samedi 25 août 2012

J'ai été abordé hier... ou presque.

Ça faisait longtemps que je n'étais plus sorti dans ce bar avec mes potes. Y'avait pas grand monde, une dizaine de personnes tout au plus. Au bar il y avait un mec, mes trois potes et moi.
Vers 1h du matin une femme d'environ 35 ans débarque, elle avait l'air pas très "clair" (alcoolisée plus que de raison). A peine arrivée elle vient tout de suite vers moi en me disant bonjour et me faisant un grand sourire. Puis elle va s'asseoir un peu plus loin au bar. Quelque minutes plus tard elle revient vers moi, se met entre moi et un de mes potes, collée à moi en me demandant si elle peut rester, si elle ne dérange pas. Je suis un eu surpris mais je me dis "bon aller laisse la faire, c'est pas comme si une femme charmante (alcoolisée certes, but who cares?) venait te "draguer" tous les jours". Mais là c'est carrément du gros rentre dedans, elle me prend la main et tout, je suis mal à l'aise et mes potes à côté se marrent.
Du coup elle me demande, en me murmurant à l'oreille, si je peux l'amener dans la boite de nuit qui est un peu plus loin dans la ville. C'était donc ça. Tout ce qui l'intéresse c'est de trouver un chauffeur. Je lui dit que je ne peux pas. Que je n'ai pas de voiture. Elle va demander à mes amis qui l'envoient balader. Elle revient chez moi en me suppliant presque, elle me propose même de l'argent. Bon j'ai presque pitié d'elle et je me dis que si je la conduit elle me lâchera la grappe. Avant même de sortir du bar elle me prend dans ses bras, me remercie en me faisant un bisous sur la joue, et en voulant m'en faire un sur la bouche (ce que je refuse).
En sortant elle embrasse aussi le videur et veut également lui faire un bisous sur la bouche (c'est vraiment à se demander où sa bouche a trainée...).
Une fois sortis elle vérifie si elle a de l'argent et me demande si je peux lui en prêter. Ironique quand on sait qu’elle voulait me payer la course -_-'. Bien entendu je refuse, de toute façon je n'avait rien sur moi. J'avance et elle elle traine derrière, et me dit "mais t'en à rien à foutre de moi !"... Au final des amis (ou connaissances) à elle ont débarqués, elle m'a dit qu'elle se débrouillerait avec eux, que je pouvait retourner au bar. Ouf, sauvé.
10 min après je la retrouve dans le bar, en train de faire le même numéro à d'autres hommes. Au final elle est parti avec deux autres gars.

Voilà, les seules femmes qui viennent vers moi sont celles qui ont trop bu et ont besoin d'un chauffeur pour les ramener en boite où elle pourront rencontrer de "vrais hommes". Quelque part j'avais de la peine pour cette femme. Je sais pas, elle n'avait pas vraiment l'air d'avoir envie de faire la fête. Physiquement elle me faisait un peu penser à Sarah, typée européenne, le même âge. Mais pas le même comportement.
Le reste de la soirée j'ai repensé à ce qui venait de se passer, et je ne sais toujours pas trop quoi en penser maintenant.

vendredi 24 août 2012

Un an déjà...

Un an que tout est fini.
Un an que je n'ai plus d'espoir.

Souvent on me demande comment je peux considérer ma relation avec Sarah comme un échec. Parce qu'elle s'est terminée brutalement après seulement un mois ?
J'y ai beaucoup repensé ses derniers temps, et plus j'y pense plus je me dis que tout ça n'a été qu'une illusion. C'était une relation à sens unique. Ce que je voulais c'était de l'amour, ce qu'elle voulait c'était du sexe. Et comme je n'étais pas capable de la satisfaire à ce niveau là, il n'y avait pas de raison pour que notre relation continue.

