vendredi 13 juillet 2012

Toutes les bonnes choses ont une fin.

Et c'est vraiment nul.

Pourtant a priori je n'étais pas le plus attaché, et ça me donne vraiment l'impression que nous les hommes, nous fonctionnons totalement différents des femmes. Elles s'attachent vite mais oublient vite aussi. Je mets du temps à avoir confiance, mais je n'oublie jamais.

Quelques jours après cette rupture, je n'ai pas pu m'empêcher de lui envoyer un long message, parce que je n'avais rien pu dire sur le moment. Je lui ai expliqué pourquoi ça m'avait mis dans cet état, je lui ai dit ce que je n'avais pas réussi à lui dire jusqu'à présent : que c'était la première femme dans ma vie.
Je lui ai dit mon incompréhension qu'une femme divorcée avec enfants de 32 ans ne puisse pas mener sa vie comme elle veut (on me reproche souvent de vivre chez mes parents, mais ils ne m’empêchent pas de fréquenter qui je veux !). Je lui redemande ce que ELLE veut.

J'ai eu le droit à une réponse, que je pense sincère, mais qui ne change rien à la situation. Dans ce message (de mémoire, j'ai tout supprimé...) elle me dit que je suis un homme génial et que j'ai besoin d'une femme pour s'occuper de moi, que ce n'est pas gérable avec sa famille et sa fille. Elle me dit qu'elle ne fait pas assez confiance en l'amour pour prendre le risque de se mettre ses parents à dos. Elle me dit qu'elle se lasse vite. Je pense que jusqu'à maintenant j'avais occulté cette partie de la réponse, mais je comprends maintenant, presque un an plus tard, qu'elle voulait sans doute me dire qu'elle s'était déjà lassée de moi (ça rejoint ce que je dis au début de l'article).
Sa situation lui convient comme ça pour le moment. Bien entendu elle veut qu'on reste amis parce qu'elle aime passer du temps avec moi.

Inutile de vous dire que depuis on s'est très peu revus. Un fois 3 jours après dans le cadre du travail, puis à l'occasion de repas entre anciens collègues. Le dernier date de... la Saint Valentin (mes autres collègues n'étant pas au courant, il ne pouvaient pas se douter que cette date ne me convenait pas spécialement...).

Au début on s'est envoyé encore quelques messages. Un mois après notre rupture je lui ai envoyé un message pour son anniversaire, dans lequel je lui dis (en arabe) qu'elle me manque beaucoup. Elle me répond que je lui manque également... Une autre fois (un peu avant ou après, je ne sais plus), je lui envoie un message et elle me dit "justement je pensais à toi".
Les autres messages que j'ai eu d'elle depuis n'ont plus été personnels, mais plus des messages collectifs pour tous les anciens collègues. De mon côté j'ai fait l'erreur de lui envoyé des messages où j'ouvrais mon coeur, mais ils n'ont jamais eu de réponse.

Finalement, comme j'aurais dû le prévoir, nous ne sommes pas restés amis, juste de simples connaissances. J'ai finis par supprimer tout ce qui la concerne, les photos, notamment celles des vacances, tous les messages (sms et facebook, mails...), je l'ai supprimée sur facebook puis bloquée.
Mais une chose que je n'arrive pas à faire c'est l'effacer de ma mémoire. Il n'y a pas un matin ou un soir où je ne pense pas à elle. Tous les jours elle est la première chose à laquelle je pense en me réveillant et la dernière chose à laquelle je pense avant de m'endormir.

Et pour elle je n'existe plus. J'ai dû mal à comprendre comment j'ai pu passer de l'homme dont elle ne pouvait plus se passer, qu'elle voulait prendre dans ses bras, qu'elle voulait à ses côtés le matin, à rien du tout, celui à qui on ne répond plus, celui à qui on n'envoie pas de message pour son anniversaire. C'est quelque chose qui me dépasse.
Et pourtant je donnerais tout ce que j'ai, tout ce que je possède, pour la serrer dans mes bras, parce que c'est la seule chose dont j'ai besoin.

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