mardi 31 juillet 2012

Avoir honte de ses erreurs passées.

J'ai déjà expliqué plus tôt que parfois certaines de mes histoires avec le recul me faisaient honte.
Il y en a une tout particulièrement, qui est arrivée en 2010, plus ou moins en parallèle avec l'histoire avec Laurine.

J'ai vu Jessica pour la première fois à la fête de la musique en 2009. C'est "l'ex" d'un pote, celui avec qui je me suis pris la tête un peu plus tard. Enfin par la suite j'ai appris que ce n'étais pas vraiment son ex, en réalité ils étaient toujours "ensemble" alors qu'en fait elle était déjà avec un autre homme depuis plusieurs années.
Je l'ai revu une autre fois à l'occasion de l'anniversaire de mon pote. Je la trouvais très sympa, et vraiment très belle. Mais je crois que sur le coup je l'ai jugée avec mon cerveau d'en bas, si vous voyez ce que je veux dire.

Juste après m'être pris la tête avec mon pote on s'est pas mal parlé sur facebook, on dirait que'on le détestait tous les deux autant. Elle m'a raconté des morceaux de sa vie, ses problèmes. A ce moment là j'aurai dû comprendre que c'était une fille à problèmes, comme avec Estelle. Mais non j'ai foncé tête baissée. Après de longues tergiversations je me suis décidé à l'inviter aller voir un film de son réalisateur préféré au cinéma. Mais j'apprends qu'elle va déjà le voir avec d'autres amis. J'apprends par un mec de ma famille qui travaille dans un cinéma qu'il diffuse en ce moment son film préféré en 3D, et que si je veux je peux le venir voir à une séance privée avec elle ! Avec le recul je me dis que c'était vraiment con comme idée.
Je lui dit alors que j'aimerai la voir pour lui offrir un cadeau, mais bien entendu on a jamais réussi à se mettre d'accord sur une date. Et c'est à ce moment là que j'ai plus ou moins compris qu'elle avait un copain, alors je lui ai demandé directement, et elle m'a dit qu'en effet elle était avec un mec depuis 6 ans. Mais à part ça elle n'avait pas refusé franco mon invitation qui n'était en aucun cas ambiguë.

Je trouve que j'ai vraiment agit comme un idiot avec cet histoire, et je n'en suis vraiment pas fier. C'était vraiment "gamin" de penser que je pouvais séduire une fille en l’emmenant à une projection privée. Mais bon, de toute façon je me suis vite rendu compte qu'elle n'en valait pas la peine. en fait c'était clair depuis le début, mais j'ai été aveuglé. J'ai agis comme tous ces "connards de manipulateurs", en espérant pouvoir l'intéresser. Finalement je n'ai que ce que je méritais : rien.

Et ce n'est pas tout pour cette année, j'ai encire eu des déboires avec une autre femmes, plus âgée, et donc dans ma tête plus mûre. Ce n'étais pas le cas...

lundi 30 juillet 2012

Les souvenirs sont douloureux.

Pourquoi vouloir oublier quand tout ce qu'il nous reste sont les souvenirs ? Peut-être parce que les souvenirs, même s'ils ont associés aux meilleurs moments de notre vie,  nous renvoient à notre solitude, à ce qu'on n'a plus, à ce qu'on a perdu... je l'ai perdue, et c'est là ma plus grande souffrance.

Ce qu'il me faudrait, ce sont les services de la société Lacuna Inc., spécialisée dans l'effacement de la mémoire d'une personne particulière. Pour ceux qui n'ont pas vu le film Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, je vous le recommande chaudement, très beau film où brillent un excellent Jim Carrey et une splendide Kate Winslet.



J'étais en train de regarder un épisode de Breaking Bad, dans lequel Jesse (un des personnage principaux) appelle sans cesse le numéro de son ex petite amie décédée pour entendre sa voix sur le répondeur. C'est vraiment fort et triste, et même si je ne souffre pas d'avoir perdu un être aimé (enfin en quelque sorte si, mais à un degré différent), je peux totalement comprendre le désespoir du personnage et par empathie j'en ai presque envie de me taper la tête contre les murs.



En fait tout ce que je regarde ou écoute en ce moment me renvoie à ma solitude et à ma perte de la femme que j'aime. En réalité mon histoire est tellement bateau... La différence c'est que dans les films où les romans, on encense l'homme qui pleure la femme qu'il aime, l'homme qui veut tout faire pour la récupérer, l'homme qui se bat pour son amour. Dans la réalité on nous demande "d'oublier et de passer à autre chose".

Mais les souvenirs restent, ils sont beaux et destructeurs à la fois.

dimanche 29 juillet 2012

La vie sexuelle d'un timide.

Là on attaque un point sensible... la sexualité, cette chose qui parait tellement banale. Tout le monde à des rapports sexuels : les petits, les grands, les riches, les pauvres, nos parents, nos soeurs, même la reine d'Angleterre ! Tout le monde ou presque...

Pour moi c'est un sujet particulier, car même si je n'ai eu l'occasion d'avoir des rapports sexuels avec une femme que 3 fois dans ma vie, à 26 ans, j'ai pourtant découvert le plaisir sexuel très tôt. En fait aussi loin que je me souvienne je me faisais très régulièrement plaisir en me frottant à mon pauvre ours en peluche qui n'a rien fait pour mériter ça. Bien sûr je ne savais pas trop ce qui m'arrivait et pourquoi, mais je continuais parce que ça me faisait du bien. Mais étrangement je "savais" inconsciemment que je devais garder ça pour moi, comme si à 4 ans j'avais déjà honte d'avoir une "sexualité", si on peut appeler ça comme ça.

Aussi j'ai commencé à me masturber très tôt, avant l'âge de 10 ans je crois. Je ne suis plus vraiment sûr. Je n'ai jamais considéré ça comme étant quelque chose de mal. Par contre ce qui est assez particulier c'est qu'à cet âge là, et pendant encore assez longtemps je n'ai jamais vraiment lié mon attirance pour les fille à mes pulsions sexuelles. C'est pour ça que j'ai toujours eu du mal à lier le côté sexuel au côté sentimental. D'ailleurs je pensais très rarement à la fille que j'aimais quand je me masturbais. Aujourd'hui ça a un peu évolué, mais j'ai encore encré en moi que c'est dégradant pour la femme que j'aime de me masturber en pensant à elle. Et souvent quand je suis amoureux d'une fille, je ne me masturbe plus !

Bien évidemment j'ai quand même des envies, et maintenant que j'ai connu, même si ça ne s'est pas super bien passé, ce qu'est "faire l'amour" avec une femme, une vraie, le contact de la peau contre la peau, prendre la femme qu'on aime dans ses bras, lui faire plaisir, partager un moment d'intimité intense... c'est parfois difficile de se contenter du plaisir solitaire, souvent devant des pornos (pas trop sordides, je préfère les trucs soft), ça m'arrive souvent de pleurer juste après avoir fini et je me rends compte à quel point ma vie sexuelle et surtout sentimentale est pathétique.

J'ai presque l'intime conviction aujourd'hui que je n'aurais jamais une sexualité normale, pour des tas de raisons, ma timidité, mon manque de forme physique, le fait que j'ai l'impression de ne pas rechercher la même chose que les autres dans cet acte...

Dans le monde hyper sexualisé d'aujourd'hui ce n'est vraiment pas évident d'être un "vierge tardif", non pas parce qu'on se sent différent, mais parce qu'on nous jette à la figure à longueur de journée quelque chose qui à l'air si banal mais qui semble inatteignable pour nous.

samedi 28 juillet 2012

Toujours avancer !


Debout jusqu'au bout du dernier souffle d'air dont le goût promet d'être amer
Encore debout jusqu'au bout du dernier rayon de lumière
Un dernier trou dans les nuages juste avant l'ultime nuit
L'instant maudit où s'éteignent les étoiles et le soleil s'évanouit
Par-dessus les flots de larmes, par-delà tous les cris
Il existe une autre loi que celle des hommes au regard gris

Je me surprends à rêver, à décoller du sol, ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel, je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser pourvu que je m'envole ?
Tant que dans l'obscurité subsiste encore une dernière étincelle
Fermement se tenir au serment de lui rester fidèle, qu'elle me guide vers le meilleur
Toujours qu'elle m'illumine, qu'elle éclaire à nouveau mon âme déjà rongée par la vermine
Demande l'autorisation de ne plus atterrir
A quoi bon si le nectar qui me délecte me fait l'effet d'un poison

Briser à jamais les chaînes qui vers le fond m'entraînent
Ne plus me laisser noyer dans le noir broyé
Déployer le courage, ne plus jamais vivre à moitié
Remontez les raz-de-marée qui poussent à renoncer, toujours avancer !
Déserteur de l'armée des victimes, évadé du tourment, ici-bas, même le chasseur déprime
Voyez, vous ne m'aurez pas vivant
Insoumis à la gravité, réfractaire à ces vérités de paradis qui s'enfuient et d'enfers mérités

vendredi 27 juillet 2012

Comment l'oublier ?

Bon, voilà, il faut que je fasse un peu le point sur la situation.
J'y ai réfléchi un peu, et je crois que depuis un an (un peu plus en fait), il n'y a pas une seule fois où elle n'a pas été la première chose à laquelle j'ai pensé en ouvrant les yeux, que ce soit le matin au réveil, après une sieste ou en plein milieu de la nuit. La première chose qui me vient à l'esprit quand je me réveille, c'est elle.
Il y a un an presque jour pour jour, pour la première fois de ma vie je me suis réveillé au côté de la femme que j'aime. Je crois qu'il n'y a pas plus belle chose dans la vie, vraiment. Cela ne m'est arrivé que deux fois, mais ça m'a marqué à vie !
Parfois j'aimerais lui dire à quel point elle a compté pour moi, la remercier de m'avoir fait vivre ces moments magiques. Bien entendu je ne fais rien : à quoi bon ? Le fait qu'elle ne m'ait même pas envoyé de message pour mon anniversaire veut tout dire. Et même déjà avant, elle ne répondais plus aux messages. C'est dur. Je ne peux pas m’empêcher de verser des larmes en écrivant ceci, je revis chaque instant, et c'est horrible ce qu'elle me manque.
Est-ce qu'elle a coupé tout contact parce qu'elle sait que ça ne ferait que remuer le couteau dans la plaie ? Est-ce qu'elle le fait parce qu'elle est passée à autre chose depuis longtemps et pour elle je ne suis qu'un lointain souvenir ? Est-ce qu'elle pense parfois à moi ? A notre relation ? Est-ce que ça lui fait autant de mal qu'à moi d'avoir dû arrêter cette relation ?

Pourtant au fond de moi je ne peux pas m'imaginer qu'il n'y avait pas de sentiments. Elle n'a pas pu jouer la comédie tout le long. Il y avait forcément quelque chose. Aujourd'hui j'ai relu un sujet sur un forum où je parlais de cette histoire au moment où ça se passait. C'est tout ce qu'il me reste de l'histoire parce que j'ai effacé tous ses messages. Et en relisant l'histoire je me rends compte qu'elle en avait après moi au moins autant que j'en avais après elle. J'avais oublié certains messages qu'elle m'a envoyé avant qu'on "sortent ensemble". Ça me conforte dans l'idée que cette histoire était "vraie". Mais alors pourquoi c'est-elle terminée aussi brutalement ?

