mardi 10 juillet 2012

Premier baiser.

Titre un peu ringard pour cet article, qui vous rappellera peut-être un sitcom débile des années 90.

Je vais reprendre l'histoire avec Sarah là où je me suis arrêté. Donc je l'attends impatiemment, et là, coup de téléphone ! Elle est en bas de chez moi, je vais lui ouvrir. La pression monte, mon coeur bat à 100 à l'heure.
Je lui ouvre la porte, on se fait les bises, sourires gênés... On monte et je lui propose à boire. Mon père n'a pas pu s'empêcher de jouer au curieux et est venu lui dire bonjour (je crois qu'il n'avait plus trop espoir que je ramène une fille à la maison un jour...). On s'installe dans mon bureau et on rentre dans le vif du sujet. Et là j'ai vécu ce moment gênant mais tellement agréable, on ne sait pas trop quoi dire, en fait y'a pas besoin de dire grand chose.
"Alors, qu'est-ce que tu voulais me dire"
"J'avais préparé quelque chose, mais là je ne sais pas quoi dire, il n'y a rien qui vient !". Elle rougit. C'est la première fois que je la vois dans cet état, elle qui a l'air tellement solide.
[Plus tard j'ai appris par ma cousine (qui m'avait dit qu'elle n'était au courant de rien...) qu'elle était venue me dire que ce n'était pas possible entre nous à cause de sa famille et de sa... religion. Oui, parce qu'il y a quelque chose dont je n'ai pas parlé jusqu'à présent parce que pour moi ça n'avait aucune importance : elle est musulmane, d'origine marocaine. Ses parents sont plutôt à cheval sur les traditions, donc pas de fréquentation d'un homme non musulman, encore moins s'il est plus jeune qu'elle (elle a 6 ans de plus que moi).]
Moi bien entendu, n'ayant jamais été dans cette situation, je ne savais pas quoi faire, j'étais comme sous l'effet d'une drogue. C'est moi qui la mettais dans l'état là ? Elle a finit par me dire qu'il fallait qu'on clarifie la situation. Ça faisait un moment que je lui "courais" après, certes de façon très maladroite. Je ne sais plus exactement ce qu'on s'est dit, on a parlé de sa famille, ses parents et sa fille, du fait qu'on ne pourrait pas beaucoup se voir, que personne ne pourrait être au courant. Je lui ai dit que j'étais passé à côté de tas de choses dans ma vie, que je ne voulais pas une nouvelle fois vivre avec des regrets. elle a ensuite parlé de ma timidité, et là j'ai craqué et j'ai pleuré. C'est un sujet extrêmement sensible pour moi, et j'ai l’impression qu'elle arrivait à voir ce que les autres ne voyaient pas. Pour elle j'étais la personne la plus timide qu'elle n'avait jamais vu, limite maladif. Mais même si j'étais terrorisé par la situation, avec elle j'avais confiance.
On s'est rapproché tout doucement, nos mains se frôlaient, sans que ni l'un ni l'autre n'eu le courage d'aller trop loin. Ce moment, gênant mais agréable, restera gravé à jamais dans ma mémoire (désolé d'utilisé des termes si "à l'eau de rose").
J'ai pas eu le temps de réaliser ce qui m'arrivait, elle a posé son verre et s'est jetée sur moi pour m'embrasser par surprise. Wow, voilà, c'est fait, pour la première fois de ma vie, A 26 ANS, une femme m'embrasse. Je ne vais pas mentir, sur le coup je n'ai pas trouvé ça très agréable. Elle y est allé plutôt violemment, et je n'étais pas vraiment dedans. Mais quand même, j’avais franchis un cap. J'ai de loin préféré tout ce qui en a suivi, elle sa tête sur mes genoux, me prenant la main, les caresses, ça n'a duré que quelques minutes mais ça reste sans doute le meilleurs moment de ma vie...
Elle n'a pas trop tardé et est rentré chez elle (en partant ma mère à fait elle aussi sa curieuse, comme mon père 2 heures plus tôt ^^). On s'est encore embrassé juste avant quelle parte. C'était le début d'une belle histoire. Seulement beaucoup trop courte...

1 commentaire:

  1. Je suis hyper remuée par ton histoire avec cette demoiselle, une fois de plus je trouve ça très très touchant. Vite, je lis la suite ! (je suis désolée que ça fasse un peu "je lis la suite du feuilleton", je suis quand même très sincèrement remuée par ton histoire)

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