vendredi 2 novembre 2012

Non, non, rien n'a changé...

Ça fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles, et pour cause, il n'y a rien de nouveau !
Toujours la même solitude. La reprise du travail me permet un peu de penser à autre chose, mais là c'est les vacances, je suis seul dans mon nouvel appart et je n'ai aucune motivation pour rien.
J'ai des weekends assez chargés (concerts, sorties), mais la semaine je n'ai vraiment rien envie de faire. Je pourrais faire le ménage. Travailler la guitare. Non. Au mieux je passe ma journée sur internet. Au pire je dors presque toute la journée...

Comme le le disais le weekend dernier a été assez chargé, avec deux concerts assez éloignés de chez moi vendredi et samedi, et une répète le dimanche. D'ailleurs j'ai de nouveau un concert ce soir, encore plus loin. Heureusement sur scène j'arrive à oublier toutes ces conneries...
Il y a quelques semaines j'ai réactivé mon compte facebook, principalement pour pouvoir faire de la pub pour mon groupe.
À ce moment là je me suis rendu compte qu'une fille qui me plait bien depuis quelques années n'est plus en couple. Je n'avais jamais rien tenté avec elle, pas seulement parce qu'elle avait un copain mais aussi et surtout parce que je ne sais pas m'y prendre avec les filles.
On a pas mal discuté en ligne ses dernières semaines (comme on le faisait déjà avant que je ne désactivé mon compte), ses derniers jours on "flirtait" même un peu...
Il se trouve qu'elle a dû déménager puisque depuis que son copain est parti elle n'a plus les moyens de payer son appart. Comme elle avait besoin d'aide je me suis naturellement proposé de venir donner un coup de main (pour les mauvaises langues, j'aide tous mes amis qui me le demandent pour leur déménagement, parce qu'ils ont besoin d'aide, et pas parce que je veux les mettre dans mon lit...), même si mon planning était un peu serré (avec les.deux concerts).
Comme nos discussions étaient de plus en plus fréquentes et qu'on se "cherchait" par message depuis plusieurs jours, je me suis dis que c'était peut-être le moment de tenter quelque chose, je m'y suis préparé psychologiquement, en essayant de ne pas trop me mettre la pression quand même.
Seulement il y a une chose à laquelle je n'avais pas du tout pensé. En arrivant chez elle hier matin, il y avait déjà un autre de ses amis, avec son fils de 7 ans, qui est également venu pour le déménagement. Mais c'est seulement au bout d'une heure que je me suis rendu compte qu'en fait c'était son nouveau petit ami.
Voilà, c'est le genre de choses qui n'arrive constamment. Et depuis toujours. Je suis toujours aussi naïf de penser que peut-être j'ai ma chance avec une femme. Mais il y a toujours quelqu'un d'autre.
Pourquoi ce quelqu'un d'autre ne peut pas être moi pour une fois ?

Entre temps je n'ai pas oublié Sarah, je pense toujours beaucoup à elle, sa voix, son regard, ses lèvres, sa peau, son odeur... tout me manque, et je ne peux pas m'empêcher de pleurer quand j'y repense...
Vivement que tout ça soit fini.

dimanche 9 septembre 2012

À quoi ça sert d'avoir des jambes ?

C'est une question que je me pose souvent, quand les gens se plaignent de ne pas avoir de jambes !

Finalement c'est quoi l'intérêt d'avoir des jambes ? On peut très bien se débrouiller sans. Et puis comme ça on évite tous mes problèmes liés au fait d'avoir des jambes.
Plus de crampes, ça c'est le pied ! (sans mauvais jeu de mots). Plus moyen de se cogner le petit doigt contre le pied de la table !

Vraiment, les gens qui n'ont pas de jambes ne se rendent pas vraiment compte de la chance qu'ils ont...



Non, bien sûr je plaisante, avoir des jambes c'est super, d'ailleurs si c'était si terrible que ça d'avoir des jambes, on pourrait les couper. Bien entendu certains vous diront qu'ils préféreraient ne pas avoir de jambes mais qu'ils ne les coupent pas parce que ils devraient d'alors jeter leurs pantalons et leurs chaussures. Mais la vérité c'est que malgré tous les problèmes qu'on peut avoir avec nos jambes, ça vaut le coup d'en avoir. Si on préfère les garder c'est parce quelque part elle sont utiles dans votre vie, sans elles on sentirait un manque.
Alors oui avoir des jambes c'est aussi prendre le risque de se blesser ou d'avoir des crampes, mais ça en vaut vraiment la peine.


Certains vont me prendre pour un fou, d'autres comprendront...

dimanche 2 septembre 2012

J'ai abordé hier !

La semaine dernière je vous racontais comment j'avais été "abordé" par une femme pas très claire dans un bar. Hier j'ai vécu un peu l'inverse, c'était moi qui n'était pas très clair.
Suite aux évènements qui ont conduit à mon état d'esprit plus que morose et l'article morbide qui en a découlé hier, j'avais vraiment besoin de changer d'air. Je vous parle souvent de "soirées arrosées", à vrai dire il y en a de moins en moins. Cette année presque plus, suite à réveillon de la nouvelle année pendant lequel je me suis retrouvé dans un état lamentable. Depuis je reste plutôt sage et bois très peu, en tout cas pas à en devenir ivre.
Mais hier j'avais besoin de me défouler. Mon ami me propose de dormi chez lui après la soirée, pour que je puisse en profiter un peu... C'est une soirée un peu inhabituelle dans ce bar rock. Soirée "House" avec gogo danseuse ^^ Il n'y a pas trop de monde mais l'ambiance est tout de même sympa. Je rentre dans le vif du sujet en finissant mon premier pichet d'un litre de vodka-pomme en même pas une heure, en enchaînant avec un deuxième qui n'a pas fait long feu lui non plus. Comme d'habitude je ne suis plus trop certain de l'ordre des évènements, mais à un moment donné je remarque une femme en train de danser sur la piste. a partir de ce moment là ce n'ai plus moi qui ai agit, mais l'alcool...
Elle était en train de discuter avec un habitué du bar, et m'interpelle en me disant qu'elle était étonné de son âge (il fait beaucoup plus jeune que son âge). Cool, le contact est établi ! Du coup j'ai tout de suite appris qu'elle avait 42 ans (oui je sais, j'ai tendance à préférer les femmes un peu plus âgés) et du coup je lui ai dit que j'en avais 27 (et ça n'avait pas l'air de la surprendre, bien que je fasse beaucoup plus que mon âge).
Après c'est allé un peu dans tous les sens et je ne me souviens pas de tout, et au fur et à mesure que l'alcool à fait son effet je suis devenu de plus en plus entreprenant. Elle avait l'air de m'apprécier, elle me souriait à chaque fois que je m'approchais d'elle. Avec du recul je me dis que j'ai été vraiment super lourd, vous voyez le genre, mec complètement bourré qui arrive à peine à parler et qui doit sortir des bêtises moins cohérentes les unes que les autres, je crois même que je lui ai demandé de me faire un bisous sur la bouche O_o J'ai réussi à en avoir un sur la joue :p
Je lui ai demandé si elle avait des enfants, elle en a trois. Je crois qu'elle a fini par en avoir marre quand elle m'a dit qu'elle n'aimait pas trop qu'on la touche, et là je suis plus sûr, mais d'après ce qu'un copain a essayé de me rappeler aujourd'hui, elle m'aurait dit qu'elle était venue à la soirée pour revoir son ex.

Après ça, je suis retourné avec mes pote, et comme d'habitude quand j'ai trop bu, je suis parti en bad trip, je me suis mis à pleurer et à me confier à un de mes amis. Après je suis tombé à moitié dans le comas, et je me souviens quasiment de plus rien.
Quand on est parti je suis retourné la voir, je lui ai demandé son numéro de téléphone, elle n'a pas voulu me le donner. C'était la première fois de ma vie que je demandait le numéro de téléphone à une femme (ou a une fille). On s'est fait les bises et je suis parti.

Le reste de la soirée à été plutôt difficile, et aujourd'hui c'était l'enfer ! Je suis trop vieux pour ses conneries, je ne suis pas prêt de me reprendre une telle cuite !
Je crois m'être excusé à plusieurs reprises de mon comportement, et elle n'avait pas l'air de m'en vouloir.

samedi 1 septembre 2012

Je ne tiendrai pas jusqu'à 30 ans.

Je l'ai déjà évoqué sur ce blog, mais depuis toujours je sais que quelque chose cloche chez moi. Depuis l'enfance je sais que je ne suis pas comme les autres, et depuis ce temps là je suis convaicu que je ne serai jamais heureux. Mais j'ai et quelques pointes de naïveté. Des moments où je me disais que les choses pouvaient changer. Mais ce n'était qu'illusoire.

J'ai aussi déjà parlé des idées noires qui traversent mon esprit. Ces idées noires sont de plus en plus pesantes, et je me faisais la réflexion il n'y a pas longtemps qu'une fois passé trente ans je ne vois pas quelles forces il me resterait pour continuer à me battre.

Je sais déjà qu'on va me faire la morale sur le fait que des gens souffrent plus que moi, qu'ils traversent des épreuves plus difficile. C'est vrai.
Mais les gens qui se battent pour traverser ses épreuves, même si c'est parfois en vain, ont une raison de le faire. Leur famille, leurs espoirs... Je n'en ai aucune. Pas de perspective d'avenir, pas de famille à construire, rien à accomplir dans le néant de ma vie insignifiante.
Tout ce que j'arrive à faire, c'est à être de plus en plus aigri, au pont de me mettre à dos les seules personnels susceptibles de me comprendre.

Les gens me disent que pour être heureux en couple il faut déjà être heureux avec soi même. Le problème c'est que tout ce que j'entreprends et qui est censé me rendre heureux, qui est censé me donner l'impression d'avoir de quoi être fier de moi, tout ceci ne sert à rien... Ça ne change rien à mon malêtre, ça ne fait que me montrer qu'il n'y a rien à faire.

Mon simulacre de relation amoureuse de l'année dernière m'a ouvert les yeux (ou plutôt n'a fait que confirmer ce que je savais déjà mais que je ne voulais pas admettre), je ne suis pas fait pour les relations amoureuses. Pourtant c'est la seule chose qui m'avait redonné un peu espoir. J'essaye d'avancer dans ma vie mais ce putain de tunnel se mord la queue.

Plus je vois la société dans laquelle je vis, moins j'ai envie d'y vivre. Je ne tiendrai plus trois ans. La seule raison pour laquelle je suis encore en vie aujourd'hui  c'est parce que je suis trop fainéant pour mettre fin à mes jours... Mais un jour viendra où ma conscience de mon inutilité sur cette planète surpassera cette fainéantise. J'en suis  persuadé aujourd'hui.

Toutes les bonnes choses ont une fin, les mauvaises aussi...

samedi 25 août 2012

J'ai été abordé hier... ou presque.

Ça faisait longtemps que je n'étais plus sorti dans ce bar avec mes potes. Y'avait pas grand monde, une dizaine de personnes tout au plus. Au bar il y avait un mec, mes trois potes et moi.
Vers 1h du matin une femme d'environ 35 ans débarque, elle avait l'air pas très "clair" (alcoolisée plus que de raison). A peine arrivée elle vient tout de suite vers moi en me disant bonjour et me faisant un grand sourire. Puis elle va s'asseoir un peu plus loin au bar. Quelque minutes plus tard elle revient vers moi, se met entre moi et un de mes potes, collée à moi en me demandant si elle peut rester, si elle ne dérange pas. Je suis un eu surpris mais je me dis "bon aller laisse la faire, c'est pas comme si une femme charmante (alcoolisée certes, but who cares?) venait te "draguer" tous les jours". Mais là c'est carrément du gros rentre dedans, elle me prend la main et tout, je suis mal à l'aise et mes potes à côté se marrent.
Du coup elle me demande, en me murmurant à l'oreille, si je peux l'amener dans la boite de nuit qui est un peu plus loin dans la ville. C'était donc ça. Tout ce qui l'intéresse c'est de trouver un chauffeur. Je lui dit que je ne peux pas. Que je n'ai pas de voiture. Elle va demander à mes amis qui l'envoient balader. Elle revient chez moi en me suppliant presque, elle me propose même de l'argent. Bon j'ai presque pitié d'elle et je me dis que si je la conduit elle me lâchera la grappe. Avant même de sortir du bar elle me prend dans ses bras, me remercie en me faisant un bisous sur la joue, et en voulant m'en faire un sur la bouche (ce que je refuse).
En sortant elle embrasse aussi le videur et veut également lui faire un bisous sur la bouche (c'est vraiment à se demander où sa bouche a trainée...).
Une fois sortis elle vérifie si elle a de l'argent et me demande si je peux lui en prêter. Ironique quand on sait qu’elle voulait me payer la course -_-'. Bien entendu je refuse, de toute façon je n'avait rien sur moi. J'avance et elle elle traine derrière, et me dit "mais t'en à rien à foutre de moi !"... Au final des amis (ou connaissances) à elle ont débarqués, elle m'a dit qu'elle se débrouillerait avec eux, que je pouvait retourner au bar. Ouf, sauvé.
10 min après je la retrouve dans le bar, en train de faire le même numéro à d'autres hommes. Au final elle est parti avec deux autres gars.