A plusieurs reprises j'ai déjà pensé à lui envoyer une lettre, comme je l'avais fait au début de notre relation. Mais je ne le ferai pas. Je sais que je ne dois pas le faire. Peut-être que je devrais écrire ici ce que j'aurais envie de lui dire ?

Salut Sarah !


Tout d'abord j'espère que tout va bien pour toi et ta fille, si j'ai bien compris ta formation s'est bien passée, tu as trouvé du boulot ?


Je pensais à toi dernièrement, en me remémorant les moments qu'on a passé ensemble l'été dernier. Que de bons souvenirs ! Je t'ai déjà dit combien tu comptes pour moi, et je me rends compte que je t'ai peut-être mis involontairement une pression inutile. J'ai essayé de profiter au maximum des moments passé avec toi, de te donner tout ce que je pouvais, malgré mes appréhensions, mes doutes. Je me rends compte aussi que je n'ai pas su te rassurer comme j'aurai dû le faire. Je ne sais pas si les choses auraient été différentes, certainement que non, mais qui sait ?


L'année dernière, après avoir mi fin à notre relation, tu m'as dit que j'étais quelqu'un de bien et que j'avais besoin de quelqu'un qui s'occupe de moi. Tu sais, j'ai été seul toute ma vie et j'ai appris à vivre par moi même, et je n'ai besoin de personne pour s'occuper de moi. Ce dont j'ai besoin, c'est d'un peu d'affection, et de donner de l'amour. Et c'est exactement ce que j'avais avec toi. Je n'en demandais pas plus. Peut-être que j'ai donné l'impression d'en vouloir trop. Peut-être que tu ne te sentais pas à la hauteur parce que je n'avais jamais connu l'amour avant toi et que ça te faisais peur, en plus des raisons familiales. Tout ce que j'espère c'est que pendant ces quelques semaines je n'ai pas été un fardeaux pour toi.


Aujourd'hui je m'en veux, parce que c'est moi qui t'ais poussé à engager cette relation, alors que tu m'avais prévenu que c'était compliqué avec ta famille. J'ai cru qu'on y arriverai. Je suis désolé, peut-être qu'à ce moment là j'ai été égoïste, je n'ai pensé qu'à moi, parce que je ne voulais pas de regret. Je n'ai pas assez pris en compte que cette relation compliquée pouvait te faire souffrir. Je le regrette sincèrement.
Je m'en veux également parce que j'ai l'impression d'avoir gâcher un lien spécial que j'avais avec toi. Dans ma première lettre je disais que tu me manquais déjà, parce que j'avais vraiment peur de te perdre, même si on n'était "que" des collègues, pour moi tu as toujours été quelqu'un de spécial, jamais je n'avais eu d'affinité comme ça avec une femme. Et maintenant qu'est-ce qu'il reste ? On avait dit qu'on resterait amis, mais aujourd'hui on ne se parle plus, on a coupé tout contact. Et tu me manques plus que jamais. Je m'en veux tellement d'avoir cassé ça.


S'il y a une chose dont je voudrais vraiment te remercier, c'est de m'avoir fait connaitre des choses que je pensais jamais ne connaitre un jour. Il y a un an pour la première fois de ma vie je me réveillais aux côtés de la femme que j'aime, et c'est la chose la plus merveilleuse qui ne me soit jamais arrivée ! Et pour ça je ne te remercierai jamais assez. Je n'oublierai jamais cet instant où j'ai ouvert les yeux et tu étais là, tout près de moi, c'est un moment inoubliable. tu es inoubliable.


Je sais que ça c'est fini, il ne reste que de beaux souvenirs, mais je donnerais tout ce que je possède pour te serrer ne serait-ce qu'un fois dans mes bras. tu me manques. Tout ce que je t'ai dit je l'ai toujours penser du fond du coeur. Je suis désolé de ne pas avoir pu t'apporter autant que ce que tu m'as apporté, sincèrement.

Teddy.

Lui envoyer ne ferait qu'empirer les choses, mais l'écrire fait du bien de toute façon. Au moins pendant 5 minutes.

jeudi 26 juillet 2012

Ma première invitation.

Comme je vous l'ai dit, l'année 2010 a été assez chargée, surtout les 3/4 premiers mois, à tel point que je ne sais plus trop la chronologie de tous les évènements. Et pour vous dire je ne sais plus trop si cette première invitation à sortir à eu lieu avant ou après mon premier râteau !

Aujourd'hui je vais vous parler de Laurine, une fille que j'ai rencontré fin 2009, dans un bar que je fréquentais beaucoup à l'époque. On a pas mal d'amis en commun, donc la prise de contact à été plutôt facile. C'est une fille très avenante, qui a le contact facile et qui a plus de copains que de copines.On s'est revu 2 mois après, dans le même bar. Entre temps on a un peu discuté sur facebook.
Peu après, elle me dit que le groupe d'un pote qu'on a en commun joue dans la ville où elle fait ses études (à 100 bornes de chez moi), ça m'intéresse d'y aller et du coup j'y vais avec un autre pote à moi et on se rejoint là-bas. Ensuite elle nous a invité à finir la soirée chez elle (moi, mon pote, et le gars du groupe). Finalement on est parti moi et mon pote, le mec du groupe a dormis chez elle.
Le weekend qui a suivi on s'est retrouvé 2 ou 3 fois aux mêmes endroits (même si on a pas toujours fini la soirée ensemble). Le samedi soir avec des copines elle est allée dans une boite, avec des potes on est allé dans une autre (entre temps on est allé mangé et elle n'avait pas donné de nouvelles).
Le lendemain elle m'appelle pour me dire qu'elles nous avaient attendu, me demande comment notre soirée s'était passée. C'était étrange parce que je n'ai vraiment pas l'habitude de recevoir des coups de téléphones des filles... A ce moment là je me dis : Henry va falloir faire quelque chose.

Finalement après avoir beaucoup réfléchi et marché de long en large, je me décide à l'appeler, pourquoi pas l'inviter à aller voir un film ? Je peux vous assurer que ce genre de chose est extrêmement difficile pour moi. Déjà téléphoner c'est quelque chose que je déteste (même à mes amis et à ma famille), alors pour inviter une fille qui me plait c'est traverser l'Atlantique à la nage ! Je prends mon courage à deux mains et je l'appelle. Bien sûr moment un peu gênant, je suppose que je dois bégayer un peu. Elle me dis "ça risque de couper je n'ai plus beaucoup de batterie". En effet, ça a coupé, avant que je ne puisse demander quoi que ce soit.
On se retrouve sur le chat de facebook et là je lui demande quand est-ce qu'elle serait libre pour aller voire un film, et là elle me répond qu'elle ne sait pas parce qu'elle est très occupée en ce moment avec ses révision et c'est déjà prévu qu'elle aille au cinéma avec d'autres pote.
Bon, je prends ça comme un refus gentil. Tant pis.

On est quand même resté en contact, et finalement je l'invite à une soirée d'anniversaire (de mon ami hospitalisé en ce moment), j'y jouerai avec mon groupe, et il y aura aussi un autre groupe qu'elle connait.
C'était assez marrant parce que pas mal de mes potes pensaient qu'on était "ensemble". On a pas mal bu tous les deux (elle un peu trop), elle est fatiguée et décide d'aller se coucher... dans sa voiture (impossible de dormir dans la salle avec tout le bruit, la fête était loin d'être finie). Je vais lui prêter une couverture que j'avais dans ma voiture, je lui souhaite de passer une bonne nuit et lui fais les bises...

A ce moment là, tous mes potes (ou presque) m'ont dit : "Mais qu'est-ce que tu as fait ! Tu es vraiment trop nul ! C'était le moment ou jamais, elle n'attendait que ça !". Ah bon ?
Toujours est-il qu'après ça je n'ai presque plus eu de nouvelles pendant plusieurs semaines, même pas de réponse à un texto que j'ai envoyé le lendemain (à mon réveil elle était déjà repartie). Elle était toujours en période de révision intensive, mais bon, ça prend pas une heure à répondre à un texto... Je crois qu'elle a vraiment été vexée ou quelque chose, je ne sais pas... Je ne sais pas m'y prendre dans ce genre de situation, donc qu'est-ce que j'aurais pu faire ? qu'est-ce que j'aurais dû faire ?

Après ça on s'est revu quelques fois, elle m'a appelé pour aller boire un verre, on s'est vu a des soirées d'amis en commun, mais rien de plus. Aujourd’hui je ne la vois presque plus, et depuis quelques mois elle a un copain et je crois que ça marche plutôt bien entre eux.

Ce que je retiens de cette histoire c'est que c'est la première fois que j'avais inviter une fille à sortir, et même si j'ai essuyé un refus, j'aurais quand même pu avoir ma chance avec elle (si je n'étais pas aussi nul !).
Quelque temps après j'ai retenté ma chance avec une autre fille, ça n'a pas abouti non plus, je vous raconterai cette histoire ;)

mercredi 25 juillet 2012

Seul au monde.

Je ne sais pas pour vous, mais parfois j'ai l'impression d'être vraiment seul. Et en fait j'ai remarqué ce paradoxe : plus je suis entouré, plus j'ai tendance à me sentir seul, comme si je n'étais pas à ma place.
Comme par exemple mon repas d'anniversaire en famille que j'évoquais il y a 10 jours : toutes la famille proche était là, j'étais même en quelque sorte le "centre d'attention", mais pour autant je me sentais isolé, entouré de personnes qui ne me comprennent pas, et qu'en réalité je ne comprends pas vraiment non plus.

Il y a un morceau de groupe Dream Theater (groupe que j'apprécie particulièrement) qui reflète bien cet état d'esprit. Il s'agit de Misunderstood.


"How can I feel abandoned even when the world surrounds me
How can I bite the hand that feeds the strangers all around me
How can I know so many
Never really knowing anyone


If I seem superhuman
I have been
Misunderstood"

Et c'est tout à fait ça, parfois j'ai l'impression d'être complètement seul alors que tout le monde m'entoure.
Pour être franc, j'ai même une certaine popularité dans certains lieux que je fréquente. Mais pour autant je ne me sens pas vraiment connecté aux autres...

Là où je me sens encore plus seul au monde aujourd'hui, c'est que je viens de désactivé mon compte facebook (c'est déjà la deuxième fois). J'y passe beaucoup trop de temps surtout pendant les vacances, et je sens que ce n'est pas très "saint" pour moi. Le problème c'est que que c'est une grande partie de ma vie "sociale" si je peux l'appeler ainsi, et j'ai peu de me déconnecter encore plus du monde.

Je viens également d'apprendre qu'un ami à moi à été hospitalisé. Je l'ai appris assez tard et j'ai dû mal à avoir des nouvelles. Comme si on ne pensais pas à moi pour m'avertir de ce genre d'évènement majeur. Est-ce que c'est parce que je m'isole moi-même, consciemment ou inconsciemment ? Comment mes amis réagiraient-ils s'l devait m'arriver quelque chose ?
En tout cas j'ai vraiment peur pour mon ami et j'avoue que je ne suis pas vraiment en forme en ce moment, ça me touche beaucoup, j'espère vraiment de tout mon coeur que tout va bien se passer pour lui !

mardi 24 juillet 2012

Mon premier râteau.