En lisant certains témoignages, je me rends compte que dès le début quelque chose clochait. Apparemment quand on désire quelqu'un on le regarde dans les yeux. Jamais elle ne me regardait dans les yeux. Elle fuyait mon regard. Alors que même moi le grand timide que je suis je la regardais droit dans les yeux, parce qu'elle était ce que je désirais le plus au monde.
Le jour où elle m'a quitté elle m'a même demandé d'arrêter de la regarder dans les yeux parce que ça la gênait. Ce n'est pas comme si on était deux étrangers...

Peut-être quelle aimait passer du temps avec moi, et qu'elle était assez en manque pour se satisfaire de moi, mais je ne crois pas qu'elle ne m'ait jamais désiré. Elle a eu pitié en me voyant pleurer et m'a embrassé. Mais comme elle me l'a dit quand elle m'a quitté, elle a fait une erreur et jamais on aurait dû commencer cette relation. J'ai été une erreur, voilà tout. Et je l'ai perdue.

mercredi 15 août 2012

On ne rattrapera jamais le temps perdu...



Je suis tombé par hasard sur cet extrait du film Extension du domaine de la lutte, tiré du roman de Michel Houellebecq du même nom. Je n'ai pas vu le film ni lu le roman. Ceci dit cet extrait m'a interpellé, notamment une phrase qui raisonne dans ma tête (et certainement dans la tête de beaucoup de vierges tardifs) :

"Tu seras toujours orphelin de ces amours adolescents que tu n'as pas connus"

Cette phrase est terrible et pourtant tellement vraie !
Une chose qui me gène beaucoup, c'est de savoir que je ne connaîtrais jamais l'amour "insouciant" des jeunes adolescents qui se découvrent. Aujourd’hui sentimentalement je suis toujours un enfant. Je n'ai presque aucune expérience et je ne pourrai jamais rattraper le temps perdu.
Le problème c'est que les femmes de mon âge ne recherchent certainement pas la même chose que moi. Pas qu'elles aient tout découvert, mais elles ont une autre vision et une plus grande maturité.
Ma première (et unique) relation je l'ai eue avec une femme divorcée qui a déjà un enfant. Cela implique des tas de contraintes qu'il n'y a pas quand on découvre l'amour à un âge "normal".


mardi 14 août 2012

Teddy Bear.

Non je ne vais pas parler de moi (enfin pas directement), mais d'un film que j'ai regardé hier. J'en ai entendu parlé su un forum et l'histoire me paraissait intéressante.
Il s'agit d'un film danois sorti cette année.

Dennis, 38 ans, habite dans une petite ville du Danemark, avec sa mère. C'est une montagne de muscles (il est bodybuilder professionnel) et pourtant derrière son physique imposant ce cache un homme fragile, sensible, et surtout très timide avec les femmes. Une des premières scènes du film le montre à une rendez-vous avec une femme, et on peut voir à quel point il est mal à l'aise.
Un des éléments clés est sa mère, autoritaire et étouffante, à qui il est obligé de mentir parce qu'elle n’accepterait pas qu'il ait une autre femme dans sa vie !

Son oncle, marié à une femme d'origine thaïlandaise, lui conseille d'aller chercher une femme en Thaïlande parce que "c'est plus facile d'y faire des rencontres". Bien entendu il n'en parle pas à sa mère, il lui fait croire qu'il va à une compétition en Allemagne.
Et là on découvre encore une autre face du personnage, une certaine naïveté touchante. Quand il se rend à l'adresse que son oncle lui a conseillé il se rend compte qu'il n'est ici que pour "acheter des femmes", ce qu'il ne désire pas. On voit son malaise quand il revient à l'hôtel avec une de ses femmes et qu'il est incapable de faire quoi que ce soit. Désemparé, il lui demande de partir, en payant ce qu'il lui doit.

Le lendemain il retrouve enfin son élément en se rendant dans une salle de musculation. Il tombe sur un jeune budybuiler qui visiblement est un de ses admirateurs. Il rencontre également quelqu'un qui va changer sa vie : la propriétaire de la salle, avec qui il va faire plus ample connaissance par la suite.

Je ne vais pas vous raconter le reste du film, même s'il n'y a pas vraiment de surprises, je vous conseille de le regarder et de le découvrir par vous même.