Voilà, les seules femmes qui viennent vers moi sont celles qui ont trop bu et ont besoin d'un chauffeur pour les ramener en boite où elle pourront rencontrer de "vrais hommes". Quelque part j'avais de la peine pour cette femme. Je sais pas, elle n'avait pas vraiment l'air d'avoir envie de faire la fête. Physiquement elle me faisait un peu penser à Sarah, typée européenne, le même âge. Mais pas le même comportement.
Le reste de la soirée j'ai repensé à ce qui venait de se passer, et je ne sais toujours pas trop quoi en penser maintenant.

vendredi 24 août 2012

Un an déjà...

Un an que tout est fini.
Un an que je n'ai plus d'espoir.

Souvent on me demande comment je peux considérer ma relation avec Sarah comme un échec. Parce qu'elle s'est terminée brutalement après seulement un mois ?
J'y ai beaucoup repensé ses derniers temps, et plus j'y pense plus je me dis que tout ça n'a été qu'une illusion. C'était une relation à sens unique. Ce que je voulais c'était de l'amour, ce qu'elle voulait c'était du sexe. Et comme je n'étais pas capable de la satisfaire à ce niveau là, il n'y avait pas de raison pour que notre relation continue.

En lisant certains témoignages, je me rends compte que dès le début quelque chose clochait. Apparemment quand on désire quelqu'un on le regarde dans les yeux. Jamais elle ne me regardait dans les yeux. Elle fuyait mon regard. Alors que même moi le grand timide que je suis je la regardais droit dans les yeux, parce qu'elle était ce que je désirais le plus au monde.
Le jour où elle m'a quitté elle m'a même demandé d'arrêter de la regarder dans les yeux parce que ça la gênait. Ce n'est pas comme si on était deux étrangers...

Peut-être quelle aimait passer du temps avec moi, et qu'elle était assez en manque pour se satisfaire de moi, mais je ne crois pas qu'elle ne m'ait jamais désiré. Elle a eu pitié en me voyant pleurer et m'a embrassé. Mais comme elle me l'a dit quand elle m'a quitté, elle a fait une erreur et jamais on aurait dû commencer cette relation. J'ai été une erreur, voilà tout. Et je l'ai perdue.

mercredi 15 août 2012

On ne rattrapera jamais le temps perdu...



Je suis tombé par hasard sur cet extrait du film Extension du domaine de la lutte, tiré du roman de Michel Houellebecq du même nom. Je n'ai pas vu le film ni lu le roman. Ceci dit cet extrait m'a interpellé, notamment une phrase qui raisonne dans ma tête (et certainement dans la tête de beaucoup de vierges tardifs) :

"Tu seras toujours orphelin de ces amours adolescents que tu n'as pas connus"

Cette phrase est terrible et pourtant tellement vraie !
Une chose qui me gène beaucoup, c'est de savoir que je ne connaîtrais jamais l'amour "insouciant" des jeunes adolescents qui se découvrent. Aujourd’hui sentimentalement je suis toujours un enfant. Je n'ai presque aucune expérience et je ne pourrai jamais rattraper le temps perdu.
Le problème c'est que les femmes de mon âge ne recherchent certainement pas la même chose que moi. Pas qu'elles aient tout découvert, mais elles ont une autre vision et une plus grande maturité.
Ma première (et unique) relation je l'ai eue avec une femme divorcée qui a déjà un enfant. Cela implique des tas de contraintes qu'il n'y a pas quand on découvre l'amour à un âge "normal".


mardi 14 août 2012

Teddy Bear.

Non je ne vais pas parler de moi (enfin pas directement), mais d'un film que j'ai regardé hier. J'en ai entendu parlé su un forum et l'histoire me paraissait intéressante.
Il s'agit d'un film danois sorti cette année.

Dennis, 38 ans, habite dans une petite ville du Danemark, avec sa mère. C'est une montagne de muscles (il est bodybuilder professionnel) et pourtant derrière son physique imposant ce cache un homme fragile, sensible, et surtout très timide avec les femmes. Une des premières scènes du film le montre à une rendez-vous avec une femme, et on peut voir à quel point il est mal à l'aise.
Un des éléments clés est sa mère, autoritaire et étouffante, à qui il est obligé de mentir parce qu'elle n’accepterait pas qu'il ait une autre femme dans sa vie !

Son oncle, marié à une femme d'origine thaïlandaise, lui conseille d'aller chercher une femme en Thaïlande parce que "c'est plus facile d'y faire des rencontres". Bien entendu il n'en parle pas à sa mère, il lui fait croire qu'il va à une compétition en Allemagne.
Et là on découvre encore une autre face du personnage, une certaine naïveté touchante. Quand il se rend à l'adresse que son oncle lui a conseillé il se rend compte qu'il n'est ici que pour "acheter des femmes", ce qu'il ne désire pas. On voit son malaise quand il revient à l'hôtel avec une de ses femmes et qu'il est incapable de faire quoi que ce soit. Désemparé, il lui demande de partir, en payant ce qu'il lui doit.

Le lendemain il retrouve enfin son élément en se rendant dans une salle de musculation. Il tombe sur un jeune budybuiler qui visiblement est un de ses admirateurs. Il rencontre également quelqu'un qui va changer sa vie : la propriétaire de la salle, avec qui il va faire plus ample connaissance par la suite.

Je ne vais pas vous raconter le reste du film, même s'il n'y a pas vraiment de surprises, je vous conseille de le regarder et de le découvrir par vous même.


J'ai pleuré à certains moments du film, parce que je peux m'identifier au personnage (même si je n'ai pas une mère étouffante, j'ai plutôt de la chance de ce côté là). Son rapport avec les femmes, l'envie de toucher sans vraiment oser, être juste près de la femme qu'il aime...
Une scène m'a particulièrement touché, quand il est avec la femme qu'il a rencontré, assis à côté d'elle sur le lit. Sa m'a rappelé des souvenirs de l'été dernier. Cette tension, c'est quelque chose qui me manque énormément. Et puis ils passent la nuit ensemble, l'une dans les bras de l'autre, sans rien faire... juste apprécier d'être avec quelqu’un qu'on aime. C'est tout simple mais c'est très beau.

Et puis je me reconnais également parce que je n'ai pas choisi le pseudo Teddy Bear par hasard. Je suis aussi quelqu'un de plutôt impressionnant physiquement, mais tendre et doux...


Je crois que le film n'est pas encore sorti, mais pour ceux que ça intéresse, je peux vous fournir un lien (VO sous titré anglais).

lundi 13 août 2012

Ma timidité.

Voilà un sujet sensible. Sensible parce que je n'arrive jamais à faire comprendre comment cette timidité m'affecte, comment j'y fais face du mieux que je peux, comment je lutte au quotidien pour pas qu'elle ne gâche ma vie.

C'est assez frustrant de gâcher toute son énergie à ne serait-ce que donner l'illusion d'avoir une vie sociale "normale" pour s'entendre dire qu'on ne fait aucun effort, que c'est pourtant simple, qu'il suffit d'aller vers les autres et que ça finit par s'améliorer avec le temps. Et là tu te rends compte que personne ne comprendra jamais l'enfer que tu vis. En fait une personne a su voir vraiment en moi et voir que même si je cache (plutôt bien) aux autres cette timidité maladive, elle est bien là encré&e au plus profond de moi-même.

Pour la petite histoire, au boulot personne ne me croyait quand je leur disais que j'étais très timide. "Ah ben ça se voit pas du tout". Oui mais ça c'est parce que je souffre intérieurement pour y faire face et faire comme si tout allait bien. Mais contrairement à ce que je lis presque quotidiennement sur internet, sortir de ma "zone de confort" (je déteste cette notion) n'a jamais amélioré ma situation. Et pourtant je lutte tous les jours depuis presque toujours. Vivre c'est sortir de ma "zone de confort".
Quand Sarah et moi avons commencé à se rapprocher, je pense qu'elle a changé de regard sur moi, et je dois dire qu'elle a vu ma vraie timidité comme jamais personne ne l'avais vu. Je vous ai raconté le soir où elle est venue chez moi, le soir où on s'est mis ensemble, elle m'a parlé de ma timidité et ça m'a bouleversé, parce que c'était la première personne à ne pas me dire "ah bon tu es timide ?". Non, elle m'a dit qu'elle n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi timide de toute sa vie, pourtant elle est plutôt timide elle aussi. avec elle toutes mes défenses sont tombées, et elle a vu qui j'étais vraiment. Bien sûr même si elle a dû être touché ce n'est pas quelque chose qui est plaisant à voir. Cette faiblesse que j'essaye tant bien que mal de cacher, j'étais tellement bouleversé que je me suis mis à pleurer. Avec le recul je me rend compte à quel point c'était pathétique.

"Pour battre sa timidité, c'est très simple : il suffit de sortir, de faire du théâtre, d'aller vers les autres..." tout ça. Sauf que je fais déjà tout ça. J'ai fait du théâtre pendant des années, aujourd'hui je joue dans 3 groupes différents, fais régulièrement des concerts. Je sors très régulièrement, et pas que dans des lieux que je connais. Parfois même je sors seul, dans des lieux où je ne suis jamais allé. Bon pour aller vers les autres j'avoue que j'ai vraiment beaucoup de mal, mais ça m'arrive, et pourtant c'est toujours aussi difficile, même après des années. Parfois je lis aussi qu'il faut partir loin, changer d'air. Je l'ai fait aussi, j'étais complètement isolé et ça été le début d'une dépression dont je ne suis pas certain d'être sorti aujourd'hui.

Il y a plusieurs sortes de timidités, plusieurs degrés aussi. Il y a plusieurs causes à la timidité. Pour moi elle est  ancrée en moi depuis toujours. Je n'ai jamais été comme les autres. Et ce n'est pas à cause de ma famille, de l'école, ou de quoi que ce soit que j'ai vécu dans mon enfance. J'ai toujours été comme ça. Rien à jamais changé avec les années. Même si aujourd'hui j'arrive à faire face en faisant des efforts monumentaux, la peur est toujours là, plus forte que jamais.

La seule qui ne m'ait jamais redonné un peu confiance en moi, c'est de compter pour les autres. Se sentir utile. Se sentir aimé. J'ai besoin de ça. J'ai besoin qu'on me prouve que je peux avoir confiance en moi. Les actes sont plus forts que les paroles. Les paroles ne valent rien si elles ne sont pas suivies d'actes.

vendredi 10 août 2012

Un drôle de rêve...

Cette nuit j'ai fait un rêve pour le moins étrange. Je ne me souviens pas de tout, mais du principal on va dire. Déjà ça se déroulait dans mon village d'enfance (que j'ai visité récemment avec ma soeur). Il y avait mes amis (que je vois de moins en moins, j'y reviendrais dans un autre article), et notamment une amie qui sort avec un autre ami, mais qui ne m'a jamais laissé indifférent.
Elle s'appelle Ingrid, je l'ai rencontré il y a quelques années en partant avec des amis en vacances. Dans ce rêve apparemment ça ne se passait plus très bien avec son petit ami et on s'est rapproché. Elle me serrait dans ses bras en e disant qu'elle était pressée d'avoir fini ses étude qu'elle puisse enfin partir de chez son copain actuel pour qu'on soit ensemble. C'était agréable, de se sentir aimé, même si c'était juste en rêve...