Enfin je ne sais pas si c'est réellement le premier, j'avais déjà eu des rejets plus ou moins implicites, mais celui-là a été très explicite même si ça a été fait avec beaucoup de tact.

J'ai rencontré Cindy pendant l'été 2009, on avait passé un weekend avec des amis (d'ailleurs j'ai rencontré pas mal de monde ce weekend là). Elle est un peu plus âgé que moi, et a un fils qui avait 8 ans à l'époque. Elle vit toujours avec le père de son fils, mais il ne sont pas mariés. C'est un couple un peu bizarre, apparemment ils ont eu l'enfant tout au début de la relation et d'après les amis qu'on a en commun c'est uniquement pour ça qu'ils restent ensemble.

On a beaucoup parlé le soir (on avait tous un peu bu), il se trouve qu'elle est originaire du quartier où a grandi mon père. Apparemment elle a pas eu une vie facile, surtout pendant son enfance. Elle a été victime de pas mal de moqueries à cause de son strabisme et de son zozotement. C'était vraiment facile de parler avec elle, je sais pas, ça collait bien. Peut-être parce qu'on a chacun une mauvaise image de nous-même.

Je l'ai revue à quelques occasions, et notamment à l'anniversaire d'un ami commun en février 2010. Encore une fois le soir là on avait pas mal bu et on a beaucoup discuté. Je ne me souviens pas de tout mais je suis presque sûr de ne rien avoir tenté. Je pense qu'elle a remarqué d'elle même que je la collais un peu, et du coup on s'est retrouvé tous les deux seuls dehors, et elle m'a parlé franchement en me disant qu'elle m'appréciait vraiment beaucoup, que j'étais quelqu'un de bien mais qu'elle aimait son copain. Elle avait l'air d'avoir pitié de moi... Et puis j'ai eu le discours habituel comme quoi je trouverai forcément quelqu'un parce que je suis quelqu'un de bien. Le problème c'est qu'à chaque fois que je rencontre une femme c'est ce qu'elle me dit; à la longue c'est un peu frustrant.

Enfin voilà, c'était mon premier "râteau", sans avoir rien vraiment demandé. Je l'ai pris un peu par surprise. Depuis j'ai revu Cindy a quelques occasions, ça se passe plutôt bien on est restés bons amis. Mais même si elle avait raison et que depuis j'ai rencontré des femmes, elles ont toutes réagit de la même façons et toutes m'ont dit la même chose : que je suis quelqu'un de bien et que je finirais par trouver. J'aimerais bien qu'un jour au moins l'une d'entre elle me le prouve...

lundi 23 juillet 2012

Je me suis réveillé...

Après des années de solitude "assumées" (on va dire ça comme ça), où j'avais décidé de jeter l'éponge (inconsciemment), j'ai fini par rencontrer quelqu'un en début d'année 2010, Estelle. C'était l'amie d'un ami sur facebook. En réalité ce n'était pas vraiment son amie, il s'est avéré que ce mec (qui n'est plus mon ami) essaye de draguer en même temps toutes les filles de la Terre, surtout celles qui ont des problèmes. Même votre soeur, votre petite amie ou votre mère...
Enfin bref, je ne sais plus vraiment comment on a commencé à discuter, en fait c'est le mec qui m'avait conseillé de l'ajouter sur facebook (avec le recul je me demande pourquoi, vu qu'en coulisse il essayait de la séduire en lui racontant des gros bobards, et bien entendu il ne voulait pas que je le sache, mais je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, parce que c'est vraiment compliqué). Et donc on a commencé à pas mal parler sur msn, assez vite elle s'est confié à moi, et moi, j'ai pris confiance et je me suis confié à elle. Au fur et à mesure des discutions j'ai commencé à m’attacher à elle. D'habitude les filles ne me parlaient pas, et moi je ne leur parlais pas non plus. Elle me racontait comment elle avait rencontré un garçon, mais qu'il habitait loin. Elle m'a aussi raconté une partie de sa vie, mais il y avait des choses incohérentes. Sur le coup j'étais un peu aveuglé et je n'y ai pas trop prêté attention. Mais vraiment cette fille me faisait de l'effet. Même physiquement. Quand on discuter sur msn limite j'en tremblais, je sentais mon corps se réchauffer, j'avais l'impression que ma tension montais. Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé, c'est tellement irrationnel !
Au bout de quelques jours, peut-être une semaine, je suis tombé sur son petit frère qui sans le vouloir m'a dit que le garçon qu'elle avait rencontré était en fait mon "pote". Et là je me suis dit "merde que'est-ce qui se passe ??". En plus je lui avait dit à mon "pote" qu'elle me plaisait bien. En réalité il s'était complètement foutu de ma gueule, et de la sienne par la même occasion (il lui disait qu'il allait tout quitter pour elle alors que je sais qu'il a déjà fait le coup à d'autres filles juste dans le but de les mettre dans son lit). Au final ce mec je ne lui ai plus jamais parlé, et le discours de la fille devenant de plus en plus incohérent j'ai finis par lâcher l'affaire.

J'ai un peu honte de cette histoire aujourd'hui, parce que je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu m'accroché aussi vite à cette fille que je ne connaissais même pas. A ce moment là j'ai aussi commencé à parler à pas mal de monde, notamment à 2 de mes cousines, et dans des forums sur internet. Je me rends compte aujourd'hui à quel point je me suis ridiculisé avec cette histoire (et une autre qui a suivi peu de temps après).

Néanmoins si je dois en retirer du positif, c'est que cette histoire à amorcé toutes celles qui ont suivit, que je vais raconter dans la suite. D'ailleurs dans celle qui suit mon "pote" est aussi indirectement impliqué.

dimanche 22 juillet 2012

Happy anniversary!

Bon, je sais pas si c'est utilise de remuer le couteau dans la plaie, mais aujourd'hui est un jour important.
Cela fait un an que j'ai eu mon premier baisé. Et je peux vous assurer que cet évènement est beaucoup plus important pour moi que "ma première fois" à proprement parlé (qui a eu lieu la semaine suivante).
Malheureusement depuis un an les choses n'ont pas beaucoup évoluées, elles se sont même plutôt dégradées. Plus de contact avec cette femme qui avait tant d'importance à mes yeux; qui en a toujours autant. Pas vraiment de nouvelle rencontre depuis, en tout cas rien de concluant. Le fait que je n'arrive pas à me la sortir de la tête y est pour quelque chose sans aucun doute. Ou alors c'est parce que je n'ai trouvé personne pour la "remplacer" que je pense toujours à elle. Je suis bête, elle est irremplaçable et je ne l'oublierai jamais. Comme je n'ai jamais oublié aucune femme qui a compté pour moi.

Maintenant essayons de penser au positif !
J'ai vécu une belle histoire avec une femme, les sentiments paraissaient réciproques à ce moment là, c'est même elle qui a fait le pas décisif. J'ai enfin pu prendre une femme dans mes bras, l'embrasser, la serrer fort contre moi, sentir son coeur battre, sa respiration... C'est difficile d'évoquer ça aujourd'hui, un an après, alors que j'ai tout perdu.

Est-ce qu'elle se souviendra de ce moment qui a été ci important pour moi, ou est-ce qu'elle a déjà tout oublié ? Est-ce qu'elle pensera un peu à moi demain ou est-ce que pour elle ça n'a aucune importance ? Est-ce qu'on se reverra un jour ?

samedi 21 juillet 2012

Une année mouvementée.

Il y a un moment dans ma vie où j'ai eu envie de baisser les bras, c'était aux alentours de 20 ans. Je voyais bien que je n'arrivais à rien, au mieux je me taisais et souffrais en silence, en me faisant des films dans ma tête, au pire je passais pour un mec bizarre, "un creep" comme je l'évoquait il y a 2 jours.
J'en suis même arrivé à harceler une fille de textos. Une fille à qui je n'avais presque jamais adressé la parole (une fois en fait) Je raconterai peut-être cette histoire un jour, mais je n'en suis vraiment pas fier...

Heureusement je ne suis pas resté dans la même ville, et à partir de là j'ai eu une vie étudiante assez chargée qui m'a permis de ne plus trop penser aux filles, à mon vide sentimental, même si bien entendu j'étais toujours en manque d'affection, ça ne me touchait presque plus.

Cela à duré plusieurs années, presque 5 ans. 5 ans pendant lesquels je n'ai presque pas eu un seul "béguin". Comme si j'avais laissé tomber. Peut-être qu'à ce moment là j'avais accepté ma vie d'éternel célibataire. Pour autant, même si on dit que "c'est quand on arrête de chercher qu'on trouve", cela n'a rien changé pour moi. Je suis toujours resté seul, sans aucune réelle opportunité.

Tout ça a changé en 2010, une année où d'un coup je me suis rendu compte du vide dans ma vie, alors que j'allais doucement mais surement vers mes 25 ans. Cela à commencé par la rencontre de quelqu'un sur internet en janvier, et cela à terminer avec la rencontre de Sarah en novembre. Je vous raconterai dans les prochains jours les rencontres et les avancées que j'ai faites cette année là.

vendredi 20 juillet 2012

4 mariages et 2 accouchements.

S'il y a bien une chose qui nous rappelle que l’horloge tourne pendant que nous on reste plantés là, c'est de voir les autres avancer. C'est toujours un immense bonheur de voir l'amour de ses amis se concrétiser, même si cela nous revoit parfois à notre solitude et cette impression e ne pas avoir de but dans la vie, parce que c'est difficile de na pas comparer leur vie à la notre.

En 2009 deux très bons amis, un couple de longue date (ils étaient déjà ensemble plusieurs années avec que je ne les connaissent) ont annoncé qu'il allaient se marié l'été suivant. Même si ce n'était pas une très grande surprise (tout le monde s'y attendait un peu), c'est un moment assez particulier que de voir ses premiers amis se marier. A peu près au même moment j'ai aussi appris que ma soeur allait se marier, sauf que là ça allait être beaucoup plus rapide puisque la cérémonie a eu lieu dans les mois qui ont suivit, en "comité restreint" (uniquement la famille proche et quelques amis proches).
En février 2010, une surprise un peu plus grande, deux autres amis (du même cercle) qui annoncent leur fiançailles juste après la Saint Valentin. Grande surprise parce que ce couple avait plutôt l'air d'être "contre" le mariage. Le mariage est prévu pour l'automne.
La semaine suivante, un ami (toujours du même cercle) qui me demande si je suis disponible à une certaine date en août. "Bon ben réserve la date parce qu'on va se marier". Wow, encore une surprise ! Mine de rien ça commence à faire beaucoup, 3 mariages en moins de 4 mois, de 3 couples du même cercle d'amis proches. On a un peu tendance à se sentir seul dans ce genre de situation. Après ça j'ai regardé les autres couples d'amis présents et ils m'ont dit "non t'inquiète nous c'est pas pour tout de suite", un peu rassurant quand même, quand on est célibataire depuis toujours.