J'ai pleuré à certains moments du film, parce que je peux m'identifier au personnage (même si je n'ai pas une mère étouffante, j'ai plutôt de la chance de ce côté là). Son rapport avec les femmes, l'envie de toucher sans vraiment oser, être juste près de la femme qu'il aime...
Une scène m'a particulièrement touché, quand il est avec la femme qu'il a rencontré, assis à côté d'elle sur le lit. Sa m'a rappelé des souvenirs de l'été dernier. Cette tension, c'est quelque chose qui me manque énormément. Et puis ils passent la nuit ensemble, l'une dans les bras de l'autre, sans rien faire... juste apprécier d'être avec quelqu’un qu'on aime. C'est tout simple mais c'est très beau.

Et puis je me reconnais également parce que je n'ai pas choisi le pseudo Teddy Bear par hasard. Je suis aussi quelqu'un de plutôt impressionnant physiquement, mais tendre et doux...


Je crois que le film n'est pas encore sorti, mais pour ceux que ça intéresse, je peux vous fournir un lien (VO sous titré anglais).

lundi 13 août 2012

Ma timidité.

Voilà un sujet sensible. Sensible parce que je n'arrive jamais à faire comprendre comment cette timidité m'affecte, comment j'y fais face du mieux que je peux, comment je lutte au quotidien pour pas qu'elle ne gâche ma vie.

C'est assez frustrant de gâcher toute son énergie à ne serait-ce que donner l'illusion d'avoir une vie sociale "normale" pour s'entendre dire qu'on ne fait aucun effort, que c'est pourtant simple, qu'il suffit d'aller vers les autres et que ça finit par s'améliorer avec le temps. Et là tu te rends compte que personne ne comprendra jamais l'enfer que tu vis. En fait une personne a su voir vraiment en moi et voir que même si je cache (plutôt bien) aux autres cette timidité maladive, elle est bien là encré&e au plus profond de moi-même.

Pour la petite histoire, au boulot personne ne me croyait quand je leur disais que j'étais très timide. "Ah ben ça se voit pas du tout". Oui mais ça c'est parce que je souffre intérieurement pour y faire face et faire comme si tout allait bien. Mais contrairement à ce que je lis presque quotidiennement sur internet, sortir de ma "zone de confort" (je déteste cette notion) n'a jamais amélioré ma situation. Et pourtant je lutte tous les jours depuis presque toujours. Vivre c'est sortir de ma "zone de confort".
Quand Sarah et moi avons commencé à se rapprocher, je pense qu'elle a changé de regard sur moi, et je dois dire qu'elle a vu ma vraie timidité comme jamais personne ne l'avais vu. Je vous ai raconté le soir où elle est venue chez moi, le soir où on s'est mis ensemble, elle m'a parlé de ma timidité et ça m'a bouleversé, parce que c'était la première personne à ne pas me dire "ah bon tu es timide ?". Non, elle m'a dit qu'elle n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi timide de toute sa vie, pourtant elle est plutôt timide elle aussi. avec elle toutes mes défenses sont tombées, et elle a vu qui j'étais vraiment. Bien sûr même si elle a dû être touché ce n'est pas quelque chose qui est plaisant à voir. Cette faiblesse que j'essaye tant bien que mal de cacher, j'étais tellement bouleversé que je me suis mis à pleurer. Avec le recul je me rend compte à quel point c'était pathétique.

"Pour battre sa timidité, c'est très simple : il suffit de sortir, de faire du théâtre, d'aller vers les autres..." tout ça. Sauf que je fais déjà tout ça. J'ai fait du théâtre pendant des années, aujourd'hui je joue dans 3 groupes différents, fais régulièrement des concerts. Je sors très régulièrement, et pas que dans des lieux que je connais. Parfois même je sors seul, dans des lieux où je ne suis jamais allé. Bon pour aller vers les autres j'avoue que j'ai vraiment beaucoup de mal, mais ça m'arrive, et pourtant c'est toujours aussi difficile, même après des années. Parfois je lis aussi qu'il faut partir loin, changer d'air. Je l'ai fait aussi, j'étais complètement isolé et ça été le début d'une dépression dont je ne suis pas certain d'être sorti aujourd'hui.