J'en reviens à notre rencontre, c'était en 2008 si mes souvenirs sont bons. C'était une très bonne amie de l'ex à Joël dont j'ai parlé il y a quelques temps. Je l'ai vue pour la première fois à la fête de la musique, j'y jouais avec mon groupe et Joël avec le sien. C'est une très belle et surtout très grande blonde, avec un charmant accent allemand. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'elle n'avait même pas encore 18 ans, alors qu'elle était déjà plus grande que moi :p
Quelques jours après on s'organise des vacances entre amis, dans une maison de vacances qui appartient aux parents de l'ex à Joël. On sera dix. Trois couples, Ingrid, deux autres amis célibataires et moi. Peu de temps avant le départ on s'organise une petite soirée chez un des deux amis célibataires, qui en fait ne l'était plus... Tant pis, je ne serais quand même pas le seul célibataire, il reste mon autre amis et puis Ingrid, qui me plait bien d'ailleurs. Qui sait ce qui pourra se passer pendant les vacances ?
Un semaine avant de partir on refait une dernière petite réunion, et là j'apprends qu'Ingrid et mon autre ami célibataires se sont mis en couple... deux semaines avant de partir en vacances.
C'est officiel : je serais le seul célibataire sur les dix personnes à partir, youpi ! Inutile de dire que même si c'était de très bonne vacances, ça n'a pas été facile tous les jours. Surtout le soir où ils sont montés deux par deux prendre leur douche. Bon, un de mes amis n'avait pas pu descendre avec sa chérie puisque leur histoire était toute récente, d'ailleurs il n'est pas resté les deux semaines, il a préféré remonter en train pour la rejoindre. J'ai fait les voyages aller et retour (plus de 20h au total) dans la voiture avec Ingrid et son tout nouveau copain.
Le pire c'était à une soirée bien arrosée, on n'est parti à la plage, on s'est un peu baigné, et là j'ai eu un gros coup de blues, je me suis allongé sur le ventre sur la plage et je me suis mis à pleurer. C'était la première fois que je pleurais devant mes amis (mais malheureusement pas la dernière). Ça devenait vraiment difficile à supporter d'être seul parmi tous ses couples. Surtout que j'étais seul depuis toujours...

Bref, je me rends compte que ça fait très longtemps que je ne supporte plus cette situation, parfois je me demande comment je fais pour survivre. C'est quoi l'intérêt de vivre quand on est tout seul ? Et c'est un questionnement que les gens en couple n'arrivent pas à comprendre. On dit souvent qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné. Certes, mais il vaut mieux être bien accompagné que seul.

mercredi 8 août 2012

Une rencontre impromptue !

Je vous parlais d'une anecdote dans l'article précédant, ça s'est passé en juin 2011. Je suis allé à Paris avec deux amis pour aller voir un concert. Nous sommes restés 2 jours et 2 nuits, avec un autre ami de Paris.
Le soir du concert j'étais presque tout devant, et avant que le groupe commence à jouer j'avais repéré une petite blonde toute chétive qui avait l'air perdue au milieu de cette fosses "d'animaux excités" (l'image est un peu exagérée, mais c'est vite parti en cacahuète une fois le concert commencé).

Une fois le groupe sur scène ça s'est vite emballé, au bout de seulement 2 morceaux le chanteur à sauté dans le public, je me suis retrouvé parterre, et en plutôt bonne compagnie, puisque cette petite blonde m'étais carrément tombé dessus (au sens propre :p). J'ai eu un peu de mal à me relevé, à retrouver mes lunettes, (complètements foutues), et si je n'ai rien senti tout de suite, quelques heures après j'ai commencé à avoir très mal au genou, ça a duré des mois ! Petit sourire échangé, wow elle était vraiment mignonne...

On est resté pas loin l'un de l'autre pendant le reste du concert (bon j'avoue que j’essayais de pas trop m'éloigner...). Au fur et à mesure je me suis rendu compte qu'elle avait l'air seule. On s'est echangé quelques regards pendant le concert. Il faisait TRÈS chaud, donc à la fin je me lance et je lui demande si elle veut un truc à boire. Elle me fait "oui" de la tête. Yes ! Elle me dit de l'attendre, elle va juste récupérer ses affaires qu'elle à laisser à une table. On va au bar prendre un verre d'eau puis on sort pour prendre l'air. La sortie qu'on a pris mène dans une petite ruelle peu fréquentée. On avait très chaud et on était trempé, donc du coup elle décide d'enlever son haut tout mouillé (oui, vous avez bien lu) pour ne pas attraper froid. J'étais là face à elle en me disant "mais qu'est-ce qui m'arrive ???". Comment j'ai fait pour me retrouver seul dans une petite ruelle avec une superbe fille que je ne connais même pas en sous-vêtements ?

Elle a remis ça veste sans rien en dessous, on a un peu discuté et elle me dit qu'elle vient de passer ses dernières épreuves du bac. Arf, elle est jeune, 18/19 ans au plus... Je lui dis que je suis venu avec des amis qui doivent m'attendre quelque part près de l'entrée principale, on est allé les rejoindre ensemble. Notez qu'à ce moment là je ne savais même pas encore comment elle s'appelait !
Vous pouvez imaginer la tête de mes amis quand ils m'ont vu débarquer avec elle... J'ai quand même eu la présence d'esprit à ce moment là de lui demander comment elle s'appelait. Puis on s'est tous mis en route pour aller boire un verre dans un bar juste à côté de la salle. Un de mes amis m'a lancé un regard en me demandant discrètement "mais c'est qui, d'où tu la sors", j'ai juste haussé les épaules.

Bon une fois tous assis, on a un peu plus cerné le personnage. Je ne sais plus comment on y est venu, mais elle nous a quand même raconté comment chez elle c'était un "baisodrome" et que régulièrement elle y organisait des orgies. Je crois qu'on avait à faire à ce que les anglo-saxons appellent une attention whore.
Elle paraissait du coup de moins en moins intéressante à mes yeux (ce n'était pas le cas de mes amis ^^).
Finalement elle a appelé ses parents pour qu'ils viennent la chercher, et à partir de là mes amis me reprochent une chose, c'est de ne pas avoir au moins gardé un contact avec elle (genre numéro de téléphone ou facebook). Je crois qu'ils ont beaucoup de mal à comprendre que je n'ai pas agit, peut-être que si j'avais été moins timide je me serais au moins un peu lâché, même si ce n'est pas forcément ce que je recherche. Encore aujourd'hui, plus d'un an après, ils me charrient encore à ce sujet. Pour eux j'aurais carrément dû "la prendre" dans la petite ruelle... ahah, s'ils savaient qu'à ce moment là j'étais encore puceau !

Le plus drôle dans l'histoire, c'est que j'ai vaguement évoqué cette histoire à mes collègue après être rentré, et Sarah m'a fait une réflexion du genre "t'es bête elle avait l'air intéressée par toi t'aurais dû faire quelque chose". J'ai suvi son conseil un mois plus tard en lui rédigeant la fameuse lettre :)

lundi 6 août 2012

Mon premier rendez-vous !

Donc j'ai revu Lana, et même si je n'ai pas trop eu le courage de l'aborder, on a un peu discuté et je sentais une certaine tension (ou peut-être ça ne venait que de moi).
Dans les jours qui ont suivis on a continué à se parler par facebook. Au bout d'une semaine je me suis décidé à me lancer, après deux tentatives infructueuses en début d'année : je lui envoie un message pour lui proposer d'aller boire un verre. L'attente de sa réponse fut longue ! Finalement elle me répond que ça lui ferait plaisir... Alléluia ! Bon maintenant c'est sérieux, faut choisir un lieu, une date et une heure. Je demande à sa meilleure amie (qui était déjà au courant de tout ^^) dans quels lieux elle aime bien aller. On se retrouve dans un bar qu'elle aime bien, deux jours plus tard (c'était trois jours avant le mariage de sa meilleure amie). J'étais tendu comme un slip : mon premier rendez-vous avec une femme !

On a bu un ou deux verre, on a parlé de tout et de rien, pendant près de deux heures. Quelques petits blancs dans la conversation pas vraiment gênants. On est tout les deux assez réservés, je pense qu'elle à l'habitude que ce soit l'homme qui prenne les initiatives. Avec moi c'est pas gagné :/
Finalement je la raccompagne à sa voiture, on se fait les bises. Je lui envoie un petit message une fois rentré chez moi, elle me dit avoir passé une bonne soirée. Ça ne s'est pas si mal passé pour un premier rendez-vous !

Un peu plus tard, juste avant le mariage, je lui propose de passer la prendre, elle préfère y aller seule de son côté avec son fils. Le jour du mariage je suis déçu de ne pas la voir à la mairie, elle n'est pas venue elle ne viendra qu'à la soirée.
Là j'avoue que ça a été très gênant, toute la soirée. Elle était de son côté, avec son fils, j'étais du miens. J'avais l'impression qu'on était comme deux inconnus, comme si la soirée trois jours auparavant n'avaient jamais eu lieu. Malgré ce premier rendez-vous j'avais toujours les même blocages, et je jalousais de voir les autres garçons l'aborder comme si de rien n'était. Ça avait l'air tellement facile pour eux, alors que moi même après avoir passé une première étape, j'étais toujours dans l'impasse.
J'ai fini par l'inviter à danser (je déteste danser, pour vous dire l'effort que j'ai fait...), elle me dit qu'elle avait mal au pied, mais j'ai quand même réussi à la convaincre. Quoi qu'il en sot ça n'a rien donné, tard dans la soirée elle s'est eclipsée sans même dire au revoir (elle a refait le même coup récemment à l'anniversaire de sa meilleure amie, c'était la première fois que je la revoyais depuis le mariage, en presque deux ans).

Avec ce que je viens de dire vous vous doutez que ça n'a pas fini bien. On n’est resté en contact, j'ai essayé de l'inviter à d'autres sorties mais elle ne "pouvait" pas à cause de son fils. J'ai joué carte sur table en lui disant cash qu'elle me plaisait et que j'aurais aimé qu'on se revoit. Elle m'a répondu que je lui plaisais bien aussi mais (il y a toujours un "mais") qu'elle avait besoin de temps pour reconstruire sa vie seule avec son fils. A partir de là quelle ne fut pas ma surprise en apprenant qu'elle était en couple seulement deux semaines plus tard, avec un Jacky de base... Je me suis senti trahis, pas parce qu'elle m'a rejeté, mais parce qu'elle m'a menti. Pourquoi les femmes s'obstinent-elles à mentir en disant que c'est "pour nous protéger" ? Je suis peut-être sensible mais ce n'est pas pour aucun que j'aime être pris pour un con. Je l'ai clairement fait comprendre à sa meilleure amie (qui n'avais que sa version de l'histoire).

Comme par hasard, elle revient me parler deux mois après, deux jours avant que ça ne casse avec son "Jacky". Ben tiens, maintenant elle a besoin d'un bouche trou... Trois mois après elle était enceinte, dieu seul sait qui était le père. Au final ce n'était pas une femme pour moi et je me rends compte que c'était une bonne chose qu'elle m'ait envoyé baladé dès le début. Encore une fois je m'étais trompé, je suis décidément bien naïf.

Mais bon, gardons le positif de cette histoire, j'ai invité une fille à sortir et elle accepté. Si les deux fois précédentes ont été un échec, avec Lana et Sarah ça me fait un taux de réussite de 2/4, et je reste donc sur deux "réussites" consécutives. Le problème c'est que ce n'est pas pour autant que j'arrive plus facilement à faire le premier pas aujourd'hui. Avec l'histoire de l'été dernier c'est encore pire...


Voilà qui clôture le chapitre sur mes rencontres de 2010, même pas un mois après ce fameux mariage je rencontrais Sarah. entre le temps où nous nous sommes rencontrés et le moment où nous sommes sortis ensemble il y a eu quelques mois d'écoulés, et entre temps il s'est encore passé une petite anecdote que je ne manquerai pas de vous raconter !

dimanche 5 août 2012

Des idées noires...

Je préfère préciser tout de suite : je ne suis pas suicidaire. Je crois que de toute façon je n'aurais pas la force de passer à l'acte même si j'en avais envie. Mais ça ne m'empêche pas de penser régulièrement à la mort, comme si c'était une sortie facile de ce tunnel dont je ne vois jamais le bout.

Ce n'est pas tant que je souffre (même si c'est le cas), c'est plus que je me sens inutile, voire pire, j'ai l'impression d'être un frein aux autres, notamment à mes parents. Je n'ai pas de "vrai" job, sans réelle perspective d'avenir, plus aucune motivation. Même mes passions commencent à m'ennuyer. Ma vie sentimentale pas la peine d'en parler, vous savez que je n'en ai pas. Alors c'est facile de penser à finir tout ça, à quoi bon ? Je sais même comment je procéderais si je devais en arriver là. Et j'y pense souvent, presque tous les jours. Mais je sais que je ne le ferai pas. Ce qui me retient ? Un fol espoir peut-être ? La peur de détruire la vie de mes proches sans doute. Ou tout simplement la peur d'agir comme dans tout ce qui concerne ma vie.

 Mon heure n'est pas encore venue, mais pourtant je n'ai toujours pas trouvé le sens de ma vie. Peut-être que je n'en trouverai jamais. Mais je continue à y croire naïvement comme l'âne qui croit qu'il attrapera la carotte...

samedi 4 août 2012

L'amie d'une amie.

Voilà la première partie de l'histoire qui va conclure toutes mes "aventures" (ou mésaventures) de 2010.
Mais pour ça il faut que je remonte un peu le temps, à l'été 2009. Un de mes meilleurs amis (Joël) s'était séparé de sa copine depuis quelques mois. Une autre amie qu'on a en commun (Hélène) à donc fait l'intermédiaire avec sa meilleure amie Lana qui avait l'air intéressé par mon pote (Désolé si ça fait un peu Château de l'Olive Brisée...).
On a tous était invité à une soirée d'anniversaire d'un mec qu'on ne connaissait même pas, mais c'était surtout pour jouer de la musique ! Le cadre était vraiment sympa, autour d'un petit étant, et il y avait pas mal de monde. A ce moment Hélène amène sa meilleure amie Lana qui n'était pas dans notre "cercle d'amis" à cette époque (elle l'est toujours pas aujourd'hui d'ailleurs). C'est une très belle femme de 31 ans. Elle sort d'une relation difficile, et elle a aussi déjà un enfant de 10 ans qu'elle a élevé toute seule (il n'était pas à la soirée). Elle fait beaucoup plus jeune que son âge et est assez menue, c'était donc difficile d'imaginer qu'elle pouvait être maman d'un "grand" garçon de dix ans (il en a 13 aujourd'hui et à ce qu'il parait il est plus grand que moi).

Je dois avouer que je ne suis pas resté insensible à son charme. Et puis une femme se son âge est forcément plus mûre que toutes les "gamines" qu'on rencontre à 25 ans. Enfin ça c'est ce que je croyais. Et ben dis donc il a de la chance Joël qu'on lui présente cette charmante femme. Je dois avouer que sur le coup j'étais un peu jaloux, lui ça faisait 3 ou 4 mois qu'il était célibataire et tout de suite une de nos amies lui présente ça meilleure amie, alors que moi ils ne m'ont jamais vu avec une femme et on ne m'a jamais présenté personne...
La soirée était sympa, j'ai un tout petit peu discuté avec elle mais bon, comme je suis très timide et apparemment elle aussi, ce n'est pas allé très loin.

Quelque semaine plus tard une autre soirée organisée, dans un cercle plus restreint (on n'était une petite dizaine) dans un bowling. Cette fois ci sont fils est de la partie. Wow décidément elle me fait vraiment de l'effet, elle à beau avoir 6 ans de plus que moi (on dirait que c'est un âge qui me plait bien ^^), je suis vraiment sous le charme. Encore une très bonne soirée, mais comme d'habitude on n'a très peu parlé.

Entre temps on s'est ajouté sur facebbok et on discutait régulièrement de tout et de rien, elle avait l'air toujours intéressé par Joël, mais lui de son côté était assez réticent parce qu'il trouvait qu'elle ne mettais pas assez du sien, comme elle à l'air particulièrement réservée. Le feeling n'est pas trop passé. Quelque temps après Joël a rencontré une autre femme, avec qui il est toujours aujourd'hui, ils sont propriétaires et parlent de faire des enfants, c'est plutôt sérieux, et Lana de son côté s'est remise avec son ex. Un mec qui même si je ne le connais pas me parait un peu louche, du genre à ne pas la laisser travailler, je ne le sentais vraiment pas, mais bref... à ce moment là comme par hasard elle supprime presque tous ses contacts masculins de facebook, et du coup plus de nouvelles d'elle pendant un moment, à part par sa meilleure amie Hélène qui m'avait fait une fois la réflexion "eh, avec Lana vous avez l'air de bien vous entendre !"...

Ce n'est que l'été suivant (en 2010 donc) que j'ai repris contact avec elle. Je la retrouve un peu par hasard sur facebook, l'ajoute, on rediscute pas mal. Et par chance on se voit peu de temps après à la soirée d'enterrement de vie de garçon et de jeune fille d'un ami (celui qui est hospitalisé aujourd'hui) et de Hélène. Ça me faisais très plaisir de la revoir, apparemment elle aussi. Comme d'habitude de mon côté approche un peu gênée, on discute un peu puis elle est partie avant moi, à ce moment là elle me dis qu'elle avait été heureuse de me revoir et qu'on se verrait donc deux semaines plus tard au mariage.

La suite dans un prochain épisode de La vie de Teddy.

mardi 31 juillet 2012

Avoir honte de ses erreurs passées.

J'ai déjà expliqué plus tôt que parfois certaines de mes histoires avec le recul me faisaient honte.
Il y en a une tout particulièrement, qui est arrivée en 2010, plus ou moins en parallèle avec l'histoire avec Laurine.

J'ai vu Jessica pour la première fois à la fête de la musique en 2009. C'est "l'ex" d'un pote, celui avec qui je me suis pris la tête un peu plus tard. Enfin par la suite j'ai appris que ce n'étais pas vraiment son ex, en réalité ils étaient toujours "ensemble" alors qu'en fait elle était déjà avec un autre homme depuis plusieurs années.
Je l'ai revu une autre fois à l'occasion de l'anniversaire de mon pote. Je la trouvais très sympa, et vraiment très belle. Mais je crois que sur le coup je l'ai jugée avec mon cerveau d'en bas, si vous voyez ce que je veux dire.

Juste après m'être pris la tête avec mon pote on s'est pas mal parlé sur facebook, on dirait que'on le détestait tous les deux autant. Elle m'a raconté des morceaux de sa vie, ses problèmes. A ce moment là j'aurai dû comprendre que c'était une fille à problèmes, comme avec Estelle. Mais non j'ai foncé tête baissée. Après de longues tergiversations je me suis décidé à l'inviter aller voir un film de son réalisateur préféré au cinéma. Mais j'apprends qu'elle va déjà le voir avec d'autres amis. J'apprends par un mec de ma famille qui travaille dans un cinéma qu'il diffuse en ce moment son film préféré en 3D, et que si je veux je peux le venir voir à une séance privée avec elle ! Avec le recul je me dis que c'était vraiment con comme idée.
Je lui dit alors que j'aimerai la voir pour lui offrir un cadeau, mais bien entendu on a jamais réussi à se mettre d'accord sur une date. Et c'est à ce moment là que j'ai plus ou moins compris qu'elle avait un copain, alors je lui ai demandé directement, et elle m'a dit qu'en effet elle était avec un mec depuis 6 ans. Mais à part ça elle n'avait pas refusé franco mon invitation qui n'était en aucun cas ambiguë.

Je trouve que j'ai vraiment agit comme un idiot avec cet histoire, et je n'en suis vraiment pas fier. C'était vraiment "gamin" de penser que je pouvais séduire une fille en l’emmenant à une projection privée. Mais bon, de toute façon je me suis vite rendu compte qu'elle n'en valait pas la peine. en fait c'était clair depuis le début, mais j'ai été aveuglé. J'ai agis comme tous ces "connards de manipulateurs", en espérant pouvoir l'intéresser. Finalement je n'ai que ce que je méritais : rien.

Et ce n'est pas tout pour cette année, j'ai encire eu des déboires avec une autre femmes, plus âgée, et donc dans ma tête plus mûre. Ce n'étais pas le cas...

lundi 30 juillet 2012

Les souvenirs sont douloureux.

Pourquoi vouloir oublier quand tout ce qu'il nous reste sont les souvenirs ? Peut-être parce que les souvenirs, même s'ils ont associés aux meilleurs moments de notre vie,  nous renvoient à notre solitude, à ce qu'on n'a plus, à ce qu'on a perdu... je l'ai perdue, et c'est là ma plus grande souffrance.

Ce qu'il me faudrait, ce sont les services de la société Lacuna Inc., spécialisée dans l'effacement de la mémoire d'une personne particulière. Pour ceux qui n'ont pas vu le film Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, je vous le recommande chaudement, très beau film où brillent un excellent Jim Carrey et une splendide Kate Winslet.



J'étais en train de regarder un épisode de Breaking Bad, dans lequel Jesse (un des personnage principaux) appelle sans cesse le numéro de son ex petite amie décédée pour entendre sa voix sur le répondeur. C'est vraiment fort et triste, et même si je ne souffre pas d'avoir perdu un être aimé (enfin en quelque sorte si, mais à un degré différent), je peux totalement comprendre le désespoir du personnage et par empathie j'en ai presque envie de me taper la tête contre les murs.



En fait tout ce que je regarde ou écoute en ce moment me renvoie à ma solitude et à ma perte de la femme que j'aime. En réalité mon histoire est tellement bateau... La différence c'est que dans les films où les romans, on encense l'homme qui pleure la femme qu'il aime, l'homme qui veut tout faire pour la récupérer, l'homme qui se bat pour son amour. Dans la réalité on nous demande "d'oublier et de passer à autre chose".

Mais les souvenirs restent, ils sont beaux et destructeurs à la fois.

dimanche 29 juillet 2012

La vie sexuelle d'un timide.

Là on attaque un point sensible... la sexualité, cette chose qui parait tellement banale. Tout le monde à des rapports sexuels : les petits, les grands, les riches, les pauvres, nos parents, nos soeurs, même la reine d'Angleterre ! Tout le monde ou presque...

Pour moi c'est un sujet particulier, car même si je n'ai eu l'occasion d'avoir des rapports sexuels avec une femme que 3 fois dans ma vie, à 26 ans, j'ai pourtant découvert le plaisir sexuel très tôt. En fait aussi loin que je me souvienne je me faisais très régulièrement plaisir en me frottant à mon pauvre ours en peluche qui n'a rien fait pour mériter ça. Bien sûr je ne savais pas trop ce qui m'arrivait et pourquoi, mais je continuais parce que ça me faisait du bien. Mais étrangement je "savais" inconsciemment que je devais garder ça pour moi, comme si à 4 ans j'avais déjà honte d'avoir une "sexualité", si on peut appeler ça comme ça.

Aussi j'ai commencé à me masturber très tôt, avant l'âge de 10 ans je crois. Je ne suis plus vraiment sûr. Je n'ai jamais considéré ça comme étant quelque chose de mal. Par contre ce qui est assez particulier c'est qu'à cet âge là, et pendant encore assez longtemps je n'ai jamais vraiment lié mon attirance pour les fille à mes pulsions sexuelles. C'est pour ça que j'ai toujours eu du mal à lier le côté sexuel au côté sentimental. D'ailleurs je pensais très rarement à la fille que j'aimais quand je me masturbais. Aujourd'hui ça a un peu évolué, mais j'ai encore encré en moi que c'est dégradant pour la femme que j'aime de me masturber en pensant à elle. Et souvent quand je suis amoureux d'une fille, je ne me masturbe plus !

Bien évidemment j'ai quand même des envies, et maintenant que j'ai connu, même si ça ne s'est pas super bien passé, ce qu'est "faire l'amour" avec une femme, une vraie, le contact de la peau contre la peau, prendre la femme qu'on aime dans ses bras, lui faire plaisir, partager un moment d'intimité intense... c'est parfois difficile de se contenter du plaisir solitaire, souvent devant des pornos (pas trop sordides, je préfère les trucs soft), ça m'arrive souvent de pleurer juste après avoir fini et je me rends compte à quel point ma vie sexuelle et surtout sentimentale est pathétique.

J'ai presque l'intime conviction aujourd'hui que je n'aurais jamais une sexualité normale, pour des tas de raisons, ma timidité, mon manque de forme physique, le fait que j'ai l'impression de ne pas rechercher la même chose que les autres dans cet acte...

Dans le monde hyper sexualisé d'aujourd'hui ce n'est vraiment pas évident d'être un "vierge tardif", non pas parce qu'on se sent différent, mais parce qu'on nous jette à la figure à longueur de journée quelque chose qui à l'air si banal mais qui semble inatteignable pour nous.

samedi 28 juillet 2012

Toujours avancer !


Debout jusqu'au bout du dernier souffle d'air dont le goût promet d'être amer
Encore debout jusqu'au bout du dernier rayon de lumière
Un dernier trou dans les nuages juste avant l'ultime nuit
L'instant maudit où s'éteignent les étoiles et le soleil s'évanouit
Par-dessus les flots de larmes, par-delà tous les cris
Il existe une autre loi que celle des hommes au regard gris

Je me surprends à rêver, à décoller du sol, ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel, je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser pourvu que je m'envole ?
Tant que dans l'obscurité subsiste encore une dernière étincelle
Fermement se tenir au serment de lui rester fidèle, qu'elle me guide vers le meilleur
Toujours qu'elle m'illumine, qu'elle éclaire à nouveau mon âme déjà rongée par la vermine
Demande l'autorisation de ne plus atterrir
A quoi bon si le nectar qui me délecte me fait l'effet d'un poison

Briser à jamais les chaînes qui vers le fond m'entraînent
Ne plus me laisser noyer dans le noir broyé
Déployer le courage, ne plus jamais vivre à moitié
Remontez les raz-de-marée qui poussent à renoncer, toujours avancer !
Déserteur de l'armée des victimes, évadé du tourment, ici-bas, même le chasseur déprime
Voyez, vous ne m'aurez pas vivant
Insoumis à la gravité, réfractaire à ces vérités de paradis qui s'enfuient et d'enfers mérités

vendredi 27 juillet 2012

Comment l'oublier ?

Bon, voilà, il faut que je fasse un peu le point sur la situation.
J'y ai réfléchi un peu, et je crois que depuis un an (un peu plus en fait), il n'y a pas une seule fois où elle n'a pas été la première chose à laquelle j'ai pensé en ouvrant les yeux, que ce soit le matin au réveil, après une sieste ou en plein milieu de la nuit. La première chose qui me vient à l'esprit quand je me réveille, c'est elle.
Il y a un an presque jour pour jour, pour la première fois de ma vie je me suis réveillé au côté de la femme que j'aime. Je crois qu'il n'y a pas plus belle chose dans la vie, vraiment. Cela ne m'est arrivé que deux fois, mais ça m'a marqué à vie !
Parfois j'aimerais lui dire à quel point elle a compté pour moi, la remercier de m'avoir fait vivre ces moments magiques. Bien entendu je ne fais rien : à quoi bon ? Le fait qu'elle ne m'ait même pas envoyé de message pour mon anniversaire veut tout dire. Et même déjà avant, elle ne répondais plus aux messages. C'est dur. Je ne peux pas m’empêcher de verser des larmes en écrivant ceci, je revis chaque instant, et c'est horrible ce qu'elle me manque.
Est-ce qu'elle a coupé tout contact parce qu'elle sait que ça ne ferait que remuer le couteau dans la plaie ? Est-ce qu'elle le fait parce qu'elle est passée à autre chose depuis longtemps et pour elle je ne suis qu'un lointain souvenir ? Est-ce qu'elle pense parfois à moi ? A notre relation ? Est-ce que ça lui fait autant de mal qu'à moi d'avoir dû arrêter cette relation ?

Pourtant au fond de moi je ne peux pas m'imaginer qu'il n'y avait pas de sentiments. Elle n'a pas pu jouer la comédie tout le long. Il y avait forcément quelque chose. Aujourd'hui j'ai relu un sujet sur un forum où je parlais de cette histoire au moment où ça se passait. C'est tout ce qu'il me reste de l'histoire parce que j'ai effacé tous ses messages. Et en relisant l'histoire je me rends compte qu'elle en avait après moi au moins autant que j'en avais après elle. J'avais oublié certains messages qu'elle m'a envoyé avant qu'on "sortent ensemble". Ça me conforte dans l'idée que cette histoire était "vraie". Mais alors pourquoi c'est-elle terminée aussi brutalement ?

A plusieurs reprises j'ai déjà pensé à lui envoyer une lettre, comme je l'avais fait au début de notre relation. Mais je ne le ferai pas. Je sais que je ne dois pas le faire. Peut-être que je devrais écrire ici ce que j'aurais envie de lui dire ?

Salut Sarah !


Tout d'abord j'espère que tout va bien pour toi et ta fille, si j'ai bien compris ta formation s'est bien passée, tu as trouvé du boulot ?


Je pensais à toi dernièrement, en me remémorant les moments qu'on a passé ensemble l'été dernier. Que de bons souvenirs ! Je t'ai déjà dit combien tu comptes pour moi, et je me rends compte que je t'ai peut-être mis involontairement une pression inutile. J'ai essayé de profiter au maximum des moments passé avec toi, de te donner tout ce que je pouvais, malgré mes appréhensions, mes doutes. Je me rends compte aussi que je n'ai pas su te rassurer comme j'aurai dû le faire. Je ne sais pas si les choses auraient été différentes, certainement que non, mais qui sait ?


L'année dernière, après avoir mi fin à notre relation, tu m'as dit que j'étais quelqu'un de bien et que j'avais besoin de quelqu'un qui s'occupe de moi. Tu sais, j'ai été seul toute ma vie et j'ai appris à vivre par moi même, et je n'ai besoin de personne pour s'occuper de moi. Ce dont j'ai besoin, c'est d'un peu d'affection, et de donner de l'amour. Et c'est exactement ce que j'avais avec toi. Je n'en demandais pas plus. Peut-être que j'ai donné l'impression d'en vouloir trop. Peut-être que tu ne te sentais pas à la hauteur parce que je n'avais jamais connu l'amour avant toi et que ça te faisais peur, en plus des raisons familiales. Tout ce que j'espère c'est que pendant ces quelques semaines je n'ai pas été un fardeaux pour toi.


Aujourd'hui je m'en veux, parce que c'est moi qui t'ais poussé à engager cette relation, alors que tu m'avais prévenu que c'était compliqué avec ta famille. J'ai cru qu'on y arriverai. Je suis désolé, peut-être qu'à ce moment là j'ai été égoïste, je n'ai pensé qu'à moi, parce que je ne voulais pas de regret. Je n'ai pas assez pris en compte que cette relation compliquée pouvait te faire souffrir. Je le regrette sincèrement.
Je m'en veux également parce que j'ai l'impression d'avoir gâcher un lien spécial que j'avais avec toi. Dans ma première lettre je disais que tu me manquais déjà, parce que j'avais vraiment peur de te perdre, même si on n'était "que" des collègues, pour moi tu as toujours été quelqu'un de spécial, jamais je n'avais eu d'affinité comme ça avec une femme. Et maintenant qu'est-ce qu'il reste ? On avait dit qu'on resterait amis, mais aujourd'hui on ne se parle plus, on a coupé tout contact. Et tu me manques plus que jamais. Je m'en veux tellement d'avoir cassé ça.


S'il y a une chose dont je voudrais vraiment te remercier, c'est de m'avoir fait connaitre des choses que je pensais jamais ne connaitre un jour. Il y a un an pour la première fois de ma vie je me réveillais aux côtés de la femme que j'aime, et c'est la chose la plus merveilleuse qui ne me soit jamais arrivée ! Et pour ça je ne te remercierai jamais assez. Je n'oublierai jamais cet instant où j'ai ouvert les yeux et tu étais là, tout près de moi, c'est un moment inoubliable. tu es inoubliable.


Je sais que ça c'est fini, il ne reste que de beaux souvenirs, mais je donnerais tout ce que je possède pour te serrer ne serait-ce qu'un fois dans mes bras. tu me manques. Tout ce que je t'ai dit je l'ai toujours penser du fond du coeur. Je suis désolé de ne pas avoir pu t'apporter autant que ce que tu m'as apporté, sincèrement.

Teddy.

Lui envoyer ne ferait qu'empirer les choses, mais l'écrire fait du bien de toute façon. Au moins pendant 5 minutes.

jeudi 26 juillet 2012

Ma première invitation.

Comme je vous l'ai dit, l'année 2010 a été assez chargée, surtout les 3/4 premiers mois, à tel point que je ne sais plus trop la chronologie de tous les évènements. Et pour vous dire je ne sais plus trop si cette première invitation à sortir à eu lieu avant ou après mon premier râteau !

Aujourd'hui je vais vous parler de Laurine, une fille que j'ai rencontré fin 2009, dans un bar que je fréquentais beaucoup à l'époque. On a pas mal d'amis en commun, donc la prise de contact à été plutôt facile. C'est une fille très avenante, qui a le contact facile et qui a plus de copains que de copines.On s'est revu 2 mois après, dans le même bar. Entre temps on a un peu discuté sur facebook.
Peu après, elle me dit que le groupe d'un pote qu'on a en commun joue dans la ville où elle fait ses études (à 100 bornes de chez moi), ça m'intéresse d'y aller et du coup j'y vais avec un autre pote à moi et on se rejoint là-bas. Ensuite elle nous a invité à finir la soirée chez elle (moi, mon pote, et le gars du groupe). Finalement on est parti moi et mon pote, le mec du groupe a dormis chez elle.
Le weekend qui a suivi on s'est retrouvé 2 ou 3 fois aux mêmes endroits (même si on a pas toujours fini la soirée ensemble). Le samedi soir avec des copines elle est allée dans une boite, avec des potes on est allé dans une autre (entre temps on est allé mangé et elle n'avait pas donné de nouvelles).
Le lendemain elle m'appelle pour me dire qu'elles nous avaient attendu, me demande comment notre soirée s'était passée. C'était étrange parce que je n'ai vraiment pas l'habitude de recevoir des coups de téléphones des filles... A ce moment là je me dis : Henry va falloir faire quelque chose.

Finalement après avoir beaucoup réfléchi et marché de long en large, je me décide à l'appeler, pourquoi pas l'inviter à aller voir un film ? Je peux vous assurer que ce genre de chose est extrêmement difficile pour moi. Déjà téléphoner c'est quelque chose que je déteste (même à mes amis et à ma famille), alors pour inviter une fille qui me plait c'est traverser l'Atlantique à la nage ! Je prends mon courage à deux mains et je l'appelle. Bien sûr moment un peu gênant, je suppose que je dois bégayer un peu. Elle me dis "ça risque de couper je n'ai plus beaucoup de batterie". En effet, ça a coupé, avant que je ne puisse demander quoi que ce soit.
On se retrouve sur le chat de facebook et là je lui demande quand est-ce qu'elle serait libre pour aller voire un film, et là elle me répond qu'elle ne sait pas parce qu'elle est très occupée en ce moment avec ses révision et c'est déjà prévu qu'elle aille au cinéma avec d'autres pote.
Bon, je prends ça comme un refus gentil. Tant pis.

On est quand même resté en contact, et finalement je l'invite à une soirée d'anniversaire (de mon ami hospitalisé en ce moment), j'y jouerai avec mon groupe, et il y aura aussi un autre groupe qu'elle connait.
C'était assez marrant parce que pas mal de mes potes pensaient qu'on était "ensemble". On a pas mal bu tous les deux (elle un peu trop), elle est fatiguée et décide d'aller se coucher... dans sa voiture (impossible de dormir dans la salle avec tout le bruit, la fête était loin d'être finie). Je vais lui prêter une couverture que j'avais dans ma voiture, je lui souhaite de passer une bonne nuit et lui fais les bises...

A ce moment là, tous mes potes (ou presque) m'ont dit : "Mais qu'est-ce que tu as fait ! Tu es vraiment trop nul ! C'était le moment ou jamais, elle n'attendait que ça !". Ah bon ?
Toujours est-il qu'après ça je n'ai presque plus eu de nouvelles pendant plusieurs semaines, même pas de réponse à un texto que j'ai envoyé le lendemain (à mon réveil elle était déjà repartie). Elle était toujours en période de révision intensive, mais bon, ça prend pas une heure à répondre à un texto... Je crois qu'elle a vraiment été vexée ou quelque chose, je ne sais pas... Je ne sais pas m'y prendre dans ce genre de situation, donc qu'est-ce que j'aurais pu faire ? qu'est-ce que j'aurais dû faire ?

Après ça on s'est revu quelques fois, elle m'a appelé pour aller boire un verre, on s'est vu a des soirées d'amis en commun, mais rien de plus. Aujourd’hui je ne la vois presque plus, et depuis quelques mois elle a un copain et je crois que ça marche plutôt bien entre eux.

Ce que je retiens de cette histoire c'est que c'est la première fois que j'avais inviter une fille à sortir, et même si j'ai essuyé un refus, j'aurais quand même pu avoir ma chance avec elle (si je n'étais pas aussi nul !).
Quelque temps après j'ai retenté ma chance avec une autre fille, ça n'a pas abouti non plus, je vous raconterai cette histoire ;)

mercredi 25 juillet 2012

Seul au monde.

Je ne sais pas pour vous, mais parfois j'ai l'impression d'être vraiment seul. Et en fait j'ai remarqué ce paradoxe : plus je suis entouré, plus j'ai tendance à me sentir seul, comme si je n'étais pas à ma place.
Comme par exemple mon repas d'anniversaire en famille que j'évoquais il y a 10 jours : toutes la famille proche était là, j'étais même en quelque sorte le "centre d'attention", mais pour autant je me sentais isolé, entouré de personnes qui ne me comprennent pas, et qu'en réalité je ne comprends pas vraiment non plus.

Il y a un morceau de groupe Dream Theater (groupe que j'apprécie particulièrement) qui reflète bien cet état d'esprit. Il s'agit de Misunderstood.


"How can I feel abandoned even when the world surrounds me
How can I bite the hand that feeds the strangers all around me
How can I know so many
Never really knowing anyone


If I seem superhuman
I have been
Misunderstood"

Et c'est tout à fait ça, parfois j'ai l'impression d'être complètement seul alors que tout le monde m'entoure.
Pour être franc, j'ai même une certaine popularité dans certains lieux que je fréquente. Mais pour autant je ne me sens pas vraiment connecté aux autres...

Là où je me sens encore plus seul au monde aujourd'hui, c'est que je viens de désactivé mon compte facebook (c'est déjà la deuxième fois). J'y passe beaucoup trop de temps surtout pendant les vacances, et je sens que ce n'est pas très "saint" pour moi. Le problème c'est que que c'est une grande partie de ma vie "sociale" si je peux l'appeler ainsi, et j'ai peu de me déconnecter encore plus du monde.

Je viens également d'apprendre qu'un ami à moi à été hospitalisé. Je l'ai appris assez tard et j'ai dû mal à avoir des nouvelles. Comme si on ne pensais pas à moi pour m'avertir de ce genre d'évènement majeur. Est-ce que c'est parce que je m'isole moi-même, consciemment ou inconsciemment ? Comment mes amis réagiraient-ils s'l devait m'arriver quelque chose ?
En tout cas j'ai vraiment peur pour mon ami et j'avoue que je ne suis pas vraiment en forme en ce moment, ça me touche beaucoup, j'espère vraiment de tout mon coeur que tout va bien se passer pour lui !

mardi 24 juillet 2012

Mon premier râteau.

Enfin je ne sais pas si c'est réellement le premier, j'avais déjà eu des rejets plus ou moins implicites, mais celui-là a été très explicite même si ça a été fait avec beaucoup de tact.

J'ai rencontré Cindy pendant l'été 2009, on avait passé un weekend avec des amis (d'ailleurs j'ai rencontré pas mal de monde ce weekend là). Elle est un peu plus âgé que moi, et a un fils qui avait 8 ans à l'époque. Elle vit toujours avec le père de son fils, mais il ne sont pas mariés. C'est un couple un peu bizarre, apparemment ils ont eu l'enfant tout au début de la relation et d'après les amis qu'on a en commun c'est uniquement pour ça qu'ils restent ensemble.

On a beaucoup parlé le soir (on avait tous un peu bu), il se trouve qu'elle est originaire du quartier où a grandi mon père. Apparemment elle a pas eu une vie facile, surtout pendant son enfance. Elle a été victime de pas mal de moqueries à cause de son strabisme et de son zozotement. C'était vraiment facile de parler avec elle, je sais pas, ça collait bien. Peut-être parce qu'on a chacun une mauvaise image de nous-même.

Je l'ai revue à quelques occasions, et notamment à l'anniversaire d'un ami commun en février 2010. Encore une fois le soir là on avait pas mal bu et on a beaucoup discuté. Je ne me souviens pas de tout mais je suis presque sûr de ne rien avoir tenté. Je pense qu'elle a remarqué d'elle même que je la collais un peu, et du coup on s'est retrouvé tous les deux seuls dehors, et elle m'a parlé franchement en me disant qu'elle m'appréciait vraiment beaucoup, que j'étais quelqu'un de bien mais qu'elle aimait son copain. Elle avait l'air d'avoir pitié de moi... Et puis j'ai eu le discours habituel comme quoi je trouverai forcément quelqu'un parce que je suis quelqu'un de bien. Le problème c'est qu'à chaque fois que je rencontre une femme c'est ce qu'elle me dit; à la longue c'est un peu frustrant.

Enfin voilà, c'était mon premier "râteau", sans avoir rien vraiment demandé. Je l'ai pris un peu par surprise. Depuis j'ai revu Cindy a quelques occasions, ça se passe plutôt bien on est restés bons amis. Mais même si elle avait raison et que depuis j'ai rencontré des femmes, elles ont toutes réagit de la même façons et toutes m'ont dit la même chose : que je suis quelqu'un de bien et que je finirais par trouver. J'aimerais bien qu'un jour au moins l'une d'entre elle me le prouve...

lundi 23 juillet 2012

Je me suis réveillé...

Après des années de solitude "assumées" (on va dire ça comme ça), où j'avais décidé de jeter l'éponge (inconsciemment), j'ai fini par rencontrer quelqu'un en début d'année 2010, Estelle. C'était l'amie d'un ami sur facebook. En réalité ce n'était pas vraiment son amie, il s'est avéré que ce mec (qui n'est plus mon ami) essaye de draguer en même temps toutes les filles de la Terre, surtout celles qui ont des problèmes. Même votre soeur, votre petite amie ou votre mère...
Enfin bref, je ne sais plus vraiment comment on a commencé à discuter, en fait c'est le mec qui m'avait conseillé de l'ajouter sur facebook (avec le recul je me demande pourquoi, vu qu'en coulisse il essayait de la séduire en lui racontant des gros bobards, et bien entendu il ne voulait pas que je le sache, mais je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, parce que c'est vraiment compliqué). Et donc on a commencé à pas mal parler sur msn, assez vite elle s'est confié à moi, et moi, j'ai pris confiance et je me suis confié à elle. Au fur et à mesure des discutions j'ai commencé à m’attacher à elle. D'habitude les filles ne me parlaient pas, et moi je ne leur parlais pas non plus. Elle me racontait comment elle avait rencontré un garçon, mais qu'il habitait loin. Elle m'a aussi raconté une partie de sa vie, mais il y avait des choses incohérentes. Sur le coup j'étais un peu aveuglé et je n'y ai pas trop prêté attention. Mais vraiment cette fille me faisait de l'effet. Même physiquement. Quand on discuter sur msn limite j'en tremblais, je sentais mon corps se réchauffer, j'avais l'impression que ma tension montais. Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé, c'est tellement irrationnel !
Au bout de quelques jours, peut-être une semaine, je suis tombé sur son petit frère qui sans le vouloir m'a dit que le garçon qu'elle avait rencontré était en fait mon "pote". Et là je me suis dit "merde que'est-ce qui se passe ??". En plus je lui avait dit à mon "pote" qu'elle me plaisait bien. En réalité il s'était complètement foutu de ma gueule, et de la sienne par la même occasion (il lui disait qu'il allait tout quitter pour elle alors que je sais qu'il a déjà fait le coup à d'autres filles juste dans le but de les mettre dans son lit). Au final ce mec je ne lui ai plus jamais parlé, et le discours de la fille devenant de plus en plus incohérent j'ai finis par lâcher l'affaire.

J'ai un peu honte de cette histoire aujourd'hui, parce que je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu m'accroché aussi vite à cette fille que je ne connaissais même pas. A ce moment là j'ai aussi commencé à parler à pas mal de monde, notamment à 2 de mes cousines, et dans des forums sur internet. Je me rends compte aujourd'hui à quel point je me suis ridiculisé avec cette histoire (et une autre qui a suivi peu de temps après).

Néanmoins si je dois en retirer du positif, c'est que cette histoire à amorcé toutes celles qui ont suivit, que je vais raconter dans la suite. D'ailleurs dans celle qui suit mon "pote" est aussi indirectement impliqué.

dimanche 22 juillet 2012

Happy anniversary!

Bon, je sais pas si c'est utilise de remuer le couteau dans la plaie, mais aujourd'hui est un jour important.
Cela fait un an que j'ai eu mon premier baisé. Et je peux vous assurer que cet évènement est beaucoup plus important pour moi que "ma première fois" à proprement parlé (qui a eu lieu la semaine suivante).
Malheureusement depuis un an les choses n'ont pas beaucoup évoluées, elles se sont même plutôt dégradées. Plus de contact avec cette femme qui avait tant d'importance à mes yeux; qui en a toujours autant. Pas vraiment de nouvelle rencontre depuis, en tout cas rien de concluant. Le fait que je n'arrive pas à me la sortir de la tête y est pour quelque chose sans aucun doute. Ou alors c'est parce que je n'ai trouvé personne pour la "remplacer" que je pense toujours à elle. Je suis bête, elle est irremplaçable et je ne l'oublierai jamais. Comme je n'ai jamais oublié aucune femme qui a compté pour moi.

Maintenant essayons de penser au positif !
J'ai vécu une belle histoire avec une femme, les sentiments paraissaient réciproques à ce moment là, c'est même elle qui a fait le pas décisif. J'ai enfin pu prendre une femme dans mes bras, l'embrasser, la serrer fort contre moi, sentir son coeur battre, sa respiration... C'est difficile d'évoquer ça aujourd'hui, un an après, alors que j'ai tout perdu.

Est-ce qu'elle se souviendra de ce moment qui a été ci important pour moi, ou est-ce qu'elle a déjà tout oublié ? Est-ce qu'elle pensera un peu à moi demain ou est-ce que pour elle ça n'a aucune importance ? Est-ce qu'on se reverra un jour ?

samedi 21 juillet 2012

Une année mouvementée.

Il y a un moment dans ma vie où j'ai eu envie de baisser les bras, c'était aux alentours de 20 ans. Je voyais bien que je n'arrivais à rien, au mieux je me taisais et souffrais en silence, en me faisant des films dans ma tête, au pire je passais pour un mec bizarre, "un creep" comme je l'évoquait il y a 2 jours.
J'en suis même arrivé à harceler une fille de textos. Une fille à qui je n'avais presque jamais adressé la parole (une fois en fait) Je raconterai peut-être cette histoire un jour, mais je n'en suis vraiment pas fier...

Heureusement je ne suis pas resté dans la même ville, et à partir de là j'ai eu une vie étudiante assez chargée qui m'a permis de ne plus trop penser aux filles, à mon vide sentimental, même si bien entendu j'étais toujours en manque d'affection, ça ne me touchait presque plus.

Cela à duré plusieurs années, presque 5 ans. 5 ans pendant lesquels je n'ai presque pas eu un seul "béguin". Comme si j'avais laissé tomber. Peut-être qu'à ce moment là j'avais accepté ma vie d'éternel célibataire. Pour autant, même si on dit que "c'est quand on arrête de chercher qu'on trouve", cela n'a rien changé pour moi. Je suis toujours resté seul, sans aucune réelle opportunité.

Tout ça a changé en 2010, une année où d'un coup je me suis rendu compte du vide dans ma vie, alors que j'allais doucement mais surement vers mes 25 ans. Cela à commencé par la rencontre de quelqu'un sur internet en janvier, et cela à terminer avec la rencontre de Sarah en novembre. Je vous raconterai dans les prochains jours les rencontres et les avancées que j'ai faites cette année là.

vendredi 20 juillet 2012

4 mariages et 2 accouchements.

S'il y a bien une chose qui nous rappelle que l’horloge tourne pendant que nous on reste plantés là, c'est de voir les autres avancer. C'est toujours un immense bonheur de voir l'amour de ses amis se concrétiser, même si cela nous revoit parfois à notre solitude et cette impression e ne pas avoir de but dans la vie, parce que c'est difficile de na pas comparer leur vie à la notre.

En 2009 deux très bons amis, un couple de longue date (ils étaient déjà ensemble plusieurs années avec que je ne les connaissent) ont annoncé qu'il allaient se marié l'été suivant. Même si ce n'était pas une très grande surprise (tout le monde s'y attendait un peu), c'est un moment assez particulier que de voir ses premiers amis se marier. A peu près au même moment j'ai aussi appris que ma soeur allait se marier, sauf que là ça allait être beaucoup plus rapide puisque la cérémonie a eu lieu dans les mois qui ont suivit, en "comité restreint" (uniquement la famille proche et quelques amis proches).
En février 2010, une surprise un peu plus grande, deux autres amis (du même cercle) qui annoncent leur fiançailles juste après la Saint Valentin. Grande surprise parce que ce couple avait plutôt l'air d'être "contre" le mariage. Le mariage est prévu pour l'automne.
La semaine suivante, un ami (toujours du même cercle) qui me demande si je suis disponible à une certaine date en août. "Bon ben réserve la date parce qu'on va se marier". Wow, encore une surprise ! Mine de rien ça commence à faire beaucoup, 3 mariages en moins de 4 mois, de 3 couples du même cercle d'amis proches. On a un peu tendance à se sentir seul dans ce genre de situation. Après ça j'ai regardé les autres couples d'amis présents et ils m'ont dit "non t'inquiète nous c'est pas pour tout de suite", un peu rassurant quand même, quand on est célibataire depuis toujours.

Le premier mariage à été très particulier, puisque j'ai joué de la guitare sur l'entrée de la mariée dans l'église. Un moment fort qui restera gravé dans ma mémoire. J'avoue que j'étais au bord des larmes (de joie) de les voir l'un avec l'autre devant l'autel. Certes les cérémonie de mariages peuvent parfois avoir l'air un peu ringardes, mais ça reste un symbole très fort. Pour le reste de la soirée j'étais assez alcoolisé, j'ai jouer pour l'ouverture du bal, dans l'ensemble une très bonne soirée.

Pour le deuxième mariage je me suis senti un peu plus seul, je en sais pas pourquoi. J'étais beaucoup plus mélancolique, et garde un souvenir mitigé de cette soirée (même si je suis très heureux pour mes amis, ils forment un très beau couple).

Le troisième mariages, j'ai un peu honte de le dire, mais ça a été une catastrophe. En fait il est lié à une "histoire" que j'ai eu avec la meilleure amie de la mariée, que je raconterai plus tard, du coup j'ai beaucoup de mal à en garder un bon souvenir...

Peu de temps après, le deuxième couple marié a annoncé qu'ils attendaient un enfant ! Wow, ça y est, ça devient vraiment sérieux là ! Ce qui m'a assez surpris, c'est que la femme (elle a mon âge) voulait à tout prix un enfant et assez rapidement, alors que l'homme était beaucoup plus réfractaire, du coup je ne sais pas trop comment il va gérer ça à long terme, mais je trouve que c'est une différence de vue assez importante. J'espère que le petit n'en pâtira pas.

L'été dernier un autre amis nous a annoncé ses fiançailles. Et de 4 ! Peu de temps après, quelques jours seulement après que Sarah m'ait quitté, j'ai appris que mes amis qui se sont mariés en premier attendaient un heureux évènement. Comme quoi les mauvaises nouvelles sont parfois suivit d'une bonne nouvelle !

Et voilà que mes amis avancent tous dans leur vie. Ils deviennent propriétaires, se marient, font des enfants. Je suis toujours seul et je vis chez mes parents...

jeudi 19 juillet 2012

Mon blocage avec les filles.

Hier soir j'étais invité à un barbecue chez des amis.
Au fond de moi j'espérais qu'il y aurait cette magnifique brune que j'ai déjà vu à deux autres soirées, Florence, elle vient toujours seule (enfin je veux dire, sans compagnie masculine ^^), mais je ne sais pas si elle est célibataire ou pas. Peut-être que cette fois si j'arriverai à lui parler, juste échanger deux ou trois banalités, histoire de faire connaissance. La première fois je n'ai même pas osé aller lui demander comment elle s'appelait...


Je dois dire que j'ai été très heureux de la voir arriver avec une autre amie, super, Henry ce soir va falloir que t'ais un peu plus d'assurance et juste engager une conversation.
Rah mes ces yeux ! Non c'en ai trop... Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire de toute façon ? Comme d'habitude je suis complètement tétanisé. Pourquoi les femmes m’impressionnent-elle à ce point ? Je n'arrive toujours pas à dépasser ce blocage, ce même blocage que j'avais déjà à 4 ans avec Marissa, il est toujours là. J'essaye de m’inclure dans les conversations avec les autres, mais je n'ai rien de vraiment intéressant à dire. Je me contente de la regarder, sans trop d’insistance pour ne pas me faire remarquer. Je ne voudrais pas passer pour un "creep", un salle type, bizarre, un peu pervers, celui décrit par la fameuse chanson de Radiohead, complètement déprimante quand on se reconnait dans les paroles... On a quand même croisé nos regard à quelques reprises, mais ça brûlait tellement son regard était intense. Une fois j'ai réussi à la regarder plus d'une seconde, ça paru être une éternité, j'ai craqué le premier et détourné le regard.


Au final je me dis que de toute façon on n'est pas dans la même "catégorie", et puis elle est tout le temps avec son téléphone, elle doit être en train d'envoyer des messages à son petit copain. Enfin je cherche toutes les excuses du monde pour justifier ma lâcheté.
Aujourd'hui je trouve tous les sujets que j'aurais pu aborder avec elle. Avec d'autres amies qu'on a en commun elle adore aller danser, elles vont souvent à des soirées salsa. Je ne sais pas danser. Peut-être que ça aurait été l'occasion de lui demander de m'accompagner à une de ses fameuses "soirées salsa" pour que j'apprenne à danser. Mouais ou bien c'est complètement idiot. C'est ça mon problème : c'est que je ne sais pas ce qu'il faut faire ou pas faire avec les femmes. Quoique je fasse, ce n'est jamais la bonne chose à faire. Je suis un "handicapé" des relations avec les femmes.


Et maintenant je compte juste sur une éventuelle autre soirée où je pourrais la voir à nouveau, peut-être que cette fois ci j'arriverai à dire quelque chose. Ou pas. Peut-être qu'elle ne viendra plus seule à la prochaine soirée...




Bonus :


mercredi 18 juillet 2012

Les raisons de ma solitudes.

Aujourd'hui je vais parler de quelque chose qui me tient particulièrement à coeur, même si je n'ai pas toutes les réponses.
Pourquoi cela me tient à coeur ? Parce que je veux remettre les choses au clair concernant mon point de vue sur les difficultés que je rencontre dans ma vie sentimentale.

Beaucoup se trompent en pensant que quelqu'un de seul, comme moi, part du principe qu'il "mérite" une relation, et que s'il n'y arrive pas c'est que c'est de la faute des autres, notamment celle des femmes. C'est totalement faut. En ce qui me concerne tout du moins. J'ai bien conscience que le seul responsable de ma solitude c'est moi (et un peu "pas de chance" aussi).
J'ai 27 ans, et je pense avoir assez de jugeote pour savoir que le dénominateur commun à toutes mes histoires foireuses, c'est moi. Alors les raisons son multiples, et je ne vais pas toutes les énumérer, mais elles me concernent toutes.
Il y a bien entendu mon physique qui, même s'il n'est pas rédhibitoire, n'est pas avantageux (c'est un euphémisme ici, on en va pas se le cacher). L'attirance physique est important dans une relation (même primordiale), et jamais je n'oserais tenir une femme pour responsable de ne pas être à son goût, ça serait ridicule !
Il y a aussi ma timidité. J'en ai assez longuement parlé ici, ma timidité est presque maladive, et elle m’empêche d'aborder qui que ce soit de but en blanc. Pour que je puisse parler de façon "naturelle" à quelqu'un, en particulier une femme, il me faut du temps, beaucoup de temps. Ça ne se fait jamais (ou presque) à la première rencontre. Si la femme en question me plait ça devient presque mission impossible, et elle a plutôt intérêt à y mettre du sien, et à me mettre à l'aise. Ou alors qu'il y ait un "feeling" particulier qui fasse que j'ai confiance en elle. Bien entendu, jamais je ne reprocherais à une femme de ne pas faire l'effort de me parler, puisque moi même c'est quelque chose qu'il m'est très difficile de faire.
Lié aux deux points précédents, j'ai aussi un gros déficit de confiance en moi, tout simplement parce qu'ayant très peu de succès et beaucoup d'échecs, j'ai sans cesse cette impression de ne pas en valoir la peine. J'ai beaucoup de mal à voir ce que je pourrais apporter à une femme, alors à quoi bon ?
Et bien sûr il ne faut pas oublier l'importance du facteur chance, c'est à dire tomber sur la bonne personne au bon moment. Ça m'est arrivé une fois, il manquait juste les bonnes circonstances. Puet-être que ça arrivera à nouveau.

De même, je ne blâmerai jamais personne de ne pas rester avec moi. La seule femme que j'ai eu dans ma vie m'a quitté au bout d'un mois, et croyez-moi, j'ai conscience que, même si elle m'a donné en excuse une "incompatibilité religieuse et familiale", si elle m'a quitté c'est avant tout parce que ce que je lui apportais n'étais pas suffisant. Elle s'est sans doute lassée de moi, et ce qui est sûr c'est que je ne valais pas la peine qu'elle se mette à dos sa famille. Peut-être même que sa famille n'a rien à voir là dedans (même si j'ai dû mal à croire qu'elle m'aurait menti), et qu'elle n'étais tout simplement pas attiré par moi comme elle pensait l'être au début.

Maintenant tout ceci ne m'empêche pas d'avoir des opinions. Et de la même façon qu'il m'arrive de constater que certains hommes tiennent pour responsables de leurs malheur la Terre entière, et en particulier les femmes , il m'arrive aussi de constater que certaines femmes se plaignent continuellement de tomber tout le temps sur "des connards" et que de ce fait, tous les hommes sont des connards. Malheureusement, le simple fait de constater que certaines femmes ont aussi leur part de responsabilité dans leurs propres échecs et que tout n'est pas à mettre sur le dos des hommes me fait passer pour un misogyne qui pensent que tout est de la faute des femmes, que tout m'est dû, que ce n'est pas juste que ces femmes aillent toujours vers les même salauds alors que je suis un mec génial...
Et là je me dis "eh une petite pause là, c'est quoi le rapport ????"
Pour être franc, une femme assez "naïve" pour aller tout le temps vers le même connard, ça ne m'intéresse pas. Les femmes qui me plaisent (et qui sont souvent en couple) sont pour la plupart avec des hommes très bien sous tout rapport. Je ne suis en aucun cas jaloux des manipulateurs qui peuvent ramasser toutes les "connes" qui tombent dans leur panneau (pardonnez moi l'expression, mais c'est le mot !).
A partir de là j'ai du mal à comprendre qu'on puisse me reprocher d'en avoir après les femmes juste "parce qu'elles ne veulent pas être avec moi". Je n'ai jamais fait ce reproche à aucune femme, et je ne le ferai jamais.


J'ai écrit cet article parce que j'ai été blessé par des personnes qui m'ont mal jugé, certainement parce qu'elles ne me connaissent pas vraiment. Je le dis et je le répète, je ne suis pas celui que vous croyez, je suis comme je suis, avec mes (nombreux) défauts, j'ai conscience d'être le seul responsable de ma solitude, et je ne blâmerai jamais personne d'autre.

mardi 17 juillet 2012

Le syndrome du "gentil garçon".

Aujourd'hui je vais vous parler d'un truc qui est vachement à la mode en ce moment. On voit fleurir ça un peu partout sur les blogs, notamment ceux qui parlent de relations amoureuses ou de "séduction". Je préfère prévenir tout de suite que j'ai un peu de mal avec tous ces sites sur la "séductions", les "pick up artistes" et tous ces trucs du genre. En fait je trouve ça assez triste en d'une certaine manière assez révélateur de notre société actuelle que certains se sentent obligés d'avoir recours à des techniques de manipulation pour espérer attirer l'attention d'au moins une fille...
Ce dont je vais parler c'est du soit disant syndrome du "gentil garçon", ou "nice guy" pour les anglophone. Pour certains (ou certaines) ces garçons seraient gentils uniquement pour s'attirer les faveurs des femmes.

Avant d'aller plus loin, je vais (encore) parler un peu de mon expérience personnelle. J'ai 27 ans. Pour ceux qui ont suivit le blog, vous savez que je n'ai pas eu beaucoup de chance en amour (euphémisme). en fait à mon 26ème anniversaire je n'avais encore jamais fait "un bisous sur la bouche" à une femme.
Souvent on me dit que je suis gentil. Depuis toujours. en réalité je ne suis pas toujours gentil, mais je pense avoir un bon fond. Ce qui est certain, c'est que j'aime particulièrement la gentillesse. En réalité, la méchanceté (surtout quand elle est gratuite) me met mal à l'aise. Du coup je suis parfois sans doute "trop gentil" (ce concept m'étonnera toujours, mais bon, quand on vit dans une société comme la notre, être "trop gentil" est considéré comme une tare), mais jamais dans le but d'obtenir quelque chose. Car oui, vraisemblablement il est inconcevable que quelqu'un soit gentil par nature. D'après certains, être gentil c'est forcément être dans l'attente de quelque chose. Alors parfois c'est le cas. Mais pas toujours. Plus haut je disais que la méchanceté me mettais mal à l'aise, c'est aussi le cas de la mienne. Quand je suis "méchant" envers quelqu'un, je ne me sens vraiment pas bien, j'arrête pas d'y repenser et j'ai juste envie de me cacher dans un coin parce que j'ai honte.
Vous imaginez bien que si j'étais gentil dans le but de, je cite, "mettre les filles dans mon lit", j'aurais un taux d'échec assez impressionnant ! Dans le genre manipulateur on a vu mieux. D'ailleurs je sais très bien que ma "gentillesse" est plus un handicap qu'autre chose. Souvent on me dit (encore récemment de la part d'une collègue) "Henry tu vas forcément rencontrer quelqu'un, des hommes gentils comme toi il y en a pas beaucoup" (rire gêné). Mais ma gentillesse, c'est tout ce que j'ai. Je ne peux pas compter sur un physique avantageux, je ne peux pas compter sur ma "tchatche", je ne peux pas compter sur mon humour. Tout ce que j'ai, c'est ma gentillesse. Donc lire constamment des articles sur "les gentils qui ne sont en fait que des salauds manipulateurs qui n'ont pour seul but de mettre les filles dans leur lit, parce qu'ils sont sexistes et qui pensent que ça leur est acquis", ça me fait vraiment déprimer. La seule chose de "bien" en moi me fait passer pour un manipulateur pervers et vicieux. Il ne me reste que mes yeux pour pleurer (et quand je pleurerai on me dira d'arrêter de faire ma victime, que je n'ai que ce que je mérite).

Voilà, j'espère que certains comprendront un peu mieux le point de vu des "gentils", qui ne demandent rien à personne, si ce n'est un peu de respect et de compassion, rien de plus.

lundi 16 juillet 2012

27 ans...

Pour ceux qui ont un peu suivi, c'était mon anniversaire il y a deux jours. J'ai eu 27 ans. Un âge banal, me direz-vous.
Oui et non, en fait ce cap est assez particulier pour moi, et pour différentes raisons, même si je n'ai jamais vraiment été troublé par les années qui avancent, avoir 30 ans bientôt ne me fait pas vraiment peur.


27 ans, c'est l'âge qu'avaient mes parents quand je suis né.
Ça implique pas mal de choses. A mon âges, mes parents été mariés, propriétaires et avaient 3 enfants. Oui je sais les temps ont changé, mais quand même. Où est-ce que j'en suis, moi ? Je n'ai aucune vie sentimentale, je vis chez mes parents avec un boulot précaires et sans réelles perspectives d'avenir.
Mine de rien ça veut aussi dire que même si je suis encore jeune, l'horloge tourne. Et ça ma calvitie et mes cheveux gris sont là pour me le rappeler tous les jours. Travailler au quotidien avec des ados qui n'étaient pas nés pendant la coupe du monde de 98 n'aide pas non plus...

27 ans, c'est l'âge qu'avait Sarah quand elle a divorcé. Outch. C'est aussi l'âge qu'elle avait quand elle était enceinte de sa fille. Elle a eu une longue relation sérieuse, avec mariage et enfant à la clé, qui s'est terminé à l'âge où moi j'ai tout juste embrassé une fille... Elle en fait, quelle ironie !

27 ans, c'est l'âge auquel sont morts beaucoup d'artistes entrés dans la légende. Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain, et plus récemment Amy Winehouse... entre autres.
Si jeunes, et pourtant ils avaient déjà accompli tellement ! Ça me laisse quelques mois pour devenir célèbre, mourir et peut-être entrer dans la légende...

dimanche 15 juillet 2012

Marrisa : suite et fin.

Il y a plus d'un an j'ai commencé à vous raconter l'histoire avec Marissa. Depuis il s'est passé deux trois petites choses, j'en parlerai à la fin.

Donc nous voilà au collège, où je peux enfin la revoir. Mais je ne peux toujours pas lui parler, toujours ce blocage. Ce qui est assez amusant c'est que du coup j'ai commencé à m'intéresser à sa meilleure amie. Ça n'a pas duré très longtemps. En fait le temps du collège j'ai eu pas mal de coup de coeurs, qui ont été plus ou moins intenses, qui ont duré plus ou moins longtemps, mais en tout cas jamais je ne les ai oubliées. Ce qui reste constant c'est mon incapacité à leur parler, à en parler tout court à qui que ce soit. au fur et à mesure que les année avancent, je vois mes amis s'intéresser de plus en plus au filles, mais de façon assez "sexuelle", alors que moi j'ai toujours cette approche différente, je n'ai pas vraiment d'attirance sexuelle pour les filles, c'est tout autre chose, même quand c'est principalement basé sur le physique, c'est vraiment étrange. En parlant de cet aspect physique, ce qui me plaisait chez les filles c'était leur visage (c'est toujours la première chose que je regarde chez une femme aujourd'hui, même si personne ne me croit jamais), alors que mes copains étaient tous là à dire "wow elle est trop bonne celle là, matte ses nichons !", il y avait vraiment un décalage que je n'arrivais pas à comprendre.
En ce qui concerne Marissa, à chaque fois que je la voyais c'était un nouveau coup de foudre. Elle était à chaque fois plus belle que dans mes souvenirs. J'étais toujours incapable de lui adresser la parole. en fait je crois que je ne lui ai jamais parlé en face. Ses yeux m'hypnotisent !
après avoir finit le collège je l'ai revue une fois par hasard en passant pas loin de chez elle, et encore une fois c'était le coup de foudre, rien à faire, j'avais beau me dire que mes souvenirs d'elle étaient biaisés, elle était encore plus sublime que la fois précédente.
Après ça je ne l'ai plus revue, pendant des années ! J'en ai quand même parlé à quelques amis qui la connaissaient. Il m'ont dit que c'était une personne assez réservée, et qu'elle n'était sortie avec aucun garçon jusqu'à assez tard.

Pendant mes études supérieures je continuais de penser à elle de temps en temps. J'ai même finis par essayer de la retrouver sur internet, en vain. C'est à ce moment là que j'ai créé mes comptes facebook et copains d'avant.
Un ou deux ans plus tard ça a finit par payer ! Elle s'est inscrite sur copain d'avant et je l'ai ajoutée en "connaissance". C'est là que j'ai vu qu'elle avait une homme dans sa vie depuis un certain moment déjà. Bien entendu c'était assez prévisible, c'est la vie !
Finalement elle s'est aussi inscrite sur facebook et je l'ai ajoutée comme amie, mais je n'ai toujours pas pris contact avec elle. De toute façon qu'est-ce que je pourrais lui dire ?
Quelques mois plus tard j'ai fini par la revoir, un peu par hasard, à une fête de son village. Je suis allé au comptoire prendre à boire, et là qui me sert ? Sa meilleure amie, que je n'avait pas revue depuis le collège? On papote un peu, se racontent nos vie, et tout d'un coup je ne faisais plus attention à ce qu'elle disait, mon regard c'était porté sur la plus belle femme que je n'avais jamais vu : elle était là, assise en train de discuter avec son copain, je ne pouvais plus détourner mon regard, mon coeur a battu comme il avait rarement battu, en tout cas jusqu'à cet instant. Je ne sais pas si vous connaissez Wane's World, ben imaginez la scène où Wane voit Cassandra pour la première fois, avec la musique et tout, ou alors quand Gart voit son idéal féminin, ben pareil.
Enfin bref, je suis rentré chez moi bourré, de toute façon on ne se connait même pas, et elle a un copain.

Là où c'est devenu un peu gênant, c'est quand une amie commune a ajouter une photo de notre fameuse première communion sur facebook. Mon meilleur ami de l'époque qui commente "dis Henry, Marissa c'était pas ton amoureuse à l'époque ?". Grand moment de solitude. A 25 ans, 15 ans après l'évènement, j'ai été troublé par cette déclaration publique. J'étais derrière mon PC et je ne savais plus ou me mettre. La fille qui a posté la photo joue le jeu et répond "mais chut fallait pas le dire !", et lui de répondre "c'est bon c'était il y a 15 ans, y'a prescription !", si seulement il savait...
Marissa, elle, n'a pas réagit (elle a forcément vu les commentaires, étant "marquée" sur la photo en question). Mais je crois qu'elle ne devait pas savoir jusqu'à ce moment là, en tout cas sa meilleure amie ne savait pas vu un de ses commentaires qui a suivi.

Il y a un peu plus d'un an j'ai appris qu'elle était enceinte. Je ne sais plus si c'était avant ou après avoir parlé d'elle sur ce blog. Quoi qu'il en soit j'étais heureuse pour elle, c'était sérieux avec son copain, apparemment ils avaient acheté un terrain dans son village d'enfance pour construire un foyer. Le petit est né pas longtemps après mon histoire avec Sarah. Quelques mois après, en janvier, j'ai compris que ça n'allait plus entre elle et son copain. Apparemment il l'a quitté pour une autre femme, alors qu'ils venaient juste d'avoir un enfant !
J'en ai parlé à une amie, elle me disait qu'elle ne croyait pas au hasard et que ça devait être un signe. Finalement 3 mois après, je me décide à lui envoyer un message sur facebook pour prendre des nouvelles. C'est la première fois de ma vie que je lui "parlais" je crois. On s'est échangé 2 ou 3 messages puis s'en est resté là. C'était en début d'année, depuis je n'ai pas trop de nouvelles. Elle fait comme elle peut pour élever son fils tout seul.

Comme quoi on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, on pense fonder une famille avec la personne qu'on aime, puis le destin en décide autrement. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec l'histoire de Sarah, qui a divorcé alors qu'elle était encore enceinte...