Le premier mariage à été très particulier, puisque j'ai joué de la guitare sur l'entrée de la mariée dans l'église. Un moment fort qui restera gravé dans ma mémoire. J'avoue que j'étais au bord des larmes (de joie) de les voir l'un avec l'autre devant l'autel. Certes les cérémonie de mariages peuvent parfois avoir l'air un peu ringardes, mais ça reste un symbole très fort. Pour le reste de la soirée j'étais assez alcoolisé, j'ai jouer pour l'ouverture du bal, dans l'ensemble une très bonne soirée.

Pour le deuxième mariage je me suis senti un peu plus seul, je en sais pas pourquoi. J'étais beaucoup plus mélancolique, et garde un souvenir mitigé de cette soirée (même si je suis très heureux pour mes amis, ils forment un très beau couple).

Le troisième mariages, j'ai un peu honte de le dire, mais ça a été une catastrophe. En fait il est lié à une "histoire" que j'ai eu avec la meilleure amie de la mariée, que je raconterai plus tard, du coup j'ai beaucoup de mal à en garder un bon souvenir...

Peu de temps après, le deuxième couple marié a annoncé qu'ils attendaient un enfant ! Wow, ça y est, ça devient vraiment sérieux là ! Ce qui m'a assez surpris, c'est que la femme (elle a mon âge) voulait à tout prix un enfant et assez rapidement, alors que l'homme était beaucoup plus réfractaire, du coup je ne sais pas trop comment il va gérer ça à long terme, mais je trouve que c'est une différence de vue assez importante. J'espère que le petit n'en pâtira pas.

L'été dernier un autre amis nous a annoncé ses fiançailles. Et de 4 ! Peu de temps après, quelques jours seulement après que Sarah m'ait quitté, j'ai appris que mes amis qui se sont mariés en premier attendaient un heureux évènement. Comme quoi les mauvaises nouvelles sont parfois suivit d'une bonne nouvelle !

Et voilà que mes amis avancent tous dans leur vie. Ils deviennent propriétaires, se marient, font des enfants. Je suis toujours seul et je vis chez mes parents...

jeudi 19 juillet 2012

Mon blocage avec les filles.

Hier soir j'étais invité à un barbecue chez des amis.
Au fond de moi j'espérais qu'il y aurait cette magnifique brune que j'ai déjà vu à deux autres soirées, Florence, elle vient toujours seule (enfin je veux dire, sans compagnie masculine ^^), mais je ne sais pas si elle est célibataire ou pas. Peut-être que cette fois si j'arriverai à lui parler, juste échanger deux ou trois banalités, histoire de faire connaissance. La première fois je n'ai même pas osé aller lui demander comment elle s'appelait...


Je dois dire que j'ai été très heureux de la voir arriver avec une autre amie, super, Henry ce soir va falloir que t'ais un peu plus d'assurance et juste engager une conversation.
Rah mes ces yeux ! Non c'en ai trop... Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire de toute façon ? Comme d'habitude je suis complètement tétanisé. Pourquoi les femmes m’impressionnent-elle à ce point ? Je n'arrive toujours pas à dépasser ce blocage, ce même blocage que j'avais déjà à 4 ans avec Marissa, il est toujours là. J'essaye de m’inclure dans les conversations avec les autres, mais je n'ai rien de vraiment intéressant à dire. Je me contente de la regarder, sans trop d’insistance pour ne pas me faire remarquer. Je ne voudrais pas passer pour un "creep", un salle type, bizarre, un peu pervers, celui décrit par la fameuse chanson de Radiohead, complètement déprimante quand on se reconnait dans les paroles... On a quand même croisé nos regard à quelques reprises, mais ça brûlait tellement son regard était intense. Une fois j'ai réussi à la regarder plus d'une seconde, ça paru être une éternité, j'ai craqué le premier et détourné le regard.


Au final je me dis que de toute façon on n'est pas dans la même "catégorie", et puis elle est tout le temps avec son téléphone, elle doit être en train d'envoyer des messages à son petit copain. Enfin je cherche toutes les excuses du monde pour justifier ma lâcheté.
Aujourd'hui je trouve tous les sujets que j'aurais pu aborder avec elle. Avec d'autres amies qu'on a en commun elle adore aller danser, elles vont souvent à des soirées salsa. Je ne sais pas danser. Peut-être que ça aurait été l'occasion de lui demander de m'accompagner à une de ses fameuses "soirées salsa" pour que j'apprenne à danser. Mouais ou bien c'est complètement idiot. C'est ça mon problème : c'est que je ne sais pas ce qu'il faut faire ou pas faire avec les femmes. Quoique je fasse, ce n'est jamais la bonne chose à faire. Je suis un "handicapé" des relations avec les femmes.


Et maintenant je compte juste sur une éventuelle autre soirée où je pourrais la voir à nouveau, peut-être que cette fois ci j'arriverai à dire quelque chose. Ou pas. Peut-être qu'elle ne viendra plus seule à la prochaine soirée...




Bonus :


mercredi 18 juillet 2012

Les raisons de ma solitudes.

Aujourd'hui je vais parler de quelque chose qui me tient particulièrement à coeur, même si je n'ai pas toutes les réponses.
Pourquoi cela me tient à coeur ? Parce que je veux remettre les choses au clair concernant mon point de vue sur les difficultés que je rencontre dans ma vie sentimentale.

Beaucoup se trompent en pensant que quelqu'un de seul, comme moi, part du principe qu'il "mérite" une relation, et que s'il n'y arrive pas c'est que c'est de la faute des autres, notamment celle des femmes. C'est totalement faut. En ce qui me concerne tout du moins. J'ai bien conscience que le seul responsable de ma solitude c'est moi (et un peu "pas de chance" aussi).
J'ai 27 ans, et je pense avoir assez de jugeote pour savoir que le dénominateur commun à toutes mes histoires foireuses, c'est moi. Alors les raisons son multiples, et je ne vais pas toutes les énumérer, mais elles me concernent toutes.
Il y a bien entendu mon physique qui, même s'il n'est pas rédhibitoire, n'est pas avantageux (c'est un euphémisme ici, on en va pas se le cacher). L'attirance physique est important dans une relation (même primordiale), et jamais je n'oserais tenir une femme pour responsable de ne pas être à son goût, ça serait ridicule !
Il y a aussi ma timidité. J'en ai assez longuement parlé ici, ma timidité est presque maladive, et elle m’empêche d'aborder qui que ce soit de but en blanc. Pour que je puisse parler de façon "naturelle" à quelqu'un, en particulier une femme, il me faut du temps, beaucoup de temps. Ça ne se fait jamais (ou presque) à la première rencontre. Si la femme en question me plait ça devient presque mission impossible, et elle a plutôt intérêt à y mettre du sien, et à me mettre à l'aise. Ou alors qu'il y ait un "feeling" particulier qui fasse que j'ai confiance en elle. Bien entendu, jamais je ne reprocherais à une femme de ne pas faire l'effort de me parler, puisque moi même c'est quelque chose qu'il m'est très difficile de faire.
Lié aux deux points précédents, j'ai aussi un gros déficit de confiance en moi, tout simplement parce qu'ayant très peu de succès et beaucoup d'échecs, j'ai sans cesse cette impression de ne pas en valoir la peine. J'ai beaucoup de mal à voir ce que je pourrais apporter à une femme, alors à quoi bon ?
Et bien sûr il ne faut pas oublier l'importance du facteur chance, c'est à dire tomber sur la bonne personne au bon moment. Ça m'est arrivé une fois, il manquait juste les bonnes circonstances. Puet-être que ça arrivera à nouveau.

De même, je ne blâmerai jamais personne de ne pas rester avec moi. La seule femme que j'ai eu dans ma vie m'a quitté au bout d'un mois, et croyez-moi, j'ai conscience que, même si elle m'a donné en excuse une "incompatibilité religieuse et familiale", si elle m'a quitté c'est avant tout parce que ce que je lui apportais n'étais pas suffisant. Elle s'est sans doute lassée de moi, et ce qui est sûr c'est que je ne valais pas la peine qu'elle se mette à dos sa famille. Peut-être même que sa famille n'a rien à voir là dedans (même si j'ai dû mal à croire qu'elle m'aurait menti), et qu'elle n'étais tout simplement pas attiré par moi comme elle pensait l'être au début.

Maintenant tout ceci ne m'empêche pas d'avoir des opinions. Et de la même façon qu'il m'arrive de constater que certains hommes tiennent pour responsables de leurs malheur la Terre entière, et en particulier les femmes , il m'arrive aussi de constater que certaines femmes se plaignent continuellement de tomber tout le temps sur "des connards" et que de ce fait, tous les hommes sont des connards. Malheureusement, le simple fait de constater que certaines femmes ont aussi leur part de responsabilité dans leurs propres échecs et que tout n'est pas à mettre sur le dos des hommes me fait passer pour un misogyne qui pensent que tout est de la faute des femmes, que tout m'est dû, que ce n'est pas juste que ces femmes aillent toujours vers les même salauds alors que je suis un mec génial...
Et là je me dis "eh une petite pause là, c'est quoi le rapport ????"
Pour être franc, une femme assez "naïve" pour aller tout le temps vers le même connard, ça ne m'intéresse pas. Les femmes qui me plaisent (et qui sont souvent en couple) sont pour la plupart avec des hommes très bien sous tout rapport. Je ne suis en aucun cas jaloux des manipulateurs qui peuvent ramasser toutes les "connes" qui tombent dans leur panneau (pardonnez moi l'expression, mais c'est le mot !).
A partir de là j'ai du mal à comprendre qu'on puisse me reprocher d'en avoir après les femmes juste "parce qu'elles ne veulent pas être avec moi". Je n'ai jamais fait ce reproche à aucune femme, et je ne le ferai jamais.


J'ai écrit cet article parce que j'ai été blessé par des personnes qui m'ont mal jugé, certainement parce qu'elles ne me connaissent pas vraiment. Je le dis et je le répète, je ne suis pas celui que vous croyez, je suis comme je suis, avec mes (nombreux) défauts, j'ai conscience d'être le seul responsable de ma solitude, et je ne blâmerai jamais personne d'autre.

mardi 17 juillet 2012

Le syndrome du "gentil garçon".

Aujourd'hui je vais vous parler d'un truc qui est vachement à la mode en ce moment. On voit fleurir ça un peu partout sur les blogs, notamment ceux qui parlent de relations amoureuses ou de "séduction". Je préfère prévenir tout de suite que j'ai un peu de mal avec tous ces sites sur la "séductions", les "pick up artistes" et tous ces trucs du genre. En fait je trouve ça assez triste en d'une certaine manière assez révélateur de notre société actuelle que certains se sentent obligés d'avoir recours à des techniques de manipulation pour espérer attirer l'attention d'au moins une fille...
Ce dont je vais parler c'est du soit disant syndrome du "gentil garçon", ou "nice guy" pour les anglophone. Pour certains (ou certaines) ces garçons seraient gentils uniquement pour s'attirer les faveurs des femmes.

Avant d'aller plus loin, je vais (encore) parler un peu de mon expérience personnelle. J'ai 27 ans. Pour ceux qui ont suivit le blog, vous savez que je n'ai pas eu beaucoup de chance en amour (euphémisme). en fait à mon 26ème anniversaire je n'avais encore jamais fait "un bisous sur la bouche" à une femme.
Souvent on me dit que je suis gentil. Depuis toujours. en réalité je ne suis pas toujours gentil, mais je pense avoir un bon fond. Ce qui est certain, c'est que j'aime particulièrement la gentillesse. En réalité, la méchanceté (surtout quand elle est gratuite) me met mal à l'aise. Du coup je suis parfois sans doute "trop gentil" (ce concept m'étonnera toujours, mais bon, quand on vit dans une société comme la notre, être "trop gentil" est considéré comme une tare), mais jamais dans le but d'obtenir quelque chose. Car oui, vraisemblablement il est inconcevable que quelqu'un soit gentil par nature. D'après certains, être gentil c'est forcément être dans l'attente de quelque chose. Alors parfois c'est le cas. Mais pas toujours. Plus haut je disais que la méchanceté me mettais mal à l'aise, c'est aussi le cas de la mienne. Quand je suis "méchant" envers quelqu'un, je ne me sens vraiment pas bien, j'arrête pas d'y repenser et j'ai juste envie de me cacher dans un coin parce que j'ai honte.
Vous imaginez bien que si j'étais gentil dans le but de, je cite, "mettre les filles dans mon lit", j'aurais un taux d'échec assez impressionnant ! Dans le genre manipulateur on a vu mieux. D'ailleurs je sais très bien que ma "gentillesse" est plus un handicap qu'autre chose. Souvent on me dit (encore récemment de la part d'une collègue) "Henry tu vas forcément rencontrer quelqu'un, des hommes gentils comme toi il y en a pas beaucoup" (rire gêné). Mais ma gentillesse, c'est tout ce que j'ai. Je ne peux pas compter sur un physique avantageux, je ne peux pas compter sur ma "tchatche", je ne peux pas compter sur mon humour. Tout ce que j'ai, c'est ma gentillesse. Donc lire constamment des articles sur "les gentils qui ne sont en fait que des salauds manipulateurs qui n'ont pour seul but de mettre les filles dans leur lit, parce qu'ils sont sexistes et qui pensent que ça leur est acquis", ça me fait vraiment déprimer. La seule chose de "bien" en moi me fait passer pour un manipulateur pervers et vicieux. Il ne me reste que mes yeux pour pleurer (et quand je pleurerai on me dira d'arrêter de faire ma victime, que je n'ai que ce que je mérite).

Voilà, j'espère que certains comprendront un peu mieux le point de vu des "gentils", qui ne demandent rien à personne, si ce n'est un peu de respect et de compassion, rien de plus.

lundi 16 juillet 2012

27 ans...

Pour ceux qui ont un peu suivi, c'était mon anniversaire il y a deux jours. J'ai eu 27 ans. Un âge banal, me direz-vous.
Oui et non, en fait ce cap est assez particulier pour moi, et pour différentes raisons, même si je n'ai jamais vraiment été troublé par les années qui avancent, avoir 30 ans bientôt ne me fait pas vraiment peur.


27 ans, c'est l'âge qu'avaient mes parents quand je suis né.
Ça implique pas mal de choses. A mon âges, mes parents été mariés, propriétaires et avaient 3 enfants. Oui je sais les temps ont changé, mais quand même. Où est-ce que j'en suis, moi ? Je n'ai aucune vie sentimentale, je vis chez mes parents avec un boulot précaires et sans réelles perspectives d'avenir.
Mine de rien ça veut aussi dire que même si je suis encore jeune, l'horloge tourne. Et ça ma calvitie et mes cheveux gris sont là pour me le rappeler tous les jours. Travailler au quotidien avec des ados qui n'étaient pas nés pendant la coupe du monde de 98 n'aide pas non plus...

27 ans, c'est l'âge qu'avait Sarah quand elle a divorcé. Outch. C'est aussi l'âge qu'elle avait quand elle était enceinte de sa fille. Elle a eu une longue relation sérieuse, avec mariage et enfant à la clé, qui s'est terminé à l'âge où moi j'ai tout juste embrassé une fille... Elle en fait, quelle ironie !

27 ans, c'est l'âge auquel sont morts beaucoup d'artistes entrés dans la légende. Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain, et plus récemment Amy Winehouse... entre autres.
Si jeunes, et pourtant ils avaient déjà accompli tellement ! Ça me laisse quelques mois pour devenir célèbre, mourir et peut-être entrer dans la légende...

dimanche 15 juillet 2012

Marrisa : suite et fin.

Il y a plus d'un an j'ai commencé à vous raconter l'histoire avec Marissa. Depuis il s'est passé deux trois petites choses, j'en parlerai à la fin.

Donc nous voilà au collège, où je peux enfin la revoir. Mais je ne peux toujours pas lui parler, toujours ce blocage. Ce qui est assez amusant c'est que du coup j'ai commencé à m'intéresser à sa meilleure amie. Ça n'a pas duré très longtemps. En fait le temps du collège j'ai eu pas mal de coup de coeurs, qui ont été plus ou moins intenses, qui ont duré plus ou moins longtemps, mais en tout cas jamais je ne les ai oubliées. Ce qui reste constant c'est mon incapacité à leur parler, à en parler tout court à qui que ce soit. au fur et à mesure que les année avancent, je vois mes amis s'intéresser de plus en plus au filles, mais de façon assez "sexuelle", alors que moi j'ai toujours cette approche différente, je n'ai pas vraiment d'attirance sexuelle pour les filles, c'est tout autre chose, même quand c'est principalement basé sur le physique, c'est vraiment étrange. En parlant de cet aspect physique, ce qui me plaisait chez les filles c'était leur visage (c'est toujours la première chose que je regarde chez une femme aujourd'hui, même si personne ne me croit jamais), alors que mes copains étaient tous là à dire "wow elle est trop bonne celle là, matte ses nichons !", il y avait vraiment un décalage que je n'arrivais pas à comprendre.
En ce qui concerne Marissa, à chaque fois que je la voyais c'était un nouveau coup de foudre. Elle était à chaque fois plus belle que dans mes souvenirs. J'étais toujours incapable de lui adresser la parole. en fait je crois que je ne lui ai jamais parlé en face. Ses yeux m'hypnotisent !
après avoir finit le collège je l'ai revue une fois par hasard en passant pas loin de chez elle, et encore une fois c'était le coup de foudre, rien à faire, j'avais beau me dire que mes souvenirs d'elle étaient biaisés, elle était encore plus sublime que la fois précédente.
Après ça je ne l'ai plus revue, pendant des années ! J'en ai quand même parlé à quelques amis qui la connaissaient. Il m'ont dit que c'était une personne assez réservée, et qu'elle n'était sortie avec aucun garçon jusqu'à assez tard.

Pendant mes études supérieures je continuais de penser à elle de temps en temps. J'ai même finis par essayer de la retrouver sur internet, en vain. C'est à ce moment là que j'ai créé mes comptes facebook et copains d'avant.
Un ou deux ans plus tard ça a finit par payer ! Elle s'est inscrite sur copain d'avant et je l'ai ajoutée en "connaissance". C'est là que j'ai vu qu'elle avait une homme dans sa vie depuis un certain moment déjà. Bien entendu c'était assez prévisible, c'est la vie !
Finalement elle s'est aussi inscrite sur facebook et je l'ai ajoutée comme amie, mais je n'ai toujours pas pris contact avec elle. De toute façon qu'est-ce que je pourrais lui dire ?
Quelques mois plus tard j'ai fini par la revoir, un peu par hasard, à une fête de son village. Je suis allé au comptoire prendre à boire, et là qui me sert ? Sa meilleure amie, que je n'avait pas revue depuis le collège? On papote un peu, se racontent nos vie, et tout d'un coup je ne faisais plus attention à ce qu'elle disait, mon regard c'était porté sur la plus belle femme que je n'avais jamais vu : elle était là, assise en train de discuter avec son copain, je ne pouvais plus détourner mon regard, mon coeur a battu comme il avait rarement battu, en tout cas jusqu'à cet instant. Je ne sais pas si vous connaissez Wane's World, ben imaginez la scène où Wane voit Cassandra pour la première fois, avec la musique et tout, ou alors quand Gart voit son idéal féminin, ben pareil.
Enfin bref, je suis rentré chez moi bourré, de toute façon on ne se connait même pas, et elle a un copain.

Là où c'est devenu un peu gênant, c'est quand une amie commune a ajouter une photo de notre fameuse première communion sur facebook. Mon meilleur ami de l'époque qui commente "dis Henry, Marissa c'était pas ton amoureuse à l'époque ?". Grand moment de solitude. A 25 ans, 15 ans après l'évènement, j'ai été troublé par cette déclaration publique. J'étais derrière mon PC et je ne savais plus ou me mettre. La fille qui a posté la photo joue le jeu et répond "mais chut fallait pas le dire !", et lui de répondre "c'est bon c'était il y a 15 ans, y'a prescription !", si seulement il savait...
Marissa, elle, n'a pas réagit (elle a forcément vu les commentaires, étant "marquée" sur la photo en question). Mais je crois qu'elle ne devait pas savoir jusqu'à ce moment là, en tout cas sa meilleure amie ne savait pas vu un de ses commentaires qui a suivi.

Il y a un peu plus d'un an j'ai appris qu'elle était enceinte. Je ne sais plus si c'était avant ou après avoir parlé d'elle sur ce blog. Quoi qu'il en soit j'étais heureuse pour elle, c'était sérieux avec son copain, apparemment ils avaient acheté un terrain dans son village d'enfance pour construire un foyer. Le petit est né pas longtemps après mon histoire avec Sarah. Quelques mois après, en janvier, j'ai compris que ça n'allait plus entre elle et son copain. Apparemment il l'a quitté pour une autre femme, alors qu'ils venaient juste d'avoir un enfant !
J'en ai parlé à une amie, elle me disait qu'elle ne croyait pas au hasard et que ça devait être un signe. Finalement 3 mois après, je me décide à lui envoyer un message sur facebook pour prendre des nouvelles. C'est la première fois de ma vie que je lui "parlais" je crois. On s'est échangé 2 ou 3 messages puis s'en est resté là. C'était en début d'année, depuis je n'ai pas trop de nouvelles. Elle fait comme elle peut pour élever son fils tout seul.

Comme quoi on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, on pense fonder une famille avec la personne qu'on aime, puis le destin en décide autrement. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec l'histoire de Sarah, qui a divorcé alors qu'elle était encore enceinte...

Anniversaire en famille.

Comme je le disais dans mon précédent article, hier je suis allé chez ma soeur, et on a en quelque sorte "fêté" mon anniversaire en famille.

D'habitude je ne fête jamais mon anniversaire, en fait la dernière fois que c'est arrivé c'était pour mes 18 ans, j'avais fait une sorte de grosse fête chez moi avec des potes du lycée, histoire de fêter la fin du bac. D'ailleurs c'est la seule fête que j'ai faite avec des "amis". Quand j'étais plus jeune je le fêtait assez régulièrement en famille, on va dire jusqu'à mes 10 ans au moins, après je ne sais plus trop.

Bon du coup je vais parler un peu de ma famille. J'ai deux soeurs, l'une est mariée et l'autre a deux enfants.
La première (de 2 ans mon aînée) quand elle était plus jeune était du style à aimer les "mauvais garçons", elle a eu des relations assez courtes mais plutôt tumultueuses, dont une avec un vrai psychopathe, qui a mené à un avortement et qui a failli finir en suicide. Son mari est quelqu'un qui me ressemble beaucoup, physiquement et un peu dans sa manière d'être, un peu renfermé sur lui-même. C'est un mec vraiment bien à part ça, mais après 3 ans de mariage je ne crois pas qu'elle soit vraiment heureuse avec lui. Ils ne se voient pas souvent à cause de leurs emplois respectifs.
Mon autre soeur est pus âgée (de 5 ans mon aînée). Elle est avec le même homme depuis le collège. Donc elle a passé plus de la moitié de sa vie avec lui. Ils ne se sont jamais mariés bien qu'ils se soient fiancés à plusieurs reprises. Mon beau frère est littéralement le plus gros beauf que je connaisse. Il est raciste, pas très fut-fut, en fait je peux de moins en moins l'encadré. Je pense que s'il n'y avait pas mes nièce et neveu ça fait un moment qu'il aurait pris mon point dans sa tronche.
Mes parents je les aimes beaucoup, le problème c'est que ma mère est dépressive et limite alcoolique, et mon père a tendance à devenir très con quand il a bu (ce qui est arrivé hier).
En fait quand on fait des repas de famille comme ça, j'ai l'impression de ne pas trop cadrer, et je me demande ce que je fais là. Même quand c'est pour mon propre anniversaire. Bon faut dire qu'en ce moment j'ai le moral à zéro parce que je repense beaucoup à ce qui s'est passé il y a un an presque jour pour jour...
Parfois je me demande ce qu'il pense de moi, et puis je repense à ce qu'ils disaient de mon oncle (un des jeunes frères à ma mère) quand il avait mon âge et qu'il était à peu près dans la même situation que moi. en fait je préfère même pas savoir ce qui se dit derrière mon dos. Et ça va de même pour les amis, je me doute qu'ils doivent parler de moi quand je suis pas là...

samedi 14 juillet 2012

Verdict :

Solution B, je l'oublie.
Bien que ça ne m'étonne pas, je suis quand même terriblement déçu. Peut-être que c'est ce qu'il me fallait pour tourner la page... ou pas :(

Sinon après avoir passé cette journée d'anniversaire seul cloîtré chez moi, je suis sorti avec des amis pour voir un concert dans le même bar que d'hab. Quelque chose d'assez surprenant s'est produit : quand je suis arrivé, la serveuse qui m'avait payé un verre la semaine précédente m'a souhaité un bon anniversaire. Le truc c'est que je ne sais pas du tout comment elle l'a su ^^

Enfin bref, demain journée en famille pour "fêter" mes 27 ans de vie pathétique. Youpi.

vendredi 13 juillet 2012

Toutes les bonnes choses ont une fin.

Et c'est vraiment nul.

Pourtant a priori je n'étais pas le plus attaché, et ça me donne vraiment l'impression que nous les hommes, nous fonctionnons totalement différents des femmes. Elles s'attachent vite mais oublient vite aussi. Je mets du temps à avoir confiance, mais je n'oublie jamais.

Quelques jours après cette rupture, je n'ai pas pu m'empêcher de lui envoyer un long message, parce que je n'avais rien pu dire sur le moment. Je lui ai expliqué pourquoi ça m'avait mis dans cet état, je lui ai dit ce que je n'avais pas réussi à lui dire jusqu'à présent : que c'était la première femme dans ma vie.
Je lui ai dit mon incompréhension qu'une femme divorcée avec enfants de 32 ans ne puisse pas mener sa vie comme elle veut (on me reproche souvent de vivre chez mes parents, mais ils ne m’empêchent pas de fréquenter qui je veux !). Je lui redemande ce que ELLE veut.

J'ai eu le droit à une réponse, que je pense sincère, mais qui ne change rien à la situation. Dans ce message (de mémoire, j'ai tout supprimé...) elle me dit que je suis un homme génial et que j'ai besoin d'une femme pour s'occuper de moi, que ce n'est pas gérable avec sa famille et sa fille. Elle me dit qu'elle ne fait pas assez confiance en l'amour pour prendre le risque de se mettre ses parents à dos. Elle me dit qu'elle se lasse vite. Je pense que jusqu'à maintenant j'avais occulté cette partie de la réponse, mais je comprends maintenant, presque un an plus tard, qu'elle voulait sans doute me dire qu'elle s'était déjà lassée de moi (ça rejoint ce que je dis au début de l'article).
Sa situation lui convient comme ça pour le moment. Bien entendu elle veut qu'on reste amis parce qu'elle aime passer du temps avec moi.

Inutile de vous dire que depuis on s'est très peu revus. Un fois 3 jours après dans le cadre du travail, puis à l'occasion de repas entre anciens collègues. Le dernier date de... la Saint Valentin (mes autres collègues n'étant pas au courant, il ne pouvaient pas se douter que cette date ne me convenait pas spécialement...).

Au début on s'est envoyé encore quelques messages. Un mois après notre rupture je lui ai envoyé un message pour son anniversaire, dans lequel je lui dis (en arabe) qu'elle me manque beaucoup. Elle me répond que je lui manque également... Une autre fois (un peu avant ou après, je ne sais plus), je lui envoie un message et elle me dit "justement je pensais à toi".
Les autres messages que j'ai eu d'elle depuis n'ont plus été personnels, mais plus des messages collectifs pour tous les anciens collègues. De mon côté j'ai fait l'erreur de lui envoyé des messages où j'ouvrais mon coeur, mais ils n'ont jamais eu de réponse.

Finalement, comme j'aurais dû le prévoir, nous ne sommes pas restés amis, juste de simples connaissances. J'ai finis par supprimer tout ce qui la concerne, les photos, notamment celles des vacances, tous les messages (sms et facebook, mails...), je l'ai supprimée sur facebook puis bloquée.
Mais une chose que je n'arrive pas à faire c'est l'effacer de ma mémoire. Il n'y a pas un matin ou un soir où je ne pense pas à elle. Tous les jours elle est la première chose à laquelle je pense en me réveillant et la dernière chose à laquelle je pense avant de m'endormir.

Et pour elle je n'existe plus. J'ai dû mal à comprendre comment j'ai pu passer de l'homme dont elle ne pouvait plus se passer, qu'elle voulait prendre dans ses bras, qu'elle voulait à ses côtés le matin, à rien du tout, celui à qui on ne répond plus, celui à qui on n'envoie pas de message pour son anniversaire. C'est quelque chose qui me dépasse.
Et pourtant je donnerais tout ce que j'ai, tout ce que je possède, pour la serrer dans mes bras, parce que c'est la seule chose dont j'ai besoin.

jeudi 12 juillet 2012

Un (tout petit) moment de bonheur.

Vous imaginez mon euphorie quand Sarah est partie de chez moi ! Ça y est, quelque chose de bien est enfin arrivé dans ma vie après tout ce temps !
Les jours qui ont suivis on s'est envoyé pas mal de messages, une bonne dizaine par jour. On ne s'appelait pas, parce que je déteste le téléphone et elle le sait. Le problème c'est que, comme dit dans l'article précédent, on ne pouvait pas trop se voir, et il ne fallait pas que ça se sache, à cause de sa famille, ses parents notamment. Chose rendue encore plus difficile avec sa fille de 5 ans qui peut à tout moment aller tout raconter à sa grand mère...

Après une petite semaine elle me propose de passer chez elle, assez tard, quand la petite dort. J'ai d'abord passé la soirée avec des amis dans un bar que je fréquente régulièrement. J'ai bu 2 bières histoire de me détendre un peu. En partant je dis à un de mes meilleurs amis que je vais voir ma copine, il me saute presque au coup de joie.
J'arrive chez elle, on s'embrasse on s'installe dans son salon et là tout va super vite. En même pas 5 min on se retrouve tous nus dans son lit ^^
J'avoue que c'est allé beaucoup trop vite pour moi, j'ai perdu tous mes moyens, mais c'est pas grave, j'étais juste heureux d'être avec elle. Le seul truc embêtant c'est que je n'ai pas pu rester chez elle.
La semaine qui a suivi on a profité de l'absence de mes parents pour passer 2 nuits ensemble. C'était tellement merveilleux de me réveiller à côté de la femme que j'aime.Vraiment. C'est ce qui me manque le plus. Maintenant tous les matins j'ai envie de pleurer en repensant aux moments magiques que j'ai passé avec elle, elle me manque tellement.

Bon, faut bien qu'on en parle, sur les trois soirées qu'on a passé ensemble, je peux affirmer que sexuellement je ne vaux pas un kopeck, mais ça c'était prévisible. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais disons que je n'étais pas en grande forme, si vous voyez ce que je veux dire. Malheureusement j'ai n'ai pas eu de "séance supplémentaire" pour rectifier le tir. Pour être franc actuellement je me considère toujours comme puceau, et le peu d'expérience que j'ai eu m'a plutôt conforté dans l'idée que tout ça ce n'était pas pour moi :/
Au moins j'aurais eu la chance d'essayer un jour, avec une femme formidable qui comptait vraiment pour moi. Et j'ai toujours la naïveté de croire que c'était réciproque.

Après ces trois soirées on ne s'est plus revu jusqu'au départ en vacances. On s'est envoyé beaucoup de messages. Pour les vacances c'était beaucoup plus délicat comme sa fille est partie avec nous.
Une fois arrivé on a juste passé une journée ensemble. Ma cousine était aussi là donc ce n'était pas ce à quoi j'avais rêvé comme vacances... Ensuite elle est partie chez son frère. On a continué à s'envoyer des messages. On s'est revu au bout d'une semaine, toujours avec sa fille et ma cousine, puis finalement on a repassé une soirée ensemble une semaine après, juste avant de repartir. entre temps j'avais remarqué qu'elle me donnait moins de nouvelles. J'ai senti que quelque chose n'allait déjà plus.
Après notre retour elle ne m'a pas donné de nouvelles pendant plus de 24h, de mon côté je n'ai pas insisté et je ne lui ai pas envoyé de message. Puis le message classique que personne ne veut recevoir, "est-ce qu'on peut se voir j'ai quelque chose à te dire". Voilà, à ce moment là je savais que c'était fini. Un mois et deux jours seulement après notre premier baisé, elle allait me quitter.

Elle est venue chez moi, je lui ai proposé à boire mais elle n'a rien voulu. On s'assoie sur le même clic clac où on s'était assis un mois avant. Elle me dit "ça ne peut pas continuer comme ça, ça ne nous mène nul part, avec mon nouveau boulot et ma fille on en pourra plus se voir, je ne pourrais pas te consacrer de temps, je veux qu'on arrête".
...
"Dis quelque chose !"
"Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Je ne suis pas d'accord, mais je ne peux pas te forcer..."
Je me mets à pleurer comme une merde et elle me dit "ne me fais pas ça !" (lol, de la part de celle qui vient de me briser le coeur), "je suis désolé...".

Ça aurait pu finir là, mais elle est restée pas loin d'une heure, à me prendre dans ses bras et à m'embrasser. Je comprenais plus rien. Pourquoi elle faisait ça si elle voulait me quitter ?
J'arrivais rien à sortir de ma bouche, je ne savais vraiment pas quoi dire... sur le moment. A part baragouiner "c'est parce que j'en vaux pas la peine".

Enfin voilà, encore aujourd'hui je suis confus, je n'ai aucun doute sur sa sincérité, mais quand même, est-ce une histoire de religion et de famille, où est-ce tout simplement la meilleure excuse qu'elle a trouvé parce que je ne lui plaisais tout simplement pas.
Tout cette histoire, j'ai l'impression que ce n'était que de la pitié. Si je n'avais pas pleurer la première fois, peut-être qu'elle n'aurait pas craqué. Peut-être que c'est pour ça qu'elle n'a pas arrêté de m'embrasser alors qu'elle venait de me quitter, comme un lot de consolation, pour que j'arrête de pleurer.

Moi tout ce que je voulais c’était passer des bons moment avec elle. C'est tout. Maintenant je suis à nouveau seul comme je l'ai toujours été, en sachant à côté de quoi je passe. Ma vie était déjà un enfer, maintenant je suis encore plus au fond....

mercredi 11 juillet 2012

Challenge !

Si elle m'envoie un message pour mon anniversaire, je l'appelle. Dans le cas contraire je l'oublie à tout jamais...

Elle n'est pas venue !

Par rapport à mon message d'hier... Elle comptait passer aujourd'hui au boulot histoire qu'on mange ensemble avec les collègue, mais finalement elle n'a pas pu venir. C'est peut-être pas une mauvaise chose, même si je MEURS d'envie de la revoir.
Maintenant je n'ai plus qu'à tenir le coup et ne pas la recontacter. Même si j'espère toujours qu'elle m'envoie un message pour mon anniversaire dans quelques jours.

Edit : je vais un peu compléter mon post d'origine.
Une des raisons pour lesquelles je tiens absolument à la revoir, je dirais même la raison la plus importante, ce n'est pas parce qu'on est "sortis ensemble", c'est parce qu'on avait un lien spécial depuis le début. Elle était une amie pour moi, et un peu plus que ça. Elle me donnait le sourire à chaque fois que je la voyait. Ce n'est pas juste une histoire de sentiments ou de sexe (j'étais particulièrement mauvais dans ce domaine, j'en reparlerai dans le prochain article), ça va au delà de ça. Si je lui ai écrit une lettre il y a un an, c'est parce que j'avais peur de la perdre. Pas perdre la petite amie, parce qu'elle ne l'était pas encore. Non, perdre cette femme en qui j'avais confiance et qui a su me redonner confiance dans une certaine mesure. Et maintenant je l'ai perdue, et je suis dévasté !
La revoir ne m'aidera certainement pas, tant que je n'aurais pas tourné la page. Mais je n'ai pas envie de tourner cette page qui a été un des rares moments dans ma vie où j'ai été heureux...

mardi 10 juillet 2012

Premier baiser.

Titre un peu ringard pour cet article, qui vous rappellera peut-être un sitcom débile des années 90.

Je vais reprendre l'histoire avec Sarah là où je me suis arrêté. Donc je l'attends impatiemment, et là, coup de téléphone ! Elle est en bas de chez moi, je vais lui ouvrir. La pression monte, mon coeur bat à 100 à l'heure.
Je lui ouvre la porte, on se fait les bises, sourires gênés... On monte et je lui propose à boire. Mon père n'a pas pu s'empêcher de jouer au curieux et est venu lui dire bonjour (je crois qu'il n'avait plus trop espoir que je ramène une fille à la maison un jour...). On s'installe dans mon bureau et on rentre dans le vif du sujet. Et là j'ai vécu ce moment gênant mais tellement agréable, on ne sait pas trop quoi dire, en fait y'a pas besoin de dire grand chose.
"Alors, qu'est-ce que tu voulais me dire"
"J'avais préparé quelque chose, mais là je ne sais pas quoi dire, il n'y a rien qui vient !". Elle rougit. C'est la première fois que je la vois dans cet état, elle qui a l'air tellement solide.
[Plus tard j'ai appris par ma cousine (qui m'avait dit qu'elle n'était au courant de rien...) qu'elle était venue me dire que ce n'était pas possible entre nous à cause de sa famille et de sa... religion. Oui, parce qu'il y a quelque chose dont je n'ai pas parlé jusqu'à présent parce que pour moi ça n'avait aucune importance : elle est musulmane, d'origine marocaine. Ses parents sont plutôt à cheval sur les traditions, donc pas de fréquentation d'un homme non musulman, encore moins s'il est plus jeune qu'elle (elle a 6 ans de plus que moi).]
Moi bien entendu, n'ayant jamais été dans cette situation, je ne savais pas quoi faire, j'étais comme sous l'effet d'une drogue. C'est moi qui la mettais dans l'état là ? Elle a finit par me dire qu'il fallait qu'on clarifie la situation. Ça faisait un moment que je lui "courais" après, certes de façon très maladroite. Je ne sais plus exactement ce qu'on s'est dit, on a parlé de sa famille, ses parents et sa fille, du fait qu'on ne pourrait pas beaucoup se voir, que personne ne pourrait être au courant. Je lui ai dit que j'étais passé à côté de tas de choses dans ma vie, que je ne voulais pas une nouvelle fois vivre avec des regrets. elle a ensuite parlé de ma timidité, et là j'ai craqué et j'ai pleuré. C'est un sujet extrêmement sensible pour moi, et j'ai l’impression qu'elle arrivait à voir ce que les autres ne voyaient pas. Pour elle j'étais la personne la plus timide qu'elle n'avait jamais vu, limite maladif. Mais même si j'étais terrorisé par la situation, avec elle j'avais confiance.
On s'est rapproché tout doucement, nos mains se frôlaient, sans que ni l'un ni l'autre n'eu le courage d'aller trop loin. Ce moment, gênant mais agréable, restera gravé à jamais dans ma mémoire (désolé d'utilisé des termes si "à l'eau de rose").
J'ai pas eu le temps de réaliser ce qui m'arrivait, elle a posé son verre et s'est jetée sur moi pour m'embrasser par surprise. Wow, voilà, c'est fait, pour la première fois de ma vie, A 26 ANS, une femme m'embrasse. Je ne vais pas mentir, sur le coup je n'ai pas trouvé ça très agréable. Elle y est allé plutôt violemment, et je n'étais pas vraiment dedans. Mais quand même, j’avais franchis un cap. J'ai de loin préféré tout ce qui en a suivi, elle sa tête sur mes genoux, me prenant la main, les caresses, ça n'a duré que quelques minutes mais ça reste sans doute le meilleurs moment de ma vie...
Elle n'a pas trop tardé et est rentré chez elle (en partant ma mère à fait elle aussi sa curieuse, comme mon père 2 heures plus tôt ^^). On s'est encore embrassé juste avant quelle parte. C'était le début d'une belle histoire. Seulement beaucoup trop courte...

J'ai craqué...

Bon, mon histoire semble décousue parce que je ne raconte rien dans l'ordre. En même temps j'ai un an à rattraper et il y a encore plein de choses qui se passent dans ma vie en ce moment même. J'ai arrêté de vous compter mon histoire avec Sarah au moment où ça devient le plus intéressant (en tout cas pour moi ^^), mais je vais faire un bon d'un an dans le futur, c'est à dire en ce moment même. Je vous raconterai ce qui s'est passé entre les deux un peu plus tard. Notre histoire a duré un mois, on s'est revu deux ou trois fois au début, puis de moins en moins souvent, jusqu'à ce qu'elle ne réponde même plus aux messages. A ce moment là j'ai décidé de l'effacer "définitivement" de ma vie. Enfin ça c'est ce que je croyais. En réalité je n'ai pas pu m'empêcher de lui envoyer un message samedi, juste après avoir écrit mon dernier message sur le blog. Comme si raconter notre histoire me rendait encore plus nostalgique. Et puis comme je le disais dans cet article, ça faisait un an jour pour jour que je lui avais laisser la lettre... Donc rien d'ambigu dans ce texto, juste une salutation histoire de prendre des nouvelles. Comme d'habitude je me suis senti mal après, en attendant sa réponse, d'autant plus quelle n'avait jamais répondu à mon message précédant (un peu plus ambigu...). Finalement elle me répond, en fait elle voulait passer à notre bureau, mais a eu un contre temps. Du coup elle devrait passer cette semaine, mais je ne sais pas quand... Je ne sais pas encore comment je vais encaisser de la revoir, je n'ai toujours pas tourné la page, et si la voir va me faire un bien fou, ça va aussi remuer le couteau dans la plaie...

samedi 7 juillet 2012

Sarah et moi.

Le jour qui suit je devais aller à un festival près de chez moi. Je n'ai pas eu de réponse de sa part par rapport à la lettre, juste un message pour me souhaiter un bon weekend. J'avoue que sur le moment j'étais un peu confus... A-t-elle vu la lettre ? L'a-t-elle lue ? Qu'est-ce qu'(elle en pense ? Pourquoi elle ne m'en parle pas ?
Par la suite j'ai appris (par ma cousine qui est une de ses meilleures amie, enfin à l'époque) que ça l'avait perturbé et qu'elle ne savait pas trop comment le prendre, c'est pour ça que je n'ai aps eu de réaction immédiate de sa part.
Mon weekend finit, elle m'envoie à nouveau un message pour me demander comment c'était, je lui répond que c'était super et lui demande comment était le sien, et là elle me répond "super, j'ai une ta petite lettre, qui m'a fait très plaisir et même perturbé", ou quelque chose dans le style, depuis j'ai supprimé tous nos messages... Message intrigant... Qu'entend-elle par "perturbé" ? Je lui demande alors "perturbé en bien j'espère", "oui, je crois !". Ne sachant vraiment pas quoi répondre à ça je lui souhaite bonne nuit.

Trois jours plus tard c'est mon anniversaire, et elle est la première à me le souhaiter en m'envoyant un message à minuit pile. Je ne peux m'empêcher de penser que ce n'est pas un hasard. A ce moment là j'avais un grand sourire aux lèvres, elle pensait à moi !
Les jours qui ont suivis on s'est cherchés mutuellement. Elle est venue me parler un soir en me demandant ce que je faisais, j'ai finit par l'inviter à sortir au cinéma. Je n'en revenais pas  moi même. C'était une super soirée. Je n'ai rien tenté le soir là, j'étais juste tellement heureux d'être à ses côtés. Juste nous deux. On s'est quitté devant chez moi, puis on s'est envoyé quelques messages.

Quelques jour plus tard j'apprends qu'elle et ma cousines font la route ensemble pour partir en vacances dans le sud. Moi qui ne voulait pas partir, j'ai décidé d'y aller aussi, après tout j'avais besoin de vacances moi aussi. Mais malheureusement on en va pas au même endroit, elle va dans sa famille, moi je vais dans la mienne avec ma cousine...
Bien sûr elle a dû tout de suite comprendre que je voulais venir parce qu'elle y allait aussi.