Il y a plusieurs sortes de timidités, plusieurs degrés aussi. Il y a plusieurs causes à la timidité. Pour moi elle est  ancrée en moi depuis toujours. Je n'ai jamais été comme les autres. Et ce n'est pas à cause de ma famille, de l'école, ou de quoi que ce soit que j'ai vécu dans mon enfance. J'ai toujours été comme ça. Rien à jamais changé avec les années. Même si aujourd'hui j'arrive à faire face en faisant des efforts monumentaux, la peur est toujours là, plus forte que jamais.

La seule qui ne m'ait jamais redonné un peu confiance en moi, c'est de compter pour les autres. Se sentir utile. Se sentir aimé. J'ai besoin de ça. J'ai besoin qu'on me prouve que je peux avoir confiance en moi. Les actes sont plus forts que les paroles. Les paroles ne valent rien si elles ne sont pas suivies d'actes.

vendredi 10 août 2012

Un drôle de rêve...

Cette nuit j'ai fait un rêve pour le moins étrange. Je ne me souviens pas de tout, mais du principal on va dire. Déjà ça se déroulait dans mon village d'enfance (que j'ai visité récemment avec ma soeur). Il y avait mes amis (que je vois de moins en moins, j'y reviendrais dans un autre article), et notamment une amie qui sort avec un autre ami, mais qui ne m'a jamais laissé indifférent.
Elle s'appelle Ingrid, je l'ai rencontré il y a quelques années en partant avec des amis en vacances. Dans ce rêve apparemment ça ne se passait plus très bien avec son petit ami et on s'est rapproché. Elle me serrait dans ses bras en e disant qu'elle était pressée d'avoir fini ses étude qu'elle puisse enfin partir de chez son copain actuel pour qu'on soit ensemble. C'était agréable, de se sentir aimé, même si c'était juste en rêve...

J'en reviens à notre rencontre, c'était en 2008 si mes souvenirs sont bons. C'était une très bonne amie de l'ex à Joël dont j'ai parlé il y a quelques temps. Je l'ai vue pour la première fois à la fête de la musique, j'y jouais avec mon groupe et Joël avec le sien. C'est une très belle et surtout très grande blonde, avec un charmant accent allemand. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'elle n'avait même pas encore 18 ans, alors qu'elle était déjà plus grande que moi :p
Quelques jours après on s'organise des vacances entre amis, dans une maison de vacances qui appartient aux parents de l'ex à Joël. On sera dix. Trois couples, Ingrid, deux autres amis célibataires et moi. Peu de temps avant le départ on s'organise une petite soirée chez un des deux amis célibataires, qui en fait ne l'était plus... Tant pis, je ne serais quand même pas le seul célibataire, il reste mon autre amis et puis Ingrid, qui me plait bien d'ailleurs. Qui sait ce qui pourra se passer pendant les vacances ?
Un semaine avant de partir on refait une dernière petite réunion, et là j'apprends qu'Ingrid et mon autre ami célibataires se sont mis en couple... deux semaines avant de partir en vacances.
C'est officiel : je serais le seul célibataire sur les dix personnes à partir, youpi ! Inutile de dire que même si c'était de très bonne vacances, ça n'a pas été facile tous les jours. Surtout le soir où ils sont montés deux par deux prendre leur douche. Bon, un de mes amis n'avait pas pu descendre avec sa chérie puisque leur histoire était toute récente, d'ailleurs il n'est pas resté les deux semaines, il a préféré remonter en train pour la rejoindre. J'ai fait les voyages aller et retour (plus de 20h au total) dans la voiture avec Ingrid et son tout nouveau copain.
Le pire c'était à une soirée bien arrosée, on n'est parti à la plage, on s'est un peu baigné, et là j'ai eu un gros coup de blues, je me suis allongé sur le ventre sur la plage et je me suis mis à pleurer. C'était la première fois que je pleurais devant mes amis (mais malheureusement pas la dernière). Ça devenait vraiment difficile à supporter d'être seul parmi tous ses couples. Surtout que j'étais seul depuis toujours...

Bref, je me rends compte que ça fait très longtemps que je ne supporte plus cette situation, parfois je me demande comment je fais pour survivre. C'est quoi l'intérêt de vivre quand on est tout seul ? Et c'est un questionnement que les gens en couple n'arrivent pas à comprendre. On dit souvent qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné. Certes, mais il vaut mieux être bien accompagné que seul.

mercredi 8 août 2012

Une rencontre impromptue !

Je vous parlais d'une anecdote dans l'article précédant, ça s'est passé en juin 2011. Je suis allé à Paris avec deux amis pour aller voir un concert. Nous sommes restés 2 jours et 2 nuits, avec un autre ami de Paris.
Le soir du concert j'étais presque tout devant, et avant que le groupe commence à jouer j'avais repéré une petite blonde toute chétive qui avait l'air perdue au milieu de cette fosses "d'animaux excités" (l'image est un peu exagérée, mais c'est vite parti en cacahuète une fois le concert commencé).

Une fois le groupe sur scène ça s'est vite emballé, au bout de seulement 2 morceaux le chanteur à sauté dans le public, je me suis retrouvé parterre, et en plutôt bonne compagnie, puisque cette petite blonde m'étais carrément tombé dessus (au sens propre :p). J'ai eu un peu de mal à me relevé, à retrouver mes lunettes, (complètements foutues), et si je n'ai rien senti tout de suite, quelques heures après j'ai commencé à avoir très mal au genou, ça a duré des mois ! Petit sourire échangé, wow elle était vraiment mignonne...

On est resté pas loin l'un de l'autre pendant le reste du concert (bon j'avoue que j’essayais de pas trop m'éloigner...). Au fur et à mesure je me suis rendu compte qu'elle avait l'air seule. On s'est echangé quelques regards pendant le concert. Il faisait TRÈS chaud, donc à la fin je me lance et je lui demande si elle veut un truc à boire. Elle me fait "oui" de la tête. Yes ! Elle me dit de l'attendre, elle va juste récupérer ses affaires qu'elle à laisser à une table. On va au bar prendre un verre d'eau puis on sort pour prendre l'air. La sortie qu'on a pris mène dans une petite ruelle peu fréquentée. On avait très chaud et on était trempé, donc du coup elle décide d'enlever son haut tout mouillé (oui, vous avez bien lu) pour ne pas attraper froid. J'étais là face à elle en me disant "mais qu'est-ce qui m'arrive ???". Comment j'ai fait pour me retrouver seul dans une petite ruelle avec une superbe fille que je ne connais même pas en sous-vêtements ?

Elle a remis ça veste sans rien en dessous, on a un peu discuté et elle me dit qu'elle vient de passer ses dernières épreuves du bac. Arf, elle est jeune, 18/19 ans au plus... Je lui dis que je suis venu avec des amis qui doivent m'attendre quelque part près de l'entrée principale, on est allé les rejoindre ensemble. Notez qu'à ce moment là je ne savais même pas encore comment elle s'appelait !
Vous pouvez imaginer la tête de mes amis quand ils m'ont vu débarquer avec elle... J'ai quand même eu la présence d'esprit à ce moment là de lui demander comment elle s'appelait. Puis on s'est tous mis en route pour aller boire un verre dans un bar juste à côté de la salle. Un de mes amis m'a lancé un regard en me demandant discrètement "mais c'est qui, d'où tu la sors", j'ai juste haussé les épaules.

Bon une fois tous assis, on a un peu plus cerné le personnage. Je ne sais plus comment on y est venu, mais elle nous a quand même raconté comment chez elle c'était un "baisodrome" et que régulièrement elle y organisait des orgies. Je crois qu'on avait à faire à ce que les anglo-saxons appellent une attention whore.
Elle paraissait du coup de moins en moins intéressante à mes yeux (ce n'était pas le cas de mes amis ^^).
Finalement elle a appelé ses parents pour qu'ils viennent la chercher, et à partir de là mes amis me reprochent une chose, c'est de ne pas avoir au moins gardé un contact avec elle (genre numéro de téléphone ou facebook). Je crois qu'ils ont beaucoup de mal à comprendre que je n'ai pas agit, peut-être que si j'avais été moins timide je me serais au moins un peu lâché, même si ce n'est pas forcément ce que je recherche. Encore aujourd'hui, plus d'un an après, ils me charrient encore à ce sujet. Pour eux j'aurais carrément dû "la prendre" dans la petite ruelle... ahah, s'ils savaient qu'à ce moment là j'étais encore puceau !

Le plus drôle dans l'histoire, c'est que j'ai vaguement évoqué cette histoire à mes collègue après être rentré, et Sarah m'a fait une réflexion du genre "t'es bête elle avait l'air intéressée par toi t'aurais dû faire quelque chose". J'ai suvi son conseil un mois plus tard en lui rédigeant la fameuse lettre :)

lundi 6 août 2012

Mon premier rendez-vous !

Donc j'ai revu Lana, et même si je n'ai pas trop eu le courage de l'aborder, on a un peu discuté et je sentais une certaine tension (ou peut-être ça ne venait que de moi).
Dans les jours qui ont suivis on a continué à se parler par facebook. Au bout d'une semaine je me suis décidé à me lancer, après deux tentatives infructueuses en début d'année : je lui envoie un message pour lui proposer d'aller boire un verre. L'attente de sa réponse fut longue ! Finalement elle me répond que ça lui ferait plaisir... Alléluia ! Bon maintenant c'est sérieux, faut choisir un lieu, une date et une heure. Je demande à sa meilleure amie (qui était déjà au courant de tout ^^) dans quels lieux elle aime bien aller. On se retrouve dans un bar qu'elle aime bien, deux jours plus tard (c'était trois jours avant le mariage de sa meilleure amie). J'étais tendu comme un slip : mon premier rendez-vous avec une femme !

On a bu un ou deux verre, on a parlé de tout et de rien, pendant près de deux heures. Quelques petits blancs dans la conversation pas vraiment gênants. On est tout les deux assez réservés, je pense qu'elle à l'habitude que ce soit l'homme qui prenne les initiatives. Avec moi c'est pas gagné :/
Finalement je la raccompagne à sa voiture, on se fait les bises. Je lui envoie un petit message une fois rentré chez moi, elle me dit avoir passé une bonne soirée. Ça ne s'est pas si mal passé pour un premier rendez-vous !

Un peu plus tard, juste avant le mariage, je lui propose de passer la prendre, elle préfère y aller seule de son côté avec son fils. Le jour du mariage je suis déçu de ne pas la voir à la mairie, elle n'est pas venue elle ne viendra qu'à la soirée.
Là j'avoue que ça a été très gênant, toute la soirée. Elle était de son côté, avec son fils, j'étais du miens. J'avais l'impression qu'on était comme deux inconnus, comme si la soirée trois jours auparavant n'avaient jamais eu lieu. Malgré ce premier rendez-vous j'avais toujours les même blocages, et je jalousais de voir les autres garçons l'aborder comme si de rien n'était. Ça avait l'air tellement facile pour eux, alors que moi même après avoir passé une première étape, j'étais toujours dans l'impasse.
J'ai fini par l'inviter à danser (je déteste danser, pour vous dire l'effort que j'ai fait...), elle me dit qu'elle avait mal au pied, mais j'ai quand même réussi à la convaincre. Quoi qu'il en sot ça n'a rien donné, tard dans la soirée elle s'est eclipsée sans même dire au revoir (elle a refait le même coup récemment à l'anniversaire de sa meilleure amie, c'était la première fois que je la revoyais depuis le mariage, en presque deux ans).

Avec ce que je viens de dire vous vous doutez que ça n'a pas fini bien. On n’est resté en contact, j'ai essayé de l'inviter à d'autres sorties mais elle ne "pouvait" pas à cause de son fils. J'ai joué carte sur table en lui disant cash qu'elle me plaisait et que j'aurais aimé qu'on se revoit. Elle m'a répondu que je lui plaisais bien aussi mais (il y a toujours un "mais") qu'elle avait besoin de temps pour reconstruire sa vie seule avec son fils. A partir de là quelle ne fut pas ma surprise en apprenant qu'elle était en couple seulement deux semaines plus tard, avec un Jacky de base... Je me suis senti trahis, pas parce qu'elle m'a rejeté, mais parce qu'elle m'a menti. Pourquoi les femmes s'obstinent-elles à mentir en disant que c'est "pour nous protéger" ? Je suis peut-être sensible mais ce n'est pas pour aucun que j'aime être pris pour un con. Je l'ai clairement fait comprendre à sa meilleure amie (qui n'avais que sa version de l'histoire).

Comme par hasard, elle revient me parler deux mois après, deux jours avant que ça ne casse avec son "Jacky". Ben tiens, maintenant elle a besoin d'un bouche trou... Trois mois après elle était enceinte, dieu seul sait qui était le père. Au final ce n'était pas une femme pour moi et je me rends compte que c'était une bonne chose qu'elle m'ait envoyé baladé dès le début. Encore une fois je m'étais trompé, je suis décidément bien naïf.

Mais bon, gardons le positif de cette histoire, j'ai invité une fille à sortir et elle accepté. Si les deux fois précédentes ont été un échec, avec Lana et Sarah ça me fait un taux de réussite de 2/4, et je reste donc sur deux "réussites" consécutives. Le problème c'est que ce n'est pas pour autant que j'arrive plus facilement à faire le premier pas aujourd'hui. Avec l'histoire de l'été dernier c'est encore pire...


Voilà qui clôture le chapitre sur mes rencontres de 2010, même pas un mois après ce fameux mariage je rencontrais Sarah. entre le temps où nous nous sommes rencontrés et le moment où nous sommes sortis ensemble il y a eu quelques mois d'écoulés, et entre temps il s'est encore passé une petite anecdote que je ne manquerai pas de vous raconter !

dimanche 5 août 2012

Des idées noires...

Je préfère préciser tout de suite : je ne suis pas suicidaire. Je crois que de toute façon je n'aurais pas la force de passer à l'acte même si j'en avais envie. Mais ça ne m'empêche pas de penser régulièrement à la mort, comme si c'était une sortie facile de ce tunnel dont je ne vois jamais le bout.

Ce n'est pas tant que je souffre (même si c'est le cas), c'est plus que je me sens inutile, voire pire, j'ai l'impression d'être un frein aux autres, notamment à mes parents. Je n'ai pas de "vrai" job, sans réelle perspective d'avenir, plus aucune motivation. Même mes passions commencent à m'ennuyer. Ma vie sentimentale pas la peine d'en parler, vous savez que je n'en ai pas. Alors c'est facile de penser à finir tout ça, à quoi bon ? Je sais même comment je procéderais si je devais en arriver là. Et j'y pense souvent, presque tous les jours. Mais je sais que je ne le ferai pas. Ce qui me retient ? Un fol espoir peut-être ? La peur de détruire la vie de mes proches sans doute. Ou tout simplement la peur d'agir comme dans tout ce qui concerne ma vie.

 Mon heure n'est pas encore venue, mais pourtant je n'ai toujours pas trouvé le sens de ma vie. Peut-être que je n'en trouverai jamais. Mais je continue à y croire naïvement comme l'âne qui croit qu'il attrapera la carotte...

samedi 4 août 2012

L'amie d'une amie.

Voilà la première partie de l'histoire qui va conclure toutes mes "aventures" (ou mésaventures) de 2010.
Mais pour ça il faut que je remonte un peu le temps, à l'été 2009. Un de mes meilleurs amis (Joël) s'était séparé de sa copine depuis quelques mois. Une autre amie qu'on a en commun (Hélène) à donc fait l'intermédiaire avec sa meilleure amie Lana qui avait l'air intéressé par mon pote (Désolé si ça fait un peu Château de l'Olive Brisée...).
On a tous était invité à une soirée d'anniversaire d'un mec qu'on ne connaissait même pas, mais c'était surtout pour jouer de la musique ! Le cadre était vraiment sympa, autour d'un petit étant, et il y avait pas mal de monde. A ce moment Hélène amène sa meilleure amie Lana qui n'était pas dans notre "cercle d'amis" à cette époque (elle l'est toujours pas aujourd'hui d'ailleurs). C'est une très belle femme de 31 ans. Elle sort d'une relation difficile, et elle a aussi déjà un enfant de 10 ans qu'elle a élevé toute seule (il n'était pas à la soirée). Elle fait beaucoup plus jeune que son âge et est assez menue, c'était donc difficile d'imaginer qu'elle pouvait être maman d'un "grand" garçon de dix ans (il en a 13 aujourd'hui et à ce qu'il parait il est plus grand que moi).

Je dois avouer que je ne suis pas resté insensible à son charme. Et puis une femme se son âge est forcément plus mûre que toutes les "gamines" qu'on rencontre à 25 ans. Enfin ça c'est ce que je croyais. Et ben dis donc il a de la chance Joël qu'on lui présente cette charmante femme. Je dois avouer que sur le coup j'étais un peu jaloux, lui ça faisait 3 ou 4 mois qu'il était célibataire et tout de suite une de nos amies lui présente ça meilleure amie, alors que moi ils ne m'ont jamais vu avec une femme et on ne m'a jamais présenté personne...
La soirée était sympa, j'ai un tout petit peu discuté avec elle mais bon, comme je suis très timide et apparemment elle aussi, ce n'est pas allé très loin.

Quelque semaine plus tard une autre soirée organisée, dans un cercle plus restreint (on n'était une petite dizaine) dans un bowling. Cette fois ci sont fils est de la partie. Wow décidément elle me fait vraiment de l'effet, elle à beau avoir 6 ans de plus que moi (on dirait que c'est un âge qui me plait bien ^^), je suis vraiment sous le charme. Encore une très bonne soirée, mais comme d'habitude on n'a très peu parlé.

Entre temps on s'est ajouté sur facebbok et on discutait régulièrement de tout et de rien, elle avait l'air toujours intéressé par Joël, mais lui de son côté était assez réticent parce qu'il trouvait qu'elle ne mettais pas assez du sien, comme elle à l'air particulièrement réservée. Le feeling n'est pas trop passé. Quelque temps après Joël a rencontré une autre femme, avec qui il est toujours aujourd'hui, ils sont propriétaires et parlent de faire des enfants, c'est plutôt sérieux, et Lana de son côté s'est remise avec son ex. Un mec qui même si je ne le connais pas me parait un peu louche, du genre à ne pas la laisser travailler, je ne le sentais vraiment pas, mais bref... à ce moment là comme par hasard elle supprime presque tous ses contacts masculins de facebook, et du coup plus de nouvelles d'elle pendant un moment, à part par sa meilleure amie Hélène qui m'avait fait une fois la réflexion "eh, avec Lana vous avez l'air de bien vous entendre !"...

Ce n'est que l'été suivant (en 2010 donc) que j'ai repris contact avec elle. Je la retrouve un peu par hasard sur facebook, l'ajoute, on rediscute pas mal. Et par chance on se voit peu de temps après à la soirée d'enterrement de vie de garçon et de jeune fille d'un ami (celui qui est hospitalisé aujourd'hui) et de Hélène. Ça me faisais très plaisir de la revoir, apparemment elle aussi. Comme d'habitude de mon côté approche un peu gênée, on discute un peu puis elle est partie avant moi, à ce moment là elle me dis qu'elle avait été heureuse de me revoir et qu'on se verrait donc deux semaines plus tard au mariage.

La suite dans un prochain épisode de La vie de Teddy.