Le lendemain, après être rentré d'une sortie avec les amis, elle m'envois un message pour me demander comment c'était passée ma journée, puis elle me dit "qu'est-ce que tu fais demain, en fait j'airais voulu passer chez toi, il faut que je te parle de quelque chose". Là vraiment je me mets à paniquer ! Chez moi ? C'est le bordel ! Je lui propose qu'on se voient à l'extérieur mais elle insiste ! Chez elle elle ne peut pas, elle n'a pas envie d'être embêtée par sa famille, elle ne veut pas qu'on se voient à l’extérieur non plus... Mais qu'est-ce qu'elle me veut ?? J'en parle à ma cousine, elle me dit qu'elle n'est au courant de rien.
De plus elle ne veut pas me dire de quoi il s'agit, "je te dirais demain".

Il m'a fallu la journée entière pour ranger le bordel chez moi. Je n'ai jamais eu de filles à la maison, et je ne pensais pas en "ramener" une un jour. Le stress monte au fur et à mesure que l'heure approche. Je suis impatient et terrorisé à la fois !

Sortir seul.


Il y a quelque chose à laquelle on est obligé de s'habituer quand on est un éternel célibataire : sortir seul. Et oui, les amis ne sont pas toujours là quand on a besoin d'eux ! (je veux dire physiquement, pas dans le sens qu'on ne peut pas compter sur eux, sinon ce ne seraient pas des amis)
Hier soir il avait un concert dans un bar que je fréquente de temps en temps. J'essaye d'y aller un peu plus souvent ses derniers temps. Et ça m'arrive d'y aller seul, comme hier soir. Je voulais me changer les idées, ces derniers temps je repense beaucoup à Sarah (la suite de l'histoire arrive bientôt !) et hier j'ai appris quelque chose qui m'a particulièrement "bouleversé". J'en reparlerai un peu plus tard.


Ce n'est vraiment pas facile de sortir seul, on se sent un peu à part, surtout quand on est pas un "grand habitué" et qu'on ne connait pas grand monde, à part les serveurs et encore vite fait. Mais assez bien pour que je sois servis sans même que j'ai à dire ce que je veux 'serais-je trop prévisible ?).
Il a bien fallu une heure avant que n'arrive quelqu'un que je connais. Mais il n'est pas venu seule, il était accompagné de sa toute nouvelle copine (que je connais un peu aussi). Ils étaient mignons, mais tellement absorbés l'un par l'autre qu'ils ont bien mis 5min à remarquer que j'étais assis juste à côté d'eux. On a un peu discuté mais j'avais l'impression de les déranger plus qu'autre chose. en fait je me suis retrouvé à tenir la chandelle pendant 20 bonnes minutes avant que le concert ne commence. Ouf, une fois le concert commencé on n'a quand même l'air moins con d'être tout seul.
Voilà qu'arrive un autre ami avec sa femmes et deux amis. Il me demande si je suis venu seul, et il m'invite alors à m'asseoir avec eux. Je sais qu'il n'y a rien de spécial à voir la dedans, mais sur le coup j'aurais presque cru qu'il avait pitié pour moi.


La soirée se passe, et finalement arrive une des raisons qui me poussent à venir : Sylvie, la charmante serveuse. Oui bon les serveuses je sais que c'est bateau, mais il y a quelque chose chez elle qui m'inspire. Peut-être sa confiance en elle, sa facilité à aller vers les autres. Elle fait le tour du bar pour saluer tout le monde, elle arrive chez moi, me fait la bise et me demande si je suis en vacances. La discussion de politesse tourne court et on ne se reparlera plus de la soirée.
Ce qui m'a frappé à cet instant, c'est de voir à quel point nous ne sommes pas du même monde. Je n'aime pas trop ses histoire de "catégories", mais là je dois dire qu'elle est moi on ne joue pas dans la même, ça c'est sûr ! Ces quelques secondes m'ont fait comprendre qu'un mec "comme moi" n'a aucune chance avec une femme "comme elle", pas seulement à cause du physique, mais surtout à cause de tout le reste. Bon ben j'oublie, sur le coup mon moral déjà pas super haut en pâtis...


Un peu plus tard à la fin du concerts, mon amis, sa femme et ses amies qui les accompagnent s'en vont. Mon ami me dit alors "quand tu viens seul n'hésite pas à m'appeler j'habite juste à côté". Pitié 2.0.
Bref, je n'ai pas envie de partir tout de suite, je reste un peu au bar... seul. Je vais discuter avec le batteur du groupe, puis je retourne au bar... seul. Les autres discutant tout autour de moi, riant, s'amusant. Je reprends un dernier verre et paye ma note. La serveuse (pas Sylvie, une autre, toute aussi charmante mais dans un autre style) me fais cadeau du dernier verre. Vraiment sympa de sa part, mais j'ai pas vraiment compris pourquoi, j'ai l'impression que c'était à nouveau de la pitié, après tout ce temps que j'ai passé seul au bar.


Finalement je pars, la soirée dans l'ensemble a été plutôt bonne, et je suis satisfait d'être sorti, si j'étais resté enfermé chez moi ça aurait été la grosse déprime. Sarah me manque, l'histoire de la lettre que je vous ai raconté hier s'est passé il y a un an jour pour jour, et elle a déclenchée la seule histoire sentimentale de toute ma vie. J'ai passé une bonne partie de la nuit à repenser à ses moments passés avec elle. Elle me manque...

vendredi 6 juillet 2012

L'été dernier.


Ça va faire un an. Un an déjà, Je n'arrive pas à y croire !
Pourtant en mai dernier 2011, quand j'ai publié pour la dernière fois sur ce blog, jamais j'aurais cru que ça m'arriverait un jour. Et pour être franc je ne crois pas que ça pourra m'arriver à nouveau.

L'été dernier, pour la première fois de ma vie, une femme m'a embrassé. Pour la première fois de ma vie une femme m'a vu nu, m'a caressé. Pour la première fois de ma vie une femme m'a appelé "mon chéri" et m'a dit des choses comme "tu me manques" et "j'aimerais tellement être dans tes bras". C'était il y a un an et je n'arrive toujours pas à réaliser. Parfois je me demande même si ce n'était pas qu'un rêve.
Pourquoi ? Parce que ça a été si bref ! Un mois... Un petit mois. C'est tout ce que j'ai eu le droit après avoir attendu 26 ans.

J'ai rencontré Sarah au travail, que j'ai commencé en novembre 2010. Je sais pas pourquoi mais j'ai tout de suite accroché, on s'est très bien entendu. Pourtant on a des parcours de vie très différents tous les deux. Moi et mon inexpérience la plus totale. de son côté elle est divorcée avec un enfant, à 6 ans de plus que moi.
On se voyait tous les jours et au fil du temps qu'on a passé ensemble on s'est rapprochés. subtilement mais je pense que ça se voyait même de l'extérieur.

Je n'ai absolument rien tenté pendant l'année où nous avons travaillé ensemble (de toute façon j'en suis incapable), même si je ressentais une attirance pour elle, elle me mettais en confiance.
Peu avant l'été j'ai appris qu'elle allait nous quitter pour faire une formation. Ça a été un premier choc. Je ne le montrais pas mais cette nouvelle m'a beaucoup attristé. Je commençais à me rendre compte que je tenais à elle plus que je n’aurais pu le croire de prime abord.
Le deuxième choc c'est quand la fin de l'année est arrivée (je travaille dans l'Education Nationale). Wow, ça y est, c'est finit. Elle qui me donnait le moral, elle grâce à qui j'allais au travail tous les matins avec le sourire, elle va partir. J'ai essayé de profité des quelques instants qui nous restait au travail, en me rapprochant encore plus d'elle. Je sentais qu'il y avait quelque chose de réciproque dans nos regards, pour la première fois de ma vie.
Je devais finir un jour avant elle. La veille de mon dernier jour je n'étais vraiment pas bien. Avec les collègue on est allé se balader, pour passer une peu de bon temps avant de tous se quitter pour 2 mois. Et je me sentais vraiment pas bien. J'ai passé une très mauvaise nuit, à ruminer mes pensées. J'avais tellement peur de la perdre. Pet-être que je pourrais lui écrire une lettre. Oui, une lettre, ça peut paraître ringard pour certains, mais c'est pratique pour mettre à plat ce que l'on ressent.
Le matin je n'étais toujours pas bien, presque malade. En prenant mon petit déjeuné j'ai versé une larme, c'était totalement involontaire. Je savais à ce moment précis que ce que je ressentais pour elle était vrai. Je devais faire quelque chose pour ne pas le regretter. Pas comme j'ai fait avec toutes les autres. Je dois faire quelque chose.

Ce matin là je suis aller au travail, le noeud au ventre. Comme d'habitude son sourire m'a mit du baume au coeur. C'était décidé, j'allais lui écrire cette lettre, et je la lui remettrais avant de partir. On avait fait une petite carte avec les collègue pour son pot de départ, mais là je voulais lui adressé un mot personnel. Je me suis isolé dans un bureau, et je suis parti d'une page blanche.
Rien d'exceptionnel dans la lettre, des choses un peu ambiguës mais pas trop, quelques références aux bons moment passé ensemble. Je finis en lui disant qu'elle allais beaucoup me manquer, qu'elle me manquait déjà.
A la fin de la journée, on s'est dit au revoir, je tremblais presque en lui faisant la bise, je n'ai pas eu le courage de lui donner la lettre. Une fois tout le monde parti, j'étais là dans ma voiture, à nouveau les larmes aux yeux. Je suis remonté au bureau pour lui glisser la lettre dans son casier, qu'elle verrait le lendemain pour sa dernière journée. Puis je suis rentré.

La suite bientôt.

Quand le bonheur des uns...

... fait le malheur des autres (le mien en l'occurence).

L'année dernière, 6 des mes meilleurs amis se sont mariés... en 4 mois.
Bon, pour être francs, il s'agissait de trois mariages (trois couples d'amis, tous très proches), et non six mariages, mais quand même...
Bien évidemment je me doutais bien que ça allait finir par arriver un jour. Mais là, tout le monde d'un coup comme ça, ça fait beaucoup à digérer quand on a toujours été seul comme moi.
Je suis heureux pour eux. Mais au fond de moi je ne peux pas m'empêcher d'être jaloux, d'une certaine manière, de ce qu'ils ont. Le fait qu'ils avancent dans leur vie me rapelle que moi je fais du sur-place.

Bon en fait ce billet date de l'année dernière, je ne l'avais jamais publié, mais le sentiment est toujours le même. Sauf que maintenant en plus ils font des enfants.
Depuis je me suis rapproché d'amis célibataires, ça aide un peu. Mais quand on va en soirée ensemble, je ne peux pas m'empêcher de remarquer à quel point on est pathétiques. On est là comme des cons, à regarder le bonheur des autres, sans pouvoir rien faire. On dit "qu'on se fait plaisir aux yeux", mais il ne faut pas se leurrer, celà nous fait plus de mal qu'autres choses.

Ça fait longtemps...

... et beaucoup de choses se sont passée depuis le dernier message publié sur ce blog. Mais bizarrement mon état d'esprit n'est pas si différent qu'à cette époque. Peut-être même que je me suis enfoncé encore un peu plus. Enfin bref, je vais essayé de publier à nouveau, en espérant que ça m'aide un peu à traverser ses moment difficiles (même si je sais que absolument personne ne me lit